Tu vis (Sapiens en général) un parasitage d’Énergie qui a lieu dans la sphère de Ton système mental et Émotionnel
L’importance personnelle se nourrit du même type d’énergie que celle qui nous permet de rêver. Par conséquent, la perdre est la condition de base du nagualisme, parce que cela libère un surplus d’énergie à notre usage; sans cette précaution, le chemin du guerrier peut nous transformer en aberrations. – C’est ce qui est arrivé à de nombreux apprentis. Ils débutèrent correctement, économisant leur énergie et développant leur potentiel. Mais ils ne réalisèrent pas que, à mesure qu’ils gagnaient du pouvoir, ils nourrissaient également en eux un parasite. Si nous sommes prêts à céder à la pression de l’ego, il est préférable que nous le fassions en tant qu’hommes ordinaires parce qu’un sorcier qui se sent important est la chose la plus triste qui puisse exister. Gardez à l’esprit que l’importance personnelle est traîtresse; elle peut se couvrir d’un masque d’humilité presque impeccable car elle n’est pas pressée. Après une vie entière de pratique, il suffit d’un minimum d’inattention, d’un petit faux pas – et la revoilà comme un virus incubé en silence ou comme ces grenouilles qui attendent durant des années sous le sable du désert et qui, avec les premières gouttes de pluie, s’éveillent de leur léthargie et se reproduisent. — Rencontres avec le Nagual
Se débarasser du corps de souffrance
En observant le corps de souffrance dans l’Équanimité, tu t’en débarasses progressivement.
Bien que ce que le corps de souffrance a à injecter dans le mental soit dysfonctionnel, accepte-le et conçois que tu devras t’en débarrasser.
Pas violemment, mais calmement et avec délicatesse, simplement en reprenant le contrôle de ce sur quoi il agit, c’est-à-dire en observant Ton système mental. Si c’est ta conscience silencieuse qui observe ton mental, le corps de souffrance sera sûrement inefficace à t’injecter toute sorte de Négativité.
Car ton être accepte déjà ce qu’il se passe dans le mental (même si c’est terrible).
En cas d’identification compulsive au mental, fais une pause. Retire toute ton attention et porte-la ailleurs pour un moment :
- à l’intérieur sur les sensations
- ou à l’extérieur sur une pratique, une personne ou un objet
Ta volonté met le mental en pause, au repos. Pendant ce temps, le mental n’est plus sous l’influence du corps de souffrance. Il se recharge positivement. Ce faisant, ta présence augmente, et le corps de souffrance s’affaiblit. Mets-toi sur cette voie et la seule chose qui te séparera de la libération, de la guérison, c’est le temps.
Bien que ce que le corps de souffrance a à injecter dans le mental soit dysfonctionnel,
acceptez-le et concevez que vous devrez vous en débarrasser.
Pas violemment, mais calmement et avec délicatesse, juste en reprenant le contrôle de ce sur quoi il agit, c’est à dire en observant
Si c’est notre conscience silencieuse qui observe le mental, le corps de souffrance sera sûrement inefficace à nous injecter tout type de négativité. Car notre Être accepte déjà ce qu’il se passe dans le mental (même si c’est terrible) et faire pause au mental en cas d’identification compulsive à celui-ci.
Juste en lui retirant toute attention et en la portant ailleurs (à l’intérieur sur les sensations, ou à l’extérieur sur une pratique, une personne ou un objet) pour un moment, notre volonté met le mental en pause, au repos.
Pendant ce temps, le mental n’est plus sous l’influence du corps de souffrance, mais de l’être. Il se nourrit donc de l’instant présent, il se recharge positivement.
Ce faisant, votre présence augmente, et le corps de souffrance s’affaiblit.
Mettez-vous sur cette voie et la seule chose qui vous séparera de la libération, de la guérison, c’est le temps.
Bien sûr, le préalable obligatoire pour porter ton attention consciente sur des objets de façon non-mentale, c’est de développer ta conscience attentive et d’arrêter de t’identifier à toute Forme (corps, pensées, émotions, ego, facteurs identitaires).
Il faut bien comprendre que les formes sont toutes impermanentes, qu’elles sont soumises à la loi de l’impermanence Anicca, et qu’elles sont aussi observables. En comprenant cela au niveau de ton être (de ta conscience attentive, de ta volonté au-delà du mental), tu acceptes d’être équanime plutôt que dans l’avidité, l’aversion ou l’ignorance. Tout finira par passer. C’est une mauvaise compréhension que de :
- s’attacher à une chose comme si elle était éternelle.
- la rejeter quelque chose comme si elle allait rester d’elle-même pour l’éternité.
- d’ignorer ce qui se produit au Moment présent.
Quand cette connaissance est actualisée par tout ton être à chaque instant, le corps de souffrance perd la main et commence à s’affaiblir. Car devant cette réalisation, il ne peut injecter cette folie qui consiste à te faire croire que ton ego, tes réalisations ou quoi que ce soit d’autre est éternel.
Si c’était le cas, que le monde des objets, de l’énergie et des formes était éternel, il n’y aurait aucun problème à garder le corps de souffrance en toi, car ce parasite ne créerait aucune souffrance. C’est le décalage systématique avec la réalité ultime des choses qui crée la souffrance. Cette souffrance se traduit par des formes de négativité dans ton mental, dont le parasite de souffrance raffole pour se nourrir.