Ce que tu penses des autres en dit plus sur toi que sur les autres — Antonin Adert
Il y a plusieurs manières de voir les autres comme un miroir.
Stade égoique de compréhension des autres
Ton égo se voit comme le garant de ta survie, il voit donc les autres comme des moyens pour parvenir à ses fins. Il ne comprend pas encore que faire mal aux autres revient à se faire mal à soi, ni que se faire mal à soi revient à blesser les autres. Il n’y a aucune Clarté mais parfois il y a un Orgueil
Par ailleurs, Tes croyances te programment et ce sont les autres qui ont implanté ces croyances en toi, donc tu es une victime de ton propre conditionnement mental (Biais cognitif, Triangle dramatique de Karpman). Tu subis donc la loi du Karma et tu connais la Souffrance. Tu es aussi ignorant de tes propres principes.
Enfin, tu as tendance à projeter tes propres défauts sur les autres, ou à rejeter les autres sur la base de ce que tu as rejeté en toi. Tu projettes ta propre ombre sur les autres. Ce Mécanismes de défense de l’égo est à la racine de nombreux problèmes de Société.
Exemple de projection
The most dangerous psychological mistake is the projection of the shadow on to others: this is the root of almost all conflicts — Carl Jung
Cas d’Ulysse Lubin qui arrête de boire. Comme dans notre société, beaucoup de gens se jugent et jugent les autres sur le fait de boire de l’Alcool, quand Ulysse dit qu’il ne boit pas, la plupart des gens réagissent. Voici ce qu’il décrit avec le cas de Didier : Imaginez qu’un homme, appelons-le Didier, vous propose un verre. Vous répondez à Didier : « Non merci, je ne bois pas d’alcool. » 3 cas de figure se présentent alors :
Cas n°1 (souvent) : Didier se justifie. Il s’imagine que vous le jugez, mais en réalité, il se juge lui-même. Votre sobriété agit comme un miroir. Le buveur se met alors dans une posture défensive et se justifie. Didier explique pourquoi il apprécie le vin, mais uniquement le bon vin. En temps normal, il ne boit que le week-end, sauf aujourd’hui, blablabla… Il vous demandera même si cela vous dérange qu’il se serve un verre. Sauf que vous, depuis le début, vous n’en avez rien à faire.
Cas n°2 (parfois) : Votre abstinence rappelle à Didier que l’alcool est une drogue (dure), mais il a du mal à l’accepter. Alors, il insiste. Si vous craquez, il sera tranquille. Si vous déclinez, c’est vous qui n’êtes pas marrant. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de “pression sociale”. Elle peut être très pesante pour certains. Personnellement, je ne ressens pas beaucoup cette pression (je la bois), surtout depuis que je suis sorti des milieux particulièrement alcoolisés.
Cas n°3 (rarement) : Didier est curieux. Surpris, il vous demande pourquoi vous ne buvez pas. Et face à votre honnêteté, il comprend… la plupart du temps. En revanche, si vous lui retournez la question : « Et toi, pourquoi tu bois ? », vous allez vous mettre Didier à dos. Ne faites pas ça, sauf si Didier est lourd. Ah oui, il reste un dernier cas de figure : Didier se questionne. Chaque personne sobre qu’il croise ajoute de l’eau à son moulin, jusqu’au jour où Didier, lui aussi, finit par dire adieu à l’alcool. Bienvenue au club !
Plot twist : nous sommes Didier. 😄
Les autres sont comme un miroir pour toi mais tu n’en as pas encore conscience.
Stade intermédiaire de compréhension des autres
Tu as conscience que les autres sont un miroir pour toi. Déjà parceque tu sais que d’un point de vue de Ton égo, faire mal aux autres a tendance à te blesser également, et aussi parceque tu as de l’Empathie.
Tu as conscience que les autres ont participé à construire ton Identité de l’égo
Par ailleurs, tu as conscience qu’une Win-win situation est plus intéressante qu’une situation win-lose, mais tu n’es pas encore totalement cohérent et il t’arrives de te sacrifier et de te blesser toi-même, ou bien d’être maladroit avec les autres et de les blesser aussi, ce qui te revient dans la face.
Il t’arrives d’être dérangé par les autres et tu ne comprends pas pourquoi (Arrête de juger et comparer les autres).
Par ailleurs tu t’attaches encore aux autres (Ne t’attache pas). Il t’arrive encore encore de bloquer sur les défauts des autres, ce qui t’amène à les critiquer, les rejeter. Tu trouves certains actes répréhensibles (ce qui est sain) mais tu n’arrives pas à leur Pardonner.
Tu refuses d’admettre que l’autre est un miroir de toi quand tu le vois faire des choses que tu ne te permets pas toi-même. C’est parceque tu as peur, que tu n’as pas encore pris le temps de te découvrir de l’intérieur et de faire du Shadow working
Quand vous vous regardez dans un miroir et que l’image de vous qui est renvoyée ne vous plait pas – il ne vous viendrait pas à l’esprit de penser que c’est le miroir qui crée de toute pièce les aspects disgracieux que vous observez et de le jeter ?
Pourtant, c’est la plupart du temps la réaction que nous adoptons (jugement, rejet…) lorsqu’une personne que nous rencontrons nous agace. Si cet aspect nous dérange chez elle, c’est bien souvent parce que nous le possédons également naturellement mais que nous le contrôlons pour ne pas le montrer, ayant appris dans notre enfance, qu’il n’était pas bien d’être ainsi. Hors, en rejetant ce que nous voyons en elle, nous rejetons aussi un aspect de nous qui a juste besoin d’être vu, accueilli et accepté.
Si nous choisissons de ne pas le reconnaître (à travers le miroir que l’autre nous renvoie), nous continuons alors de le rejeter et serons amenés à le revivre via d’autres expériences, à travers d’autres personnes qui nous dérangeront de la même manière, jusqu’à ce que nous en soyons pleinement conscients. ⇒ Ton expérience est liée à tes besoins d’évolution
Tu n’as pas encore la Sagesse mais tu as vu que la Méditation avait des effets positifs sur ta vie. Continue.
L’autre comme outil d’éveil spirituel
Tout ce que nous voyons à l’extérieur est un miroir de ce qui existe à l’intérieur. Ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre reflet, c’est l’aspect en lui qui nous plait / déplait.
En te reflétant, l’autre te donne une véritable opportunité de mieux te connaitre mais surtout de t’aimer inconditionnellement : Plutôt que de juger l’autre ou de penser à t’en protéger, tu peux choisir à chaque instant de t’interroger sur le « Pourquoi je ressens telle émotion vis-à-vis de cette personne et quelle est la partie d’elle que je trouve insupportable et qui se trouve aussi en moi ?” et puis tu peux appliquer Ho’oponopono là-dessus.
Le Cours ne consiste pas à repérer l’ego des autres. Il consiste à reconnaître qu’il n’y a réellement personne d’autre et que les choses que nous n’aimons pas chez les autres sont en réalité ce que le Cours appelle « les péchés secrets et les haines cachées » que nous entretenons envers nous-mêmes et que nous avons choisi de voir chez les autres par la dynamique de la projection. Ainsi, quand vous pardonnez à l’autre personne qui semble présente, c’est à vous-même que vous pardonnez. » — Renard, Gary R. Les vies où Jésus et Bouddha se connaissaient: L’histoire d’une amitié noble
Exercice pratique :
Te questionner sur ce qui te dérange Exercice 3-2-1
Stade ultime de compréhension d’interdépendance
Vous savez, essayer de changer le monde extérieur des autres, c’est comme être debout devant le miroir de votre salle de bain le matin et maquiller ou raser le miroir — Joe Vitale
Au stade ultime de ta compréhension de l’Interdépendance des choses, tu as développé la Sagesse, tu sais que Tu crées ta réalité personnelle et tu es 100% responsable. Tu as compris que L’enfer c’est les autres, c’est pour ça que les autres sont toi et que tu vis au paradis. Il n’y a pas de séparation entre toi et les autres et donc ton Amour s’étend à toute création / Perception. Les autres sont vraiment toi et tu prends soin de toute chose à L’instant présent et tu Fais de ton mieux.