Livre anonyme sur l’absence de preuves scientifiques sur l’innocuité des vaccins, et de nombreux biais méthodos associés aux vaccins…

Highlights

TORTUES

Dans  la  complexité  du  monde  moderne,  où  la  manipulation médiatique  est  omniprésente,  il  peut  être  difficile  de  discerner  la réalité  de  la  fiction,  la  vérité  de  la  propagande.  Pour  vraiment comprendre  une  question,  on  ne  peut  plus  se  contenter  de  croire ce  qu’on  nous  dit;  on  doit  d’abord  vérifier,  faire  nos  propres recherches  et  investigations.

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

ce  livre  ayant  été  écrit  avant  2019  –  publié  (en  Israël)  en 2019  –  et  donc  avant  la  pandémie  COVID-19,  il  faut  le recontextualiser  pour  le  présent,  c’est-à-dire  en  2023  et  après environ  quatre  années  de  COVID.  Car  le  monde  des  vaccins  a beaucoup  changé  au  cours  de  ces  quatre  ans.  Toutefois,  la médecine des vaccins d’avant 2019 – que je qualifierais volontiers d’archaïque  –  décrite  dans   Des  tortues  jusqu’en  bas»  est  restée identique,  et  elle  nous  en  apprend  beaucoup  sur  l’histoire  de  la vaccination,  notamment  sur  ce  qui  s’est  passé  au  cours  de  la COVID  et  qui  a  bouleversé  tant  de  bons  citoyens  qui  ne  se doutaient  de  rien.

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

dans  les  sciences médicales,  nous  ne  sommes  jamais  absolument  sûrs  de  nos conclusions,  et  certains  sujets  donnent  lieu  à  des  controverses interminables.  Or,  comme  les  autorités  sanitaires  penchent systématiquement  du  côté  des  industriels  et  négligent  non  moins systématiquement  l’éventuelle  toxicité  (le  contraire  de  la   sécurité) des  vaccins,  de  nombreux  vaccins  sont  aujourd’hui  injectés  (en particulier  à  des  bébés)  sans  que  nous  ayons  une  forte  évidence qu’ils  soient  efficaces  et  donc  utiles

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

Les  autorités  sanitaires  font semblant  de  croire  qu’ils  sont  efficaces  car,  après  des  décennies de  recommandations  ou  d’obligations  vaccinalistes,  elles  ne pourraient pas admettre sans se discréditer et provoquer une grave crise  de  confiance  du  public  qu’elles  se  sont  trompées  et  qu’elles ont trompé les médecins et les familles depuis tout ce temps.

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

Puisqu’il  est impossible  d’avoir  un  consensus  sur  l’efficacité  réelle  des  vaccins aujourd’hui injectés, l’argumentaire sur la  sécurité devient un enjeu majeur, avec l’idée cruciale sous-jacente suivante:  si je ne suis pas certain  que  ces  vaccins  sont  réellement  utiles,  je  veux  au  moins qu’on  me  démontre  qu’ils  ne  sont  pas  toxiques!

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

S’agissant  des  vaccins  anti-COVID,  jamais  nous  n’avons  connu autant  de  désinformation  (et  de  censure)  de  la  part  d’institutions pourtant  censées  informer  le  public  en  toute  transparence.  Mais nous aurions tort d’être étonnés. En effet, si la désinformation et les falsifications ont connu des sommets avec les vaccins anti-COVID, les  auteurs  de   Des  tortues  jusqu’en  bas  nous  montrent  que  ces pratiques  antiscientifiques  et  antidémocratiques  caractérisent  la médecine des vaccins depuis des décennies.

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

leur  description  de  la problématique vaccinale antipolio, montrent parfaitement comment, à partir d’une extrême angoisse des populations, on peut leur faire admettre  et  accepter  n’importe  quoi.  Et  c’est  ce  que  nous  venons de revivre avec la COVID.

Préface – Docteur Michel de Lorgeril

la  vaccination antipolio est plus qu’un mythe fondateur. C’est, comme ils l’écrivent avec  une  ironie  acerbe,  «l’emblème  de  la  victoire  de  l’humanité dans sa bataille épique contre les redoutables forces de la nature».

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Aucun  vaccin, produit  pharmaceutique  ou  intervention  médicale  n’est  absolument sans  risque  ou  parfaitement  efficace.  Le  système  immunitaire  de chaque  personne  est  différent;  chaque  enfant  est  unique  et présente donc des forces et des faiblesses uniques par rapport aux risques de maladie infectieuse.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

La  lecture  la  plus  généreuse  des  facteurs  sous-jacents  de  ce problème  est  que  les  personnes  chargées  de  formuler  des recommandations vaccinales au nom de l’administration de la santé publique  du  pays  –  les  titulaires  d’une  maîtrise  en  santé  publique (MPH) – ont été formés à se concentrer sur le plus grand bien pour le plus grand nombre, et à élaborer des politiques en conséquence

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Hélas,  la  prise  de  décision  utilitariste  basée  sur  des  projections statistiques est très sensible à de nombreuses formes de biais; de petites  modifications  des  hypothèses  peuvent  entraîner  de  grands changements  dans  les  rapports  bénéfices/risques  globaux;  même dans les meilleures circonstances, des données détaillées précises sont  nécessaires,  or  elles  ne  sont  jamais  totalement  disponibles.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Tous les statisticiens, informaticiens et analystes quantitatifs savent que,  dans  tout  calcul  statistique,  des  données  défectueuses donnent des résultats défectueux. La vérité dérangeante est qu’un large  éventail  de  conflits  d’intérêts,  tant  cachés  que  notoires, compromettent  l’intégrité,  l’indépendance  et  l’objectivité  des évaluations  bénéfices/risques  des  vaccins  et  du  processus d’homologation tels que pratiqués aux États-Unis, à l’OMS, à l’EMA et  dans  de  nombreux  autres  pays.  En  outre,  ce  qui  est  le  mieux pour  l’enfant  «moyen»  n’est  pas  forcément  la  meilleure  décision pour le vôtre.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Les  exemples  les  plus  évidents  de  ces  conflits  d’intérêts comprennent  le  double  paradoxe  suivant:  un  Center  for  Disease Control  and  Prevention  des  États-Unis  financé  à  la  fois  pour promouvoir l’utilisation des vaccins et pour évaluer leur sécurité, et une  FDA  largement  financée  par  l’industrie  biopharmaceutique qu’elle est chargée de réguler. Or, comme si cela ne suffisait pas, la majorité des données sur lesquelles reposent ces recommandations  et  mesures  «utilitaristes»  sont  le  fruit  d’études conçues et conduites par les sociétés mêmes dont l’objectif est de commercialiser  ces  vaccins.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

L’entreprise vaccinale contemporaine  est  extrêmement  rentable  –  si  vous  êtes  la  société qui, à un moment de l’histoire, a réussi à faire ajouter son vaccin au programme de vaccination des enfants. Aux États-Unis (et dans la plupart  des  pays  occidentaux),  une  fois  qu’un  vaccin  infantile  est approuvé, l’État achète automatiquement et directement le produit – ou  le  subventionne  largement  –  pour  qu’il  soit  administré  aux enfants, et dans la plupart des cas il crée un marché perpétuel en rendant  son  utilisation  obligatoire

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

il  existe  une  incitation perverse  à  identifier  et  à  exploiter  de  nouvelles  opportunités  de produits (plutôt qu’à se battre pour améliorer les vaccins existants), à  mettre  rapidement  sur  le  marché  des  vaccins  destinés  à  de nouvelles indications et, une fois l’autorisation obtenue, à ne jamais rouvrir le dossier réglementaire des produits (et des entreprises) qui parviennent à s’imposer. C’est ainsi que de plus en plus de vaccins sont mis au point pour des indications toujours nouvelles, et que le calendrier  vaccinal  des  enfants  ne  cesse  de  grossir.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

En  outre,  la réglementation  actuelle  exige  que  chaque  produit  vaccinal  soit testé seul, et non en combinaison avec les autres vaccins infantiles déjà approuvés. Par conséquent, les interactions entre les différents vaccins – qui pourraient avoir un impact sur l’efficacité, l’efficience ou la sécurité – ne sont jamais étudiées.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

comment  un  parent  (ou  un  médecin)  peut-il  raisonnablement déterminer  qu’un  produit  vaccinal  est  suffisamment  sûr?  Pour commencer,  il  faut  bien  comprendre  les  risques  de  la  maladie infectieuse en question. Quels sont les risques de la maladie à court et à long terme, compte tenu des options de traitement disponibles? Quel est le risque que l’enfant développe la maladie dans le monde tel qu’il existe actuellement?

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Par  conséquent,  il  n’existe pas  de  réponses  simples  ou  d’algorithmes  statistiques  permettant de prédire complètement un risque acceptable pour un vaccin. La détermination  du  caractère  acceptable  d’un  risque  est  subjective.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

L’affirmation selon laquelle un vaccin est «sûr pour les enfants» est un sophisme du type  non sequitur. La sécurité est toujours relative. Affirmer le contraire n’est que de la propagande ou du marketing.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

L’évaluation de la «sécurité» d’un vaccin est d’une complexité (et d’une subjectivité) et d’un coût autrement plus élevés qu’en matière d’évaluation  de  l’efficacité  ou  de  l’efficience

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Pour  éviter  d’avoir  à  tester des  centaines  ou  des  milliers  d’animaux,  la  dose  de  vaccin  testée sur  le  modèle  animal  est  généralement  beaucoup  plus  élevée  (en fonction du poids corporel) que la dose proposée pour les humains –  la  logique  étant  que,  si  le  produit  présente  une  toxicité,  en  en administrant  une  plus  grande  quantité  vous  constaterez  une  plus grande  toxicité,  elle  sera  plus  facile  à  détecter  et  la  maladie  se développera  plus  rapidement.  De  plus,  la  dose  de  provocation infectieuse  est  souvent  proportionnellement  beaucoup  plus  élevée que celle à laquelle un être humain serait exposé, de sorte que tous les  animaux  de  l’expérience  contracteront  la  maladie  s’ils  ne  sont pas  vaccinés.  Pour  ces  raisons,  et  du  fait  qu’aucun  animal  ne reproduit  parfaitement  un  être  humain,  ces  études  (animales)  non cliniques sont des prédicteurs relativement pauvres de l’efficacité et de  la  sécurité  chez  l’homme.  En  outre,  dans  l’industrie biopharmaceutique,  la  règle  générale  est  de  ne  jamais  effectuer une  étude  que  l’autorité  réglementaire  n’exige  pas,  car  un  résultat inattendu  pourrait  nuire  à  la  viabilité  du  produit  candidat

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

l’une  des  découvertes  les  plus  stupéfiantes documentées  dans  ce  livre  est  que,  dans  presque  tous  les  essais cliniques  de  vaccins  pour  enfants,  il  est  permis  d’utiliser  d’autres vaccins  comme  «témoins».  Or,  la  sécurité  de  ces  témoins  a  été évaluée en les comparant aux vaccins précédents. Un château de cartes statistique. Une sorte de pyramide de Ponzi.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Un  essai  vaccinal  de  phase  1  typique  peut  inclure  jusqu’à  30 sujets humains. Imaginons qu’aucun de ces sujets ne développe de problème  médical  grave  après  la  vaccination;  c’est  que  le  vaccin est  sûr,  n’est-ce  pas?  Statistiquement,  cela  signifie  que,  dans  ce groupe de patients, en moyenne pas plus d’un patient traité sur 10 n’est  susceptible  de  développer  un  problème  médical  grave pendant la période où il a participé à l’essai clinique. Mais comment fait-on quand on veut détecter une éventuelle lésion vaccinale rare mais  menaçant  le  pronostic  vital?  Par  exemple,  une  myocardite cliniquement  significative  survenant  à  raison  d’un  cas  sur  3000 enfants  vaccinés?  Pour  détecter  de  manière  fiable  ne  serait-ce qu’un  seul  événement  de  ce  type,  il  faudrait  en  moyenne  recruter 9000  enfants  dans  un  essai  clinique;  cette  simple  estimation  du nombre de sujets d’un essai est connue sous le nom de «règle de trois».  À  raison  de  10000 par sujet, on parle d’un essai de 180 millions de dollars.  Imaginez  maintenant  une  maladie  infectieuse  infantile  qui ne tue ou n’invalide gravement qu’un enfant sur 100000. Le risque du  vaccin  devrait  certainement  être  inférieur  au  risque  de  la maladie,  de  sorte  qu’un  vaccin  homologué  «sûr»  ne  devrait  pas causer la mort ou une maladie grave à une fréquence supérieure à un enfant complètement vacciné sur 100000. Cela nécessiterait une «base  de  données  de  sécurité»  d’au  moins  300000  enfants vaccinés  à  (disons)  20000$  par  enfant,  soit  environ  6  milliards  de dollars – qui ne permettrait de détecter de manière fiable qu’un seul de ces événements rares! Et cela n’inclut même pas un groupe de contrôle  placebo  permettant  de  s’assurer  que  ce  que  les  résultats détectent n’est pas qu’un bruit aléatoire!

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Aucun de ces produits n’a fait l’objet d’une évaluation formelle et rigoureuse de son innocuité dans le contexte de l’expansion globale du  calendrier  vaccinal  des  enfants.  Chacun  d’entre  eux  comprend des  composants  qui  stimulent  l’inflammation  de  manière  non spécifique,  et  qui  sont  raisonnablement  susceptibles  d’interagir.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

Qu’est-ce  que  l’inflammation?  Sa  définition  classique  est  une combinaison de rougeur, de gonflement, de chaleur et de douleur.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

La  vérité  est  que  les  effets indésirables  cumulatifs  du  programme  de  vaccination  des  enfants (qui  ne  cesse  de  s’allonger)  n’ont  pas  été  évalués,  et  que  les toxicités particulières de chaque vaccin n’ont jamais été comparées à  un  véritable  produit  témoin  négatif  à  l’aide  des  méthodes statistiques et des modèles cliniques modernes reconnus, qui sont obligatoires  pour  presque  toutes  les  autres  types  de  produits biopharmaceutiques.

Préface – Robert W. Malone (M.D.)

vous devez à vos enfants  de  prendre  le  temps  de  lire  attentivement  ce  livre  et  de comprendre  les  points  qu’il  aborde.  Il  n’y  a  pas  de  «bonne» réponse ou de réponse parfaite, mais seulement différents niveaux et types de risque. Quiconque vous dit le contraire est soit ignorant, soit idiot, soit en conflit d’intérêts. Il s’agit de votre enfant, de votre famille  et  de  votre  avenir.  Informez-vous,  et  prenez  vos  décisions avec discernement.

Avant-propos

Si vous êtes déjà un peu familier du débat sur les vaccins, vous savez probablement que  chaque  fois  que  quelqu’un  remet  en  question  une  partie  du discours  officiel  sur  les  vaccins,  même  si  le  point  est  mineur  ou  si l’argument est valable, cette personne est immédiatement attaquée –  au  point  que  des  scientifiques  réputés  et  dévoués  de  nombreux pays  ont  eu  leur  carrière  ruinée  pour  avoir  remis  en  question  le dogme des vaccins. Les auteurs de  Des tortues jusqu’en bas sont originaires d’Israël, un petit pays où, dès l’instant où quelqu’un est considéré  comme  une  menace  pour  les  pouvoirs  en  place,  il  est très facile de faire de sa vie, ainsi que de celle des membres de sa famille,  un  véritable  cauchemar

Avant-propos

Une  autre  bonne  raison  pour  laquelle  les  auteurs  ont  choisi l’anonymat  –  et  peut-être  la  plus  importante  de  votre  point  de  vue de  lecteur  –  est  d’«immuniser»  le  livre  contre  les  attaques  ad hominem, l’une des tactiques favorites de l’industrie pharmaceutique et de l’establishment médical. En effet, lorsqu’ils ne peuvent  pas  réfuter  un  argument  sur  le  plan  scientifique,  les partisans  des  vaccins  recourent  généralement  à  des  attaques personnelles  contre  les  personnes  qui  l’avancent,  appliquant  ainsi la devise des relations publiques: «Salir les auteurs – tuer le livre».

Avant-propos

J’ai  été  témoin  de  nombreuses campagnes  de  dénigrement  visant  des  lanceurs  d’alerte  sur  la sécurité  des  vaccins.  Un  exemple  notable  est  celui  de  mon collègue Robert F. Kennedy, Jr., qui était un avocat de renom dans le domaine de l’environnement lorsqu’il a étudié les effets négatifs à long  terme  de  l’injection  répétée  de  mercure  dans  le  corps  des nourrissons.  Avant  qu’il  ne  publie   Thimerosal:  Let  the  Science Speak,  un  livre  sur  un  conservateur  à  base  de  mercure  présent dans de nombreux vaccins pour enfants jusqu’à ce que quelqu’un de  la  FDA  ne  calcule  la  quantité  de  mercure  reçue  par  les nourrissons,  ses  excellents  rapports  avec  les  médias  lui permettaient de passer facilement à la télévision pour parler de ce qu’il  voulait.  Il  pouvait  s’exprimer  sur  les  dangers  du  mercure environnemental  dans  n’importe  quel  autre  contexte,  et  toute  la presse  l’acclamait,  mais  quand  il  a  prononcé  le  mot  «vaccins», soudain  plus  personne  dans  les  médias  grand  public  n’a  voulu avoir  affaire  à  lui.

Avant-propos

Bien  qu’il  ait  clairement  indiqué  qu’il  était résolument en faveur des vaccins tant qu’ils n’étaient pas mélangés à un métal neurotoxique, il a été de plus en plus vilipendé dans les médias, traité de tous les noms, d’«antivax» à «fou dangereux».

Avant-propos

Si  la  diffamation  peut  être  une  stratégie  efficace  en  relations publiques,  elle  n’a  pas  sa  place  dans  la  recherche  de  la  vérité scientifique.  Lorsqu’il  s’agit  de  science,  l’auteur  de  l’argument  ne devrait pas importer. Tout ce qui devrait compter, c’est de savoir si l’argument  est  valable  ou  non.

Introduction

Les vaccins sont fabriqués par des sociétés qui cherchent à maximiser leurs profits. Or, comme c’est le cas dans tous les autres secteurs d’activité, les dirigeants  des  entreprises  de  vaccins  sont  d’abord  et  avant  tout obsédés  par  leurs  actionnaires,  plutôt  que  par  la  santé  et  le  bien-être du grand public.

À qui s’adresse ce livre?

Veuillez  noter  que  ce  livre  ne  fournit  pas  d’informations  complètes sur  les  maladies  évitables  par  la  vaccination  et  qu’il  ne  traite  pas directement  des  questions  relatives  à  la  vaccination,  telles  que «Dois-je  vacciner?»,  «Quels  vaccins  dois-je  administrer?»  et «Quand  dois-je  vacciner?».  L’ouvrage  s’attache  plutôt  à  répondre de  manière  décisive  à  la  question  essentielle  qui  se  pose:  qui  a raison  dans  le  débat  sur  les  vaccins  –  les  partisans  de  la vaccination ou leurs opposants?

PARTIE I

L’affirmation  de  l’establishment  médical  selon  laquelle  [tous]  les vaccins sont totalement sûrs repose sur des vérifications dans trois domaines  distincts:  a)  les  essais  cliniques  que  chaque  nouveau vaccin  doit  subir  avant  d’être  approuvé  pour  un  usage  général;  b) les  systèmes  informatisés  de  signalement  des  effets  indésirables des vaccins qui surveillent en permanence la sécurité des vaccins après leur commercialisation et c) les études épidémiologiques ad hoc  (sur  la  population)  qui  explorent  divers  aspects  de  la  sécurité des vaccins

Le processus d’homologation des vaccins

Le processus d’homologation des vaccins Les  «produits  biologiques»  médicaux  (tels  que  les  vaccins)  sont soumis  à  un  processus  d’homologation  long  et  fastidieux,  fait d’innombrables formulaires, documents et examens bureaucratiques.  Le  processus  est  déterminé  par  l’organisme d’autorisation  compétent  –  le  plus  souvent  la  Food  and  Drug Administration  (FDA)  étasunienne  ou  l’Agence  européenne  des médicaments (EMA) – et comprend, outre une paperasse sans fin, l’obligation  de  mener  une  série  d’essais  cliniques[2]  démontrant l’efficacité  et  la  sécurité  du  produit  soumis  à  l’homologation.  Cette série  d’essais  cliniques  est  divisée  en  trois   phases,  chacune  ne pouvant  commencer  que  si  la  phase  précédente  a  été  menée  à bien. Si le produit ne se révèle pas sûr ou efficace au cours de l’une des  phases,  il  ne  peut  pas  obtenir  l’homologation  tant  convoitée.

Le processus d’homologation des vaccins

Par  voie  de  conséquence,  son  développement  est  susceptible d’être  interrompu  et  les  fonds  (généralement  considérables)  qui  y ont été investis sont susceptibles d’être perdus1. Le  premier  obstacle  qu’un  nouveau  vaccin  doit  franchir  est  la «phase  préclinique»,  au  cours  de  laquelle  le  produit  est  soumis  à une multitude d’expériences en laboratoire[3] et sur des animaux. L’étape suivante est l’ essai clinique de phase 1, au cours duquel un petit groupe de sujets (généralement plusieurs dizaines) reçoit le nouveau  vaccin  afin  de  déterminer  comment  le  corps  humain  y réagit. L’hypothèse sous-jacente est que, malgré son succès dans les expériences sur les animaux au cours de la phase préclinique, le  vaccin  pourrait  tout  de  même  s’avérer  nocif  pour  les  humains2. Aussi,  pendant  cette  étape,  les  chercheurs  tentent  d’identifier  les effets secondaires particulièrement saillants ou graves, tels que les fortes  réactions  allergiques,  l’invalidité,  les  symptômes  précoces d’un  problème  chronique,  une  maladie  grave  ou  la  mort.  Notons qu’en raison de son nombre limité de sujets, un essai de phase 1 ne peut  fournir  une  image  complète  de  l’étendue  et  de  la  variété  des effets  secondaires  (événements  indésirables)  qui  pourraient potentiellement être causés par le vaccin. Si  le  vaccin  passe  avec  succès  la  phase  1,  la  phase expérimentale suivante – l’ essai  clinique  de  phase  2  –  est  réalisée sur un groupe plus important, généralement plusieurs centaines de personnes,  et  l’efficacité  du  vaccin  est  évaluée  dans  la  population désignée  (par  exemple,  des  adultes  de  plus  de  65  ans  ou  des diabétiques de moins de 18 ans). C’est également à ce stade que l’on  examine  les  effets  de  la  variation  de  la  dose  et  du  moment d’administration  du  vaccin  en  termes  d’efficacité  et  de  sécurité.

Le processus d’homologation des vaccins

dans les essais de phase 2, l’absence d’un groupe de contrôle (voir la section «L’essai contrôlé randomisé» ci-dessous) et le  nombre  relativement  faible  de  sujets  empêchent  d’obtenir  des résultats  probants  ou  définitifs  sur  l’efficacité  et  l’innocuité  du vaccin.

Le processus d’homologation des vaccins

Pour  avoir  ces  réponses,  il  faut  attendre  la  phase  de  test suivante. Les  essais cliniques de phase 3 sont menés sur plusieurs milliers de  sujets,  parfois  même  des  dizaines  de  milliers.  Ils  sont  conçus pour  évaluer  et  valider  l’efficacité  du  vaccin,  pour  comparer  le nouveau  traitement  aux  traitements  existants  (le  cas  échéant)  et pour  recueillir  des  informations  qui  permettront  d’utiliser  le  vaccin en toute sécurité. Il s’agit de la dernière phase expérimentale avant l’approbation  de  l’utilisation  commerciale,  et  elle  est  d’une importance  capitale  pour  déterminer  l’efficacité  et  la  sécurité  du vaccin  expérimental.  Les  résultats  de  la  phase  3  seront  publiés dans  la  notice  du  fabricant  et  serviront  de  preuves  essentielles  de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin pour les années à venir.

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

Les  sujets  participant  à  un  essai  de  phase  3  sont  répartis  au hasard  entre  l’un  des  deux  groupes  suivants:  le   groupe expérimental,  qui  reçoit  le  vaccin  testé  pendant  une  période déterminée, et le  groupe de contrôle, qui reçoit un placebo (vaccin factice)  ou  un  autre  composé  (voir  l’explication  détaillée  dans  la section suivante). Tout au long de l’essai, les chercheurs surveillent la  santé  des  participants  et  recueillent  des  informations  qui  seront utilisées  pour  évaluer  l’efficacité  et  l’innocuité  du  vaccin.  Le  grand nombre  de  sujets,  ainsi  que  leur  séparation  en  deux  groupes,  l’un expérimental et l’autre de contrôle, permet d’approfondir l’étude de l’innocuité  du  vaccin  et  de  ses  effets  secondaires  potentiels,  y compris  ceux  qui  sont  relativement  peu  fréquents  (c’est-à-dire  un cas sur des centaines ou milliers de sujets). La  réussite  d’un  essai  de  phase  3  ouvre  la  voie  à  l’autorisation tant  attendue  de  la  production  commerciale  et  de  la  mise  sur  le marché du nouveau vaccin.

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

Cependant, même après qu’un vaccin ait été utilisé de manière généralisée pendant un certain temps, des essais supplémentaires sont parfois nécessaires. Ces essais «post-commercialisation»  peuvent  viser  à  étudier  des  effets  indésirables inattendus signalés après son homologation, ou des effets négatifs apparus  dans  un  segment  de  population  spécifique.  Ce  type d’essai est appelé  essai clinique de phase 4. Comme  mentionné  ci-dessus,  une  fois  que  le  vaccin  a  passé avec  succès  les  essais  de  phase  3,  les  portes  s’ouvrent  pour  une utilisation  commerciale.  Cependant,  pour  un  nouveau  vaccin,  il  ne suffit pas de recevoir l’approbation de l’organisme d’autorisation. Le produit  doit  également  recevoir  l’approbation  de  l’autorité responsable de la distribution des vaccins. Aux États-Unis, c’est la FDA  qui  est  chargée  de  l’homologation  des  nouveaux  vaccins, tandis  que  les  Centers  for  Disease  Control  and  Prevention  (CDC) sont chargés de formuler des recommandations par rapport à leur utilisation  effective,  notamment  sur  les  personnes  qui  devraient  les recevoir (leur âge et leur état de santé) et à quel moment, le nombre de  doses  à  recevoir  et  les  vaccins  pouvant  être  administrés simultanément

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

La  dernière  étape  du  long  processus  de commercialisation  d’un  nouveau  vaccin  est  son  intégration  aux programmes  nationaux  de  vaccination  des  États-Unis  et  d’autres pays  du  monde.  L’ajout  d’un  vaccin  au  calendrier  vaccinal étasunien  recommandé  par  le  CDC  garantit  instantanément  des ventes  de  millions  d’unités  par  an  rien  qu’aux  États-Unis,  assurant ainsi à son fabricant un retour sur investissement considérable3.

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

Une  meilleure  option  consiste  à  mener  un  essai  clinique «amélioré»  –  un  essai  contrôlé,  randomisé  et  en  aveugle (également connu sous le nom d’ essai contrôlé randomisé – ECR).

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

L’essai contrôlé randomisé (ECR) Dans  un  essai  clinique  de  vaccin  «simple»  (sans  groupe  de contrôle, comme c’est le cas pour les essais des phases 1 et 2), les chercheurs font face à une difficulté inhérente pour déterminer si un état spécifique signalé au cours de l’essai est réellement causé par le  composé  expérimental  ou  non.  Si  un  sujet  subit  un  phénomène grave  immédiatement  après  avoir  reçu  le  vaccin  expérimental, comme  un  évanouissement  ou  un  arrêt  cardiaque,  on  peut raisonnablement supposer que le vaccin récemment administré est le  coupable.  Cependant,  lorsque  l’effet  secondaire  est  moins prononcé,  ou  qu’il  apparaît  plusieurs  jours  ou  semaines  après l’administration  du  vaccin,  la  causalité  est  moins  évidente  pour  les chercheurs.  Par  exemple,  si  la  température  du  sujet  monte  à 39,5 °C moins de 48 heures après l’administration du vaccin testé, les  chercheurs  ne  disposent  pas  de  suffisamment  d’informations pour  dire  s’il  s’agit  d’un  véritable  effet  secondaire  ou  d’une  simple coïncidence  malheureuse.

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

L’une  des  options  consiste  à  soumettre chaque  participant  présentant  un  problème  de  santé  pendant l’essai  à  une  série  d’examens  médicaux  approfondis  afin  de découvrir  les  liens  possibles  avec  le  vaccin  expérimental.  Cette stratégie  n’est  toutefois  ni  réalisable  ni  économique

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

Dans un ECR, les sujets sont divisés en deux groupes[4]: le  groupe expérimental,  qui  reçoit  le  vaccin  testé,  et  un   groupe  de  contrôle, qui reçoit un vaccin factice ou existant (dont le profil d’efficacité et de sécurité est bien connu). Les sujets sont répartis au hasard entre les deux groupes avant le début de l’essai, afin de s’assurer que les groupes  sont  presque  identiques  pour  toutes  les  caractéristiques pertinentes  (âge,  sexe,  zone  de  résidence,  statut  démographique, etc.).  L’expression   en aveugle  signifie  que  les  sujets  de  l’essai  ne savent pas dans quel groupe ils se trouvent et ne savent donc pas s’ils  ont  reçu  le  composé  testé  ou  le  composé  factice.  Dans  un essai   en  double  aveugle,  les  chercheurs  non  plus  ne  savent  pas quels  sujets  appartiennent  à  quel  groupe

L’essai contrôlé randomisé (ECR)

les  ECR  sont  largement considérés  comme  l’«étalon-or»  de  l’industrie.  La  répartition aléatoire  des  sujets  dans  les  groupes  expérimental  et  de  contrôle, ainsi que la réduction des biais potentiels par le recours au double aveugle,  favorisent  une  comparaison  fiable  et  significative  des données  desdits  groupes

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

En  raison  de  la  qualité  et  de  la  fiabilité  élevées  des  ECR,  ils constituent  la  méthode  désignée  par  les  organismes  de réglementation  (et  acceptée  par  l’industrie  pharmaceutique)  pour évaluer  l’efficacité  et  l’innocuité  des  vaccins  dans  les  essais cliniques de phase 3

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

si  un traitement éprouvé existe déjà, il peut être contraire à l’éthique d’en priver  les  sujets  du  groupe  de  contrôle.  Par  exemple,  dans  les essais de nouveaux médicaments contre le cancer, il est considéré comme  contraire  à  l’éthique  d’empêcher  les  sujets  du  groupe  de contrôle  de  recevoir  un  médicament  existant  pour  leur  maladie. Dans  ce  scénario,  le  groupe  de  contrôle  reçoit  donc  le  traitement existant approuvé. Cette pratique est également la norme pour les vaccins, même si ces derniers sont utilisés à titre préventif (et non pour traiter une maladie existante) et administrés à des personnes en bonne santé

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

Lorsque  les  sujets  du  groupe  de  contrôle  reçoivent  un  placebo, une substance inerte dont on sait qu’elle ne provoque pas de forte fièvre,  on  suppose  que  l’incidence  de  forte  fièvre  enregistrée  pour ledit groupe représente le  taux de référence (ou  taux  de  base)  du phénomène.  Autrement  dit,  le  taux  de  référence  est  le  nombre  de sujets  qui  auraient  naturellement  une  forte  fièvre  indépendamment de  toute  intervention  dans  l’essai.

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

Le taux absolu ne peut pas  être  calculé  parce  que  le  groupe  de  contrôle  a  reçu  un composé  (le  vaccin  existant)  qui  n’est  pas  inerte  (neutre)  et  qui  a ses  propres  effets  secondaires

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

combien de cas auraient été signalés chez les sujets de  l’essai  s’ils  avaient  reçu  un  véritable  placebo?  L’essai  ne  peut répondre  à  cette  question

Le groupe de contrôle dans un essai clinique

Pour  déterminer  le  taux  réel  d’effets  indésirables  d’un  vaccin  de nouvelle  génération,  il  faut  procéder  à  un   essai  à  trois  bras,  en combinant  les  deux  méthodes  décrites  ci-dessus.  Dans  ce  type d’essai,  les  sujets  sont  répartis  au  hasard  entre  trois  groupes:  un groupe  expérimental  et  deux  groupes  de  contrôle.  Le  groupe expérimental reçoit le vaccin nouvelle génération, le premier groupe de contrôle reçoit le vaccin existant et le second groupe de contrôle reçoit  un  placebo  inerte.  Cette  conception  d’essai  est  considérée comme  étant  d’excellente  qualité,  car  elle  mesure  à  la  fois  le  taux absolu d’événements indésirables (en comparant le nouveau vaccin au  placebo)  et  le  taux   relatif  (en  comparant  le  nouveau  vaccin  au vaccin  existant)

Le groupe de contrôle externe

ProQuad  était  testé  cliniquement  par  rapport  au  ROR  original  et présentait  un  profil  d’innocuité  similaire,  pourrions-nous  supposer qu’il  est  sûr  simplement  parce  que  le  vaccin  de  son  grand-père  a été  jugé  sûr  il  y  a  50  ans?  Les  vaccins  ROR  sont  généralement administrés  au  cours  de  la  deuxième  année  de  vie,  après  que  la plupart  des  vaccins  prévus  pour  les  nourrissons  ont  déjà  été administrés.

Le groupe de contrôle externe

Si, par hypothèse, le risque d’effets secondaires nocifs du  ROR  était  lié  à  la  charge  des  vaccins  administrés précédemment, nous ne pourrions pas reconnaître automatiquement  l’innocuité  actuelle  du  ROR  original.  N’oublions pas que le ROR a été testé pour la première fois à une époque où le calendrier vaccinal ne comportait que deux autres vaccins

Le groupe de contrôle externe

Mais  l’évolution  du  calendrier vaccinal  n’est  qu’un  aspect  de  l’environnement  pouvant  affecter  la sécurité  d’un  vaccin  donné.  D’autres  facteurs,  tels  que  l’exposition aux produits chimiques, les changements de régime alimentaire, la pollution  atmosphérique,  les  radiations,  etc.  peuvent  également jouer  un  rôle.  P

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Il  n’y  a  aucune  explication  logique  à  la  pratique  généralisée consistant à administrer des composés bioactifs à des groupes de contrôle dans les essais de nouveaux vaccins, si ce n’est la volonté de  dissimuler  le  taux  réel  d’effets  indésirables  de  ces  nouveaux vaccins. Dans un ECR, comparer un nouveau vaccin à un placebo est  l’option  la  plus  simple,  la  plus  sûre,  la  moins  chère  et  la  plus fiable. La solution saline (eau salée stérilisée), par exemple, est un composé sûr, fiable, largement disponible et peu coûteux – a fortiori lorsqu’on  la  compare  à  un  vaccin.  Comme  elle  ne  provoque  pas d’effets  indésirables  importants  et  ne  produit  pas  d’anticorps spécifiques  à  une  maladie,  elle  constitue  une  base  de  référence fiable  pour  les  tests  d’innocuité  et  d’efficacité,  et  est  donc  idéale dans  le  cadre  de  groupes  de  contrôle.  Le  calcul  du  taux  réel d’effets  indésirables  du  vaccin  testé  devient  alors  simple  et  direct. Toutefois, malgré ses avantages évidents en tant que placebo, les fabricants  de  vaccins  préfèrent  ne  pas  utiliser  de  solution  saline dans les essais, et la raison doit à présent vous sembler évidente.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTCa): Le vaccin DTCa est administré en diverses combinaisons – avec ou sans les composants inactivés de la polio, de la bactérie Hib et de l’hépatite B – et est fabriqué par deux sociétés: GlaxoSmithKline (GSK) et Sanofi Pasteur.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le  vaccin  Pediarix  de  GSK  protège  contre  cinq  maladies:  la diphtérie,  le  tétanos,  la  coqueluche,  l’hépatite  B  et  la  polio

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

GSK  produit  également  un  vaccin  4-en-1  appelé  Kinrix,  qui  est identique au Pediarix susmentionné, à la différence qu’il ne contient pas le composant hépatite B. Or, dans le plus grand essai clinique de  ce  vaccin,  le  groupe  de  contrôle  a  reçu  les  vaccins  Infanrix  et IPOL (polio). Tous les sujets de l’essai ont également reçu en même temps  une  dose  du  vaccin  ROR.  L’imprimé  ne  mentionne  aucun essai impliquant un groupe de contrôle placebo

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

comment  le  vaccin  Infanrix  susmentionné  a-t-il  été  testé? L’innocuité  de  ce  vaccin,  qui  comprend  des  composants diphtériques, tétaniques et coquelucheux acellulaires, a été évaluée dans  le  cadre  d’un  essai  clinique  par  rapport  à  un  groupe  de contrôle  ayant  reçu  le  vaccin  DTC  (l’ancienne  version coquelucheuse  à  cellules  entières),  et  dans  un  autre  essai  sans groupe de contrôle

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Qu’en est-il du vaccin DTC ancienne génération? À quels tests de sécurité  a-t-il  été  soumis?  Bien  que  l’on  sache  que  ce  vaccin  a provoqué  de  graves  effets  secondaires  chez  les  nourrissons  (il  a pour cette raison été remplacé par le nouveau vaccin DTCa à la fin des années 1990)22, il n’a jamais été testé dans le cadre d’un essai clinique moderne dans lequel le groupe de contrôle aurait reçu un véritable  placebo

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

En résumé, l’innocuité des vaccins 5-en-1 et 4-en-1 de GSK a été évaluée par rapport au vaccin trivalent (DTCa), qui a elle-même été évaluée  par  rapport  au  vaccin  ancienne  génération  (DTC),  dont l’innocuité n’a jamais été évaluée dans le cadre d’un ECR avec un groupe  de  contrôle  placebo.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

une  importante  étude  menée  en  Suède  au  début  des années 1990 a comparé quatre vaccins différents liés au DTC et a révélé  que  des  événements  indésirables  graves  –  convulsions, événements  mettant  la  vie  en  danger,  apparition  de  maladies chroniques  et  autres  –  étaient  survenus  chez  environ  1  personne vaccinée  sur  200.  Des  effets  indésirables  classés  comme «interdisant  toute  vaccination  future»  ont  été  signalés  pour  1 personne  vaccinée  sur  100,  et  environ  1  sujet  sur  22  a  été hospitalisé30. Cependant, comme les taux pour les vaccins nouvelle génération  (DTCa)  étaient  similaires  à  ceux  des  vaccins  ancienne génération (DTC), les nouveaux vaccins ont reçu le feu vert.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

La  conclusion  est  qu’aucun  des  nombreux  produits  de  l’une  ou l’autre des gammes de vaccins DTCa administrés couramment aux États-Unis n’a fait l’objet d’un test de sécurité dans un essai clinique comportant un groupe de contrôle ayant reçu un placebo

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le vaccin antipoliomyélitique (VPI): À l’instar du vaccin Hib, le vaccin antipoliomyélitique inactivé est administré soit comme un composant des vaccins combinés DTCa (vus  précédemment),  soit  comme  un  vaccin  distinct.  Le  vaccin IPOL, de Sanofi Pasteur, est la seule marque actuellement autorisée et  utilisée  aux  États-Unis.  Sa  notice  ne  mentionne  aucun  ECR réalisé  avant  son  homologation34.  Le  vaccin  n’a-t-il  pas  été  testé cliniquement avant d’être ajouté au calendrier vaccinal étasunien au début des années 1990? Eh bien, non. Selon un document publié par la FDA en 2018 suite à  une  demande  fondée  sur  la  loi  sur  la  liberté  d’information ( Freedom of Information Act –  FOIA), le vaccin a fait l’objet de deux essais  cliniques.  Cependant,  ces  essais  ne  répondent  pas  aux exigences actuelles d’un essai contrôlé randomisé de phase 3

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le premier  essai,  qui  a  été  mené  entre  1980  et  1983,  ne  comprenait que 371 sujets dans le groupe expérimental de l’IPOL, et environ le même nombre dans le groupe de contrôle qui – cela ne devrait pas vous  surprendre  à  présent  –  a  reçu  le  vaccin  antipoliomyélitique oral (VPO). Le VPO, fabriqué par Lederle, était le seul vaccin contre la polio autorisé aux États-Unis à l’époque. En outre, tous les sujets de l’essai ont reçu le vaccin DTC. L’essai était contrôlé, randomisé et peut-être en aveugle (bien que les documents d’homologation ne le  mentionnent  pas  explicitement),  mais  il  n’a  clairement  pas impliqué  un  placebo.  Le  deuxième  essai,  mené  à  Buffalo,  dans l’État de New York, à la fin des années 1980, a recruté 114 enfants qui ont subi une série de trois vaccinations avec soit le VPI, soit le VPO,  soit  une  combinaison  des  deux.  La  plupart  des  enfants  ont également  reçu  le  vaccin  DTC.  Cet  essai  n’était  ni  contrôlé,  ni randomisé, ni en aveugle

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

.  Il  n’y  a  manifestement  aucune  documentation publique  sur  les  essais  cliniques  réalisés  avant  ou  après l’homologation  du  vaccin  de  Lederle,  introduit  aux  États-Unis  au début des années 1960.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le vaccin Prevnar: La  marque  de  vaccin  Prevnar  protège  contre  plusieurs  souches de  la  bactérie  pneumocoque,  qui  peut  causer  la  pneumonie.  Le vaccin  Prevnar-13  protège  contre  13  souches  bactériennes  et  est utilisé  en  routine  aux  États-Unis  depuis  2010[19].  Il  a  remplacé  le vaccin  ancienne  génération  appelé  Prevnar,  qui  avait  été  introduit en 2000 et protégeait contre 7 souches bactériennes.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

La notice du vaccin révèle qu’il a été comparé à son prédécesseur,  le  Prevnar36.  Lors  de  ces  essais,  des  événements indésirables graves ont été signalés chez 1 nourrisson sur 12 ayant reçu le Prevnar-13 (8,2% des sujets) et un peu moins souvent chez les  sujets  ayant  reçu  le  Prevnar  (7,2%)

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Mais  combien  de  bébés ayant  participé  à  l’essai  auraient  subi  des  événements  médicaux graves s’ils n’avaient pas été vaccinés du tout? Il est impossible de répondre  à  cette  question  car  les  essais  du  Prevnar-13  n’ont  pas inclus de groupe de contrôle avec placebo.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Avant  son  approbation,  le  vaccin  Prevnar  avait  fait  l’objet  d’un vaste essai clinique aux États-Unis. Au cours de ce dernier, environ 17.000  nourrissons  avaient  reçu  le  vaccin  Prevnar  et  un  nombre similaire  de  sujets  du  groupe  de  contrôle  avaient  reçu  un  vaccin contre  la  bactérie  méningocoque38.  Il  ressort  d’un  examen  de l’article  scientifique  rapportant  les  résultats  de  l’essai  qu’environ 1.000  sujets  au  total  avaient  été  hospitalisés  (environ  1  nourrisson sur  35)  et  qu’environ  1  sur  16  avait  été  admis  aux  urgences  dans les 30 jours suivant l’administration du vaccin39.  En  plus  du  vaccin Prevnar ou méningocoque, tous les sujets de l’essai avaient reçu en même temps des vaccins DTC ou DTCa. (Il convient de noter que l’administration  d’un  autre  vaccin  en  même  temps  que  le  vaccin testé  et  que  le  vaccin  du  groupe  de  contrôle  obscurcit  davantage les résultats, car il est impossible de déterminer quels événements indésirables sont dus à quel(s) vaccin(s).)

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Enfin, qu’en est-il du vaccin contre le méningocoque reçu par les sujets du groupe de contrôle? En 1998, l’année où l’essai a eu lieu, il  n’existait  aucune  alternative  au  vaccin  Prevnar.  Il  n’y  avait  donc aucune raison éthique de ne pas donner au groupe de contrôle une injection  saline  inerte.  Pourtant,  à  la  place,  le  fabricant  a  choisi d’administrer au groupe de contrôle le vaccin anti- méningococcique,  malgré  le  fait  qu’il  n’avait  pas  encore  été approuvé par la FDA et qu’il était encore «expérimental»40. Pourquoi le  fabricant,  ainsi  que  la  FDA  et  d’autres  organismes d’homologation, ont-ils préféré utiliser un vaccin expérimental plutôt que  l’alternative  sûre,  économique,  pratique  et  éthique  qu’est  le placebo salin? Il ne peut y avoir qu’une seule réponse: pour cacher le véritable taux d’effets indésirables du Prevnar

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Le vaccin contre l’hépatite B: L’Engerix-B est un vaccin contre l’hépatite B, fabriqué par GSK et administré  systématiquement  aux  nourrissons  étasuniens[20].

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

En  résumé,  l’innocuité  des  trois  vaccins  contre  l’hépatite  B administrés couramment aux nouveau-nés n’a pas été évaluée dans le cadre d’un seul essai clinique contrôlé et randomisé dans lequel un groupe de contrôle aurait reçu un placebo.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Merck fabrique un vaccin contre la varicelle à dose unique appelé Varivax. La section sécurité de sa notice mentionne une «étude en double  aveugle,  contrôlée  par  placebo»  sur  914  enfants  et adolescents en bonne santé, dans laquelle seuls deux symptômes légers (douleur et rougeur au point d’injection) «sont apparus à un taux  significativement  plus  élevé  chez  les  personnes  ayant  reçu  le vaccin  que  chez  celles  ayant  reçu  le  placebo»49.  Cela  signifie-t-il qu’un  véritable  placebo  a  été  utilisé  dans  cet  essai?  Certainement pas. Le document décrivant l’étude révèle que le soi-disant placebo administré au groupe de contrôle était en fait le vaccin expérimental dont le composant viral avait été retiré

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

Les  deux  vaccins  contre  la  rougeole,  les  oreillons  et  la  rubéole autorisés aux États-Unis[24] sont un vaccin 3-en-1 appelé MMR II et un  vaccin  4-en-1  (rougeole,  oreillons,  rubéole  et  varicelle)  appelé ProQuad. Les deux sont fabriqués par Merck.

Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?

La  notice  qui  accompagne  le  MMR  II  ne  mentionne  aucun  test d’innocuité53.  Comme  pour  le  vaccin  antipoliomyélitique  (IPOL) évoqué plus haut, une demande présentée en vertu de la loi sur la liberté d’information a révélé que le vaccin a été testé au milieu des années  1970  dans  le  cadre  de  huit  petits  essais  cliniques54.  Or, dans tous ces essais, les groupes de contrôle ont reçu soit l’ancien vaccin  (le  MMR),  soit  un  vaccin  contre  la  rougeole  et  la  rubéole (RR),  soit  une  dose  unique  du  vaccin  contre  la  rubéole.

Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?

De  toute  évidence,  l’innocuité  de  la  gamme  de  vaccins  ROR, comme celle des autres vaccins du programme de vaccination des enfants  aux  États-Unis,  a  été  évaluée  selon  la  règle  de  facto  de l’industrie: «des tortues jusqu’en bas».

Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?

le  taux  réel  d’effets  indésirables des  vaccins  infantiles  de  routine  est  presque  inconnu;  par conséquent, il n’existe aucune base scientifique pour affirmer qu’ils sont sûrs.

Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?

Le fait que nous ne sachions pas dans quelle mesure les vaccins pour  enfants  nuisent  aux  enfants  qui  les  reçoivent  jette  une  ombre sur  la  légitimité  des  programmes  de  vaccination  dans  le  monde entier

Les essais cliniques des vaccins contre le rotavirus

Il  ressort  d’un  des  documents  d’homologation  soumis  à  la  FDA par  GSK58  que  le  placebo  reçu  par  le  groupe  de  contrôle  dans l’essai  principal  du  Rotarix  (qui  comptait  environ  63.000 nourrissons)  n’était  rien  d’autre  que  le  vaccin  testé  sans  son composant  antigénique[29].  Ce  composé,  le  vaccin  sans  antigène, était  bien  adapté  pour  tester  l’efficacité  du  vaccin  car  il  ne  produit pas  d’anticorps  antirotavirus.  Cependant,  en  ce  qui  concerne l’innocuité, c’est une toute autre paire de manches: le vaccin sans antigène  est  un  composé  potentiellement  puissant  dont  les  effets secondaires  sont  susceptibles  d’être  très  similaires  à  ceux  du vaccin testé.

Des essais contraires à l’éthique

En  résumé,  des  dizaines  de  milliers  de  nourrissons  ont  reçu  un composé  totalement  inutile,  dont  l’innocuité  était  inconnue  et  dont les effets secondaires pouvaient être (et ont probablement été dans certains  cas)  graves  et  permanents.  Ainsi,  les  essais  cliniques  de phase  3  du  vaccin  contre  le  rotavirus  constituent  des  violations caractérisées de la déontologie médicale. Cette  violation  éhontée  de  l’éthique  et  de  la  morale  est  mise  en évidence  par  le  fait  qu’il  n’y  avait  aucune  raison  scientifique d’administrer le vaccin sans antigène au groupe de contrôle, si ce n’est  une  intention  malveillante  de  dissimuler  le  véritable  taux d’effets  indésirables  du  vaccin  expérimental.

Des essais contraires à l’éthique

La  manière  dont  les  essais  du  vaccin  contre  le  rotavirus  ont  été menés  soulève  de  graves  questions  qui  ne  doivent  pas  être dirigées uniquement vers les fabricants des vaccins. Le processus d’homologation des vaccins est supervisé par la FDA, or c’est elle qui  a  approuvé  ces  essais

Des essais contraires à l’éthique

Le  vaccin  a  également  reçu l’approbation  du  CDC  et  d’autres  autorités  sanitaires  dans  le monde,  alors  que  les  essais  préalables  à  son  homologation  ont inutilement mis en danger des dizaines de milliers d’enfants et ont pu  causer  des  dommages  graves  à  des  centaines  d’autres,  ainsi que des dizaines de décès inutiles.

Contre-arguments

Dans  ce  chapitre,  nous  ne  disons  pas  que les  vaccins  en  général  ne  sont  jamais  testés  par  rapport  à  un placebo  dans  le  processus  d’homologation  avant  autorisation  de mise  sur  le  marché.  Ce  que  nous  disons,  c’est  que  ce  sont  les vaccins pour enfants recommandés par le CDC qui n’ont jamais été testés  par  rapport  à  un  placebo

Le rapport 2011 de l’IOM

La  recherche  scientifique  sur  les  mécanismes  qui  sous-tendent les  effets  indésirables  des  vaccins  devrait  porter,  entre  autres,  sur (1) les effets des ingrédients des vaccins (tels que les adjuvants à base d’aluminium) sur l’organisme; (2) les interactions biochimiques entre les composants des vaccins; (3) les interactions biochimiques entre  plusieurs  vaccins  administrés  en  même  temps;  (4)  les caractéristiques  génétiques  pouvant  aggraver  la  vulnérabilité  aux lésions  vaccinales;  et  (5)  les  états  de  santé  permanents  ou transitoires  pouvant  aggraver  la  vulnérabilité  aux  lésions

Le rapport 2011 de l’IOM

L’absence  de  recherche  fondamentale  dans  ce  domaine  est particulièrement  alarmante,  car  la  science  médicale  actuelle  ne parvient même pas à identifier la source de la plupart des maladies et syndromes graves signalés après la vaccination, et encore moins à  les  guérir

Le rapport 2011 de l’IOM

C’est  le  cas  de  l’EMAD20,  de  la  névrite  optique21,  du syndrome de Guillain-Barré22, de la myélite transverse23, du lupus24, des  vascularites25,  du  diabète  juvénile  (type  1)26,  de  l’autisme,  du TDAH et de nombreuses autres affections

Le rapport 2011 de l’IOM

Sa conclusion selon laquelle  les  aspects  biomédicaux  des  affections  post-vaccinales sont  rarement  étudiés  contraste  fortement  avec  les  assurances constantes des autorités médicales selon lesquelles la sécurité des vaccins fait l’objet de recherches approfondies. Mais au lieu de tirer la  sonnette  d’alarme  comme  cela  s’imposait,  le  comité  a  choisi  de donner le «feu vert»

Le rapport 2011 de l’IOM

Les  membres  du  comité  de  l’IOM  savaient  que  «l’absence  de preuves  n’est  pas  une  preuve  d’absence»

Le rapport 2011 de l’IOM

ils  ont  quand même acquitté les vaccins en se basant sur l’argument du manque de  preuves

Le lien de causalité manquant

Comme l’illustre terriblement l’histoire du petit Isaac au début de ce  chapitre,  l’absence  de  données  scientifiques  solides  sur  les effets  indésirables  potentiels  des  vaccins  a  des  conséquences graves  et  souvent  tragiques.  En  l’absence  de  base  scientifique,  il n’y  a  aucun  moyen  pratique  d’établir  un  lien  de  causalité  entre  les vaccinations  et  la  myriade  d’événements  indésirables  qui s’ensuivent souvent sur la santé. Cela signifie que l’idée même d’un lien de causalité est exclue du débat sur les vaccins, ce qui réduit considérablement la probabilité qu’un tel lien soit un jour suspecté, étudié ou diagnostiqué

Le lien de causalité manquant

Le  manque  de  données  scientifiques  solides  éclairant  le mécanisme  des  effets  indésirables  de  la  vaccination  présente  un autre inconvénient majeur: il permet aux chercheurs qui mènent des essais  cliniques  de  décider  arbitrairement  si  un  événement indésirable  particulier  observé  dans  l’essai  est  lié  ou  non  au vaccin29. Ainsi, d’un trait de plume, les chercheurs peuvent éliminer des  catégories  entières  d’événements  indésirables  potentiellement causés par le vaccin testé

La boîte à outils vide

Les  grandes  lacunes  dans  les  connaissances  médicales  sur  les effets  indésirables  des  vaccins  rendent  la  pratique  quotidienne  de la  médecine  beaucoup  plus  difficile,  ce  qui  peut  avoir  des conséquences  désastreuses  pour  des  patients  comme  Isaac.  Par exemple,  les  pédiatres  ne  peuvent  pas  prédire  si  un  nourrisson donné sera affecté négativement par tel ou tel vaccin, ni la gravité de  la  blessure.  Ils  ne  peuvent  pas  prendre  de  décisions  éclairées sur les futures vaccinations des nourrissons qui ont déjà été blessés par un ou plusieurs vaccins. Ils ne peuvent pas tester la sensibilité d’un enfant à la plupart des ingrédients d’un vaccin. Ils ne peuvent pas  non  plus  recommander  une  marque  particulière  de  vaccin plutôt  qu’une  autre,  un  calendrier  de  vaccination  plus  sûr  ou  des combinaisons spécifiques à éviter.

Contre-arguments

La boîte à outils vide favorise également le respect du calendrier vaccinal  recommandé.  Étant  donné  que  le  milieu  dans  lequel évoluent  les  professionnels  de  santé  valorise  les  taux  de vaccination  élevés  tout  en  insistant  sur  la  rareté  des  événements indésirables  graves,  il  est  peu  probable  que  le  médecin  moyen s’écarte  du  calendrier  officiel.  En  l’absence  d’outils  médicaux pratiques  permettant  d’anticiper  ou  de  confirmer  les  dommages causés par les vaccins, les médecins sont livrés à eux-mêmes

Contre-arguments

«Les  effets  indésirables  des  vaccins  sont  très  rares.  Les  étudier biologiquement  n’est  donc  pas  une  priorité.»  –  Premièrement,  c’est un  exemple  de  pensée  circulaire

Contre-arguments

les  lésions  dues  aux  vaccins  sont  rarement  signalées  parce que  la  recherche  fondamentale  fait  défaut.  En  fait,  tant  que  cette recherche  fera  défaut,  l’affirmation  selon  laquelle  les  effets indésirables  des  vaccins  sont  «rares»  sera  scientifiquement infondée

CHAPITRE 3

Les  caractéristiques  personnelles  telles  que  le  patrimoine génétique,  l’état  de  santé  au  moment  de  la  vaccination,  les habitudes alimentaires, la prise de médicaments et le statut socioéconomique  peuvent  en  effet  varier  beaucoup  plus  que  celles  de l’échantillon  de  population  relativement  petit  d’un  essai  clinique contrôlé

Le VAERS

Par  exemple,  un  enfant  peut s’avérer  allergique  à  un  composant  du  vaccin,  ou  un  vaccin  peut avoir  une  action  croisée  avec  un  médicament  pris  par  l’enfant

Le VAERS

En outre, les événements indésirables signalés à de faibles taux dans les  essais  cliniques  peuvent  s’avérer  plus  fréquents  dans  la population  générale  ou  dans  des  sous-populations  spécifiques2

Le VAERS

C’est  pourquoi  tous  les  acteurs  impliqués  dans  le  développement, l’homologation  et  la  distribution  des  vaccins  conviennent  que  la sécurité des nouveaux vaccins doit être étroitement surveillée après leur mise sur le marché[47

Le VAERS

Le  présent  chapitre  traite  donc  des systèmes  de  signalement  des  effets  indésirables  des  vaccins  et examine  dans  quelle  mesure,  le  cas  échéant,  ils  atteignent  leurs objectifs affichés

Résumé

le taux  de  signalement  du  système  est  très  faible,  estimé  entre  1  et 10% du taux réel. En outre, le contenu des signalements n’est pas vérifié  et  le  personnel  du  système  n’en  assure  pas  le  suivi.  Par conséquent, le système ne peut pas fournir d’estimations fiables de l’ampleur  réelle  des  effets  indésirables  des  vaccins

Résumé

De  plus, comme  les  taux  du  système  ne  peuvent  pas  être  comparés  de manière significative aux taux de référence de la population ou aux taux observés dans les essais cliniques des vaccins, il ne peut pas produire  d’avertissements  fiables  sur  les  effets  indésirables inhabituels de tel ou tel vaccin.

Résumé

les autorités sanitaires ont l’air tout à fait à l’aise avec des systèmes de signalement défectueux et peu fiables par nature, dont  les  données  ne  peuvent  pas  être  utilisées  pour  remettre  en question leur message «Les vaccins sont sûrs!»

Parlez-en à votre médecin:

blocage inexplicable par le CDC d’un projet qui était financé par le  gouvernement  pour  améliorer  le  VAERS.  Néanmoins,  ces agences  essaient  de  jouer  sur  les  deux  tableaux  en  exploitant  les données  peu  fiables  et  insuffisamment  signalées  du  VAERS  pour bricoler  des  études  trompeuses  et  scientifiquement  douteuses  qui soutiennent  leur  affirmation  selon  laquelle  les  effets  indésirables sont  extrêmement  rares

Résumé

Les  études  épidémiologiques  sont  l’outil  de  prédilection  des autorités  sanitaires  et  des  laboratoires  pharmaceutiques  pour maintenir un verni scientifique sur la sécurité des vaccins. Elles sont bon marché, relativement simples à mener, et surtout leurs résultats sont facilement manipulables

Résumé

Les cinq études examinées dans ce chapitre illustrent quelques-unes des nombreuses manœuvres utilisées par les chercheurs pour manipuler les résultats des études épidémiologiques:

Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés

De  même, aucune étude VU n’a été menée sur le cancer, l’asthme, le diabète, les troubles de l’apprentissage, le TDAH, l’épilepsie, la maladie de Crohn et bien d’autres maladies qui affectent la vie, nonobstant que toutes ces maladies soient devenues de plus en plus courantes au cours  des  dernières  décennies

Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés

Le  programme  de  vaccination  étasunien  s’est  construit  couche par  couche  au  cours  des  soixante-dix  dernières  années.  Jusqu’au milieu  du  XXe  siècle,  un  seul  vaccin  était  largement  distribué  aux États-Unis:  le  vaccin  antivariolique.  À  la  fin  des  années  1940,  le vaccin  contre  la  diphtérie,  le  tétanos  et  la  coqueluche  (DTC)  est devenu populaire, et au milieu des années 1950 le vaccin contre la polio  a  été  introduit  (le  premier  vaccin  à  faire  l’objet  d’une campagne nationale

Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés

Chaque  nouveau  vaccin  qui  a  été  ajouté  au  calendrier  au  cours des  dernières  décennies  a  été  préalablement  testé  dans  le  cadre d’une  série  d’essais  cliniques.  En  revanche,  l’impact  global  sur  la santé  de  l’administration  systématique  d’un  nombre  toujours croissant  de  vaccins  aux  nourrissons  étasuniens  n’a  jamais  été étudié. En d’autres termes, la question fondamentale qui préoccupe tout  parent  s’interrogeant  sur  les  vaccins  –  «Mon  enfant  sera-t-il mieux s’il est vacciné, partiellement vacciné ou non vacciné?» – n’a jamais  reçu  de  réponse  satisfaisante  de  la  part  de  la  science.

Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés

Aucune  étude  comparant  la  santé  globale  des  enfants  vaccinés  à celle  des  enfants  non  vaccinés  n’a  jamais  été  réalisée  par l’establishment médical.

Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés

le  mantra  des  autorités  sanitaires,  à  savoir  que  «les vaccins ont fait l’objet d’études approfondies et détaillées et se sont révélés  sûrs  et  efficaces»,  n’a  pas  été  démontré.  Il  est  tout  à  fait possible  que  les  avantages  potentiels  du  programme  de vaccination  (taux  plus  faibles  des  maladies  évitables  par  la vaccination)  soient  contrebalancés  par  ses  coûts  (incidence  plus élevée  des  maladies  chroniques  et  autres  maladies  infectieuses).

Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU

Nombreux sont ceux qui pensent que les vaccins sont  le  principal  suspect  dans  la  récente  et  considérable augmentation des maladies chroniques chez les enfants, or seules des études VU permettraient de faire la lumière sur cette question

Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU

La réticence des autorités sanitaires à réaliser de telles études est d’autant plus étrange que la confiance du public dans les vaccins ne  cesse  de  décliner

Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU

Les  autorités  mettent  sans  arrêt  en  garde contre  les  conséquences  désastreuses  de  la  baisse  des  taux  de vaccination, mais elles refusent de mener la seule étude qui pourrait prouver  de  manière  indiscutable  les  avantages  du  programme  de vaccination  et  apaiser  les  inquiétudes  des  parents

CHAPITRE 7

certains  parents  ont  tendance  à échelonner les multiples vaccins prévus en un seul rendez-vous et à  les  étaler  dans  le  temps  afin  de  ne  pas  surcharger  le  système immunitaire  de  leur  enfant.  D’autres  souhaitent  parfois  reporter  les vaccins si leur enfant ne se sent pas bien. Ces comportements, qui sont  généralement  fondés  sur  l’intuition  et  le  bon  sens

Plusieurs vaccins en une seule visite

Les  professionnels  de santé,  tels  qu’ils  sont  dépeints  dans  le  dialogue  imaginaire  (mais réaliste)  du  début  du  chapitre,  ont  tendance  à  approuver  les vaccins  et  à  décourager  avec  véhémence  tout  écart  par  rapport aux  directives  officielles

Plusieurs vaccins en une seule visite

Selon le calendrier vaccinal étasunien, un nourrisson peut recevoir jusqu’à  9  vaccins  contre  13  maladies  différentes  au  cours  d’une seule visite chez le médecin1

Plusieurs vaccins en une seule visite

La  combinaison  de  plusieurs  vaccins  peut  potentiellement provoquer  des  effets  indésirables  graves  et  même  nuire  à l’efficacité  d’un  ou  plusieurs  des  vaccins.  Ce  n’est  pas fondamentalement  différent  de  la  nécessité  d’évaluer  l’action croisée  de  plusieurs  médicaments  thérapeutiques  administrés  en même  temps;  selon  diverses  études,  cette  action  croisée  est responsable  d’une  part  importante  des  effets  indésirables  des médicaments

Espacer les vaccinations

L’administration  simultanée  de  9  vaccins  contre  13  maladies augmenterait-elle  le  risque  de  troubles  neurologiques  ou  de maladies  auto-immunes?  Ni  le  CDC  ni  aucune  autre  agence  de santé  n’est  en  mesure  de  fournir  une  réponse  fiable  à  cette question. L’ineptie – ou peut-être la négligence – du CDC à ce sujet est aggravée par son incapacité à surveiller efficacement les effets indésirables de ces combinaisons de vaccins

Espacer les vaccinations

L’absence  de  données  scientifiques  prouvant  l’innocuité  des combinaisons  de  vaccins  recommandées  a  des  répercussions  sur une autre décision cruciale en matière de vaccination à laquelle de nombreux  parents  sont  confrontés:  faut-il  ou  non  espacer  les vaccinations?

Espacer les vaccinations

De  nombreux  parents  pensent  intuitivement  qu’il  est  plus  sain pour  leur  bébé  de  recevoir  une  injections  par  visite  plutôt  que plusieurs.  Cependant,  lorsqu’ils  expriment  ces  inquiétudes,  ils  se heurtent  généralement  à  une  déclaration  définitive  selon  laquelle l’espacement  des  injections  ne  présente  absolument  aucun avantage

L’étude Shneyer 2009

Les  infirmières  des  maternités  de  ce  district avaient  signalé  que  le  taux  d’événements  indésirables  après l’administration combinée des deux vaccins était considérablement plus  élevé  que  lorsque  les  bébés  recevaient  un  seul  vaccin  par visite

L’étude Shneyer 2009

Elena Shneyer et ses collègues9 de l’école de santé publique de l’université  d’Haïfa,  en  Israël,  ont  comparé  la  sécurité  de l’administration  simultanée  des  vaccins  ROR  et  pentavalent[109]  à celle  de  leur  administration  séparée[110].   Les  chercheurs  ont  lancé l’étude à la suite de signalements spontanés provenant d’un district de  santé  israélien

L’étude Shneyer 2009

Shneyer et ses collègues ont opté pour une étude prospective. Ils ont suivi 102 enfants ayant reçu les deux vaccins simultanément et 74  enfants  les  ayant  reçus  à  des  moments  différents11.  Le  taux d’événements indésirables dans le premier groupe s’est avéré être 50%  plus  élevé  que  dans  le  second12

10.000 vaccins en un jour

Cependant,  en  plus  de  l’antigène,  chaque vaccin contient de nombreuses autres substances puissantes dont les  effets  sur  l’organisme  ne  sont  pas  entièrement  compris  et  qui sont  donc  potentiellement  dangereuses.  Ainsi,  par  exemple,  le vaccin DTCa-VPI-Hib comprend la liste suivante d’ingrédients (outre les  antigènes  des  cinq  maladies  contre  lesquelles  le  vaccin protège):

10.000 vaccins en un jour

lactose, chlorure de sodium, adjuvant d’aluminium (sous forme de sels  d’aluminium),  Medium  199  (sous  forme  de  stabilisateur comprenant  des  acides  aminés,  des  sels  minéraux  et  des vitamines) et eau pour injection, formaldéhyde résiduel, polysorbate 80,  chlorure  de  potassium,  phosphate  disodique,  phosphate monopotassique,  glycine,  et  traces  de  sulfate  de  néomycine  et  de sulfate de polymyxine B

Vacciner un nourrisson ayant une maladie bénigne

Vacciner un nourrisson ayant une maladie «bénigne» (comme un rhume, une fièvre légère, un mal de ventre ou une otite[116]) est une autre  directive  de  vaccination  semblant  défier  le  bon  sens  pour certains parents. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il vaut mieux attendre  un  rétablissement  complet  avant  de  stresser  davantage l’enfant  avec  les  vaccins  prévus.  Ils  craignent  qu’une  série  de vaccins  n’exacerbe  la  maladie  de  l’enfant  ou  ne  provoque  des effets  indésirables  plus  graves  que  ceux  survenant  suite  à  la vaccination d’un enfant en pleine santé.

Parlez-en à votre médecin

chaque  vaccin  contient  un  certain  nombre  de substances  chimiques  et  biologiques  puissantes,  dont  certaines sont connues pour être toxiques ou cancérigènes.

Parlez-en à votre médecin

Une  étude  israélienne  a  révélé  que  l’administration  simultanée  de deux  vaccins  particuliers  (telle  que  recommandée  par  le  ministère israélien  de  la  Santé)  augmentait  de  50%  le  nombre  d’effets indésirables,  mais  cette  étude  a  été  ignorée  par  les  agences sanitaires  en  Israël,  aux  États-Unis  et  ailleurs

PARTIE II

Un  mythe  est  une  histoire  à  moitié  vraie  dont  le  but  principal  est d’inculquer  des  croyances  et  des  valeurs  communes  à  un  groupe de  personnes.  L’homme  a  utilisé  les  mythes  à  des  fins  sociales pendant  des  milliers  d’années,  et  aujourd’hui  encore  ils  jouent  un rôle central dans la vie publique.

PARTIE II

À  l’instar  d’autres  instances  gouvernementales  contemporaines, l’establishment  médical  n’hésite  pas  à  entretenir  et  à  diffuser  des mythes qui servent ses intérêts. L’un d’eux a déjà été abordé dans la  première  partie  du  livre:  le  «mythe  de  la  science  pure».  Il  est utilisé par les autorités sanitaires pour persuader le grand public, en particulier  les  parents  «rebelles»,  d’accepter  comme  parole d’évangile  sa  science  trafiquée  de  la  sécurité  des  vaccins.

PARTIE II

L’intention  derrière  ce  mythe  est  d’établir  et  d’instiller  l’idée  que  la science  fonctionne  de  manière  objective  et  désintéressée,  et  que, puisqu’elle  est  de  loin  le  meilleur  outil  de  décision  à  notre disposition,  on  devrait  accepter  ses  décrets  concernant  l’efficacité et la sécurité des vaccins.

CHAPITRE 8

  La  vaccination  est  un  sujet  tellement  complexe  que  la personne lambda se contente de laisser les décisions relatives à la vaccination aux professionnels de santé qualifiés. Pourtant, malgré leur  manque  de  connaissances  précises  sur  le  sujet,  si  on  leur posait  la  question,  la  plupart  des  gens  proclameraient  tout  aussi probablement et avec véhémence que «les vaccins ont sauvé des millions de vies en éradiquant les terribles maladies du passé

CHAPITRE 8

L’idée  que  les  vaccins  ont  libéré  l’humanité  des  maladies mortelles  du  passé  est  profondément  ancrée  dans  notre conscience  collective.  En  grandissant,  nous  avons  tous  entendu parler de maladies infectieuses horribles qui ont tué des millions de personnes  tout  au  long  de  l’histoire  en  Europe  et  aux  États-Unis, mais  qui  ont  presque  entièrement  disparu  à  l’époque  moderne

CHAPITRE 8

grâce  aux  vaccins».  Il  s’agit  là  d’une  connaissance  aussi commune  que  possible.  Tout  le  monde  sait  que  c’est  grâce  à  la profession médicale et aux vaccins que nous vivons (relativement) sans maladie, n’est-ce pas?

CHAPITRE 8

Malheureusement, «tout le monde» se trompe

CHAPITRE 8

Les  preuves  historiques  découvertes  dans  la  seconde  moitié  du XXe siècle montrent, clairement et sans équivoque, que le récit des

CHAPITRE 8

«vaccins  qui  sauvent  des  vies»  est  largement  fictif.  Il  s’avère  que les  vaccins  n’ont  joué  qu’un  rôle  limité  dans  la  réduction  de  la charge des maladies infectieuses à l’époque moderne

Note

Pas de source?

La baisse de la mortalité due aux maladies infectieuses

En fait, l’histoire montre qu’au cours de la seconde moitié du  XXe  siècle,  après  que  la  plupart  des  grandes  maladies infectieuses  du  XIXe  siècle  aient  presque  disparu,  les  enfants occidentaux  ont  connu  une  augmentation  constante  et  soutenue des maladies chroniques, parallèlement à l’utilisation croissante des vaccins.

TORTUES-ePub

la  contribution globale des vaccins à la réduction de la mortalité due aux maladies infectieuses  dans  la  Grande-Bretagne  du  XXe  siècle  n’a  été  que marginale.  La  baisse  cumulée  de  la  mortalité  due  à  ces  trois maladies  évitables  par  la  vaccination  –  la  coqueluche,  la  diphtérie et la rougeole – n’a représenté qu’environ 10% de la baisse globale de  la  mortalité  due  aux  maladies  infectieuses  au  cours  de  la période étudiée et, comme nous l’avons vu, seule une petite partie de cette baisse cumulée peut être attribuée aux vaccins17. Outre les vaccins  contre  ces  trois  maladies,  d’autres  vaccins  largement utilisés  au  cours  du  XXe  siècle  n’ont  eu  qu’un  impact  négligeable sur la baisse globale de la mortalité, comme le note McKeown. La mortalité  due  à  la  polio  et  au  tétanos  a  toujours  été  relativement faible, en raison de leur faible prévalence, tandis que les maladies courantes telles que la rubéole, les oreillons et la varicelle causaient rarement des décès

Résumé

Le  développement  rapide  des  grandes  villes  au  cours  du  XIXe siècle  a  créé  des  conditions  favorables  à  la  propagation  des maladies  infectieuses.  Les  rues  sales,  le  traitement  inadéquat  des eaux usées, les mauvaises conditions de vie, le manque d’aliments frais,  sains  et  variés,  la  méconnaissance  générale  du  rôle  de l’hygiène  dans  la  lutte  contre  la  propagation  des  maladies infectieuses  –  tous  ces  facteurs  dégradaient  la  santé  globale  des citadins et affaiblissaient leur résistance aux maladies infectieuses

Résumé

Les épidémies qui ont frappé les populations urbaines au milieu du XIXe siècle ont été suivies de réformes civiles visant à améliorer les conditions de vie et la santé publique. Des systèmes centralisés de gestion des eaux usées ont commencé à apparaître dans le dernier tiers  du  siècle.  Des  progrès  ont  été  faits  en  matière d’approvisionnement  en  eau  potable,  et  l’eau  courante  a  été progressivement introduite dans les foyers. Dans le même temps, le contenu nutritionnel des aliments consommés par les citadins s’est considérablement  amélioré  grâce  aux  nouvelles  technologies  de transport qui ont permis l’acheminement d’aliments frais venant de loin, ce tout au long de l’année. Suite aux grandes découvertes de la microbiologie à la fin du XIXe siècle, le rôle de l’hygiène dans la prévention  de  la  propagation  des  maladies  a  été  largement reconnu.  Cette  nouvelle  prise  de  conscience,  ainsi  que l’amélioration  progressive  des  conditions  de  vie  (logements  plus spacieux, meilleure conservation des aliments à la maison, etc.) ont également  contribué  à  réduire  la  morbidité  liée  aux  maladies infectieuses

Résumé

Ces  améliorations  des  conditions  de  vie  ont  entraîné  une  baisse spectaculaire de la mortalité due aux maladies infectieuses entre le milieu  du  XIXe  siècle  et  le  milieu  du  XXe  siècle,  ainsi  qu’une  forte diminution de la morbidité, au point que certaines d’entre elles ont presque  disparu.  Or,  les  médicaments  et  les  vaccins  efficaces  ne sont devenus disponibles que dans les années 1930 et 1940, alors que  la  baisse  de  la  mortalité  due  aux  maladies  infectieuses  avait déjà  en  grande  partie  eu  lieu.  Historiquement,  la  vaccination  a contribué  de  façon  marginale  à  la  réduction  de  la  mortalité  d’un petit  nombre  de  maladies,  qui  avaient  de  toute  façon  tendance  à baisser

Résumé

En termes de réduction de la morbidité,  les  vaccins  ont  apporté  une  contribution  plus significative,  mais  pas  primordiale

Résumé

Parallèlement  à  la  disparition  progressive  des  redoutables maladies  infectieuses  du  passé,  les  maladies  chroniques  ont commencé à apparaître dans les pays industrialisés du XXe siècle, à  des  taux  toujours  plus  élevés.  Une  augmentation  constante  de l’incidence  des  maladies  chroniques  chez  les  enfants  est documentée  aux  États-Unis  depuis  1960,  et  se  poursuit  encore, avec  des  conditions  chroniques  qui  étaient  autrefois  rares  et  qui deviennent alarmantes. Au XXIe siècle, alors que 1 enfant étasunien sur  12  est  handicapé  par  une  maladie  chronique  et  que  1  sur  4 prend  des  médicaments  pour  une  maladie  chronique  (des  chiffres similaires  sont  rapportés  dans  d’autres  pays  occidentaux), l’«épidémie silencieuse» est devenue une menace majeure pour la santé des enfants et une charge économique énorme.

CHAPITRE 9

Parmi  les  mythes  fondateurs  de  la  vaccination,  l’immunité collective[148] est peut-être le plus important et le plus essentiel pour l’establishment  médical.  Les  politiques  de  vaccination  dans  les pays  du  monde  entier  sont  fondées,  tant  sur  le  plan  moral  que pratique,  sur  le  postulat  que  les  vaccins  procurent  une  immunité collective.  Ce  postulat  est  la  principale  justification  des  obligations vaccinales que certains pays ont imposées.

CHAPITRE 9

Qu’est-ce exactement que cette immunité collective que l’on prête aux  vaccins?  Quelles  sont  les  conditions  nécessaires  à  son existence? Quels vaccins la procurent? Et s’agit-il d’une justification morale  ou  pratique  valable  de  la  vaccination  obligatoire?  Ce chapitre apportera des réponses à toutes ces questions.

CHAPITRE 9

L’ immunité  collective   existe  donc  lorsqu’une  grande  proportion d’individus  (comme  Marc)  dans  une  population  est  immunisée contre  l’infection  par  un  agent  pathogène  particulier.  Dans  ce scénario, l’agent pathogène a du mal à passer d’un hôte humain à l’autre,  et  la  maladie  ne  se  propage  jamais.  Au  fil  du  temps,  elle peut  même  disparaître  complètement1

L’immunité naturelle

Jusqu’à présent, la discussion a utilisé le terme «immunité» sans préciser  comment  cette  immunité  s’acquiert.  Au  niveau  individuel, l’immunité contre les maladies peut être acquise soit naturellement soit  artificiellement  (par  la  vaccination).

Immunité collective et politique vaccinale

L’une  des  principales  considérations  influençant  la  politique  de santé  publique  est  l’équilibre  entre  le  bénéfice  attendu  d’une certaine  mesure  et  l’empiètement  potentiel  de  cette  mesure  sur  la liberté  individuelle.  Par  exemple,  il  existe  un  large  consensus scientifique  selon  lequel  la  consommation  de  sodas  a  des  effets néfastes sur la santé. Par conséquent, d’un point de vue sanitaire, il serait  tout  à  fait  justifié  d’interdire  complètement  leur  vente.

Immunité collective et politique vaccinale

Toutefois,  les  bénéfices  attendus  d’une  telle  interdiction  pour  la santé  doivent  être  mis  en  balance  avec  le  droit  des  personnes  à consommer  ce  qu’elles  souhaitent,  quels  qu’en  soient  les  risques pour leur santé.

Les fondements moraux de la vaccination obligatoire

Aujourd’hui,  les  autorités  sanitaires  du  monde  entier  partent  du principe  que  les  vaccins  procurent  une  immunité  collective  et  qu’il est  donc  dans  l’intérêt  général  –  et  moralement  juste  –  que  la vaccination soit gérée et encouragée par l’État

Modèle théorique et application pratique

Les  tentatives  des  chercheurs  pour  affiner  ces  modèles  afin  de mieux  simuler  la  réalité  n’ont  pas  été  couronnées  de  succès.  Par conséquent,  les  estimations  du  seuil  d’immunité  collective  pour chaque vaccin varient selon le modèle de calcul et les hypothèses utilisés.  Ainsi,  le  taux  de  couverture  vaccinale  requis  pour l’élimination de la rougeole varie entre 55 et 96% selon les études21, et  pour  la  diphtérie  entre  50  et  90%22.  Le  seuil  requis  pour  une réduction durable des anomalies congénitales dues à la rubéole se situe  entre  50  et  80%23.  Le  seuil  d’immunité  collective,  comme  le concluent les auteurs du chapitre qui traite de cette question dans le manuel canonique  Vaccines, n’est qu’une «estimation grossière»

Modèle théorique et application pratique

Malgré leur importance pour la politique vaccinale, les calculs du seuil  d’immunité  collective  reposent  sur  une  base  scientifique théorique plutôt sommaire. Des modèles mathématiques simplistes sont  utilisés,  appliquant  des  hypothèses  grossières  qui  ne parviennent pas à reproduire l’interaction complexe entre le vaccin et  la  maladie  dans  une  population.  Ainsi,  par  exemple,  la  plupart des  modèles  supposent  que  les  individus  sont  soit  totalement protégés  soit  totalement  non  protégés  contre  la  maladie,  ou  soit totalement protégés soit totalement non protégés contre l’infection, ou que les individus d’une population ou d’une sous-population ont tous  le  même  niveau  de  protection,  entre  autres  hypothèses irréalistes

Immunité collective et vaccins de routine

les  vaccins  qui n’empêchent  pas  l’infection  par  l’agent  pathogène  ne  peuvent  pas conférer une immunité collective

Immunité collective et vaccins de routine

Les  autorités  sanitaires  utilisent  fréquemment  et  largement l’expression  «immunité  collective»  pour  désigner  la  protection indirecte  fournie  par  les  vaccins.  Cependant,  leurs  publications officielles  précisent  rarement  voire  jamais  que  cette  immunité  est théoriquement  possible  pour  certains  vaccins  mais  pas  pour d’autres

Immunité collective et vaccins de routine

L’incidence du  tétanos  dans  les  pays  industrialisés  a  commencé  à  diminuer régulièrement  au  début  du  XXe  siècle.  Plusieurs  facteurs  y  ont contribué: l’exode rural massif, la disparition des chevaux des villes, le remplacement des chevaux par des machines dans l’agriculture, l’amélioration  du  traitement  des  blessures  et  l’utilisation d’antibiotiques. Aux États-Unis, en 1947, un an avant que le vaccin contre  le  tétanos  ne  soit  largement  utilisé,  la  morbidité  était  déjà assez  faible,  avec  0,39  cas  pour  100.000  habitants27.  Ce  taux  a continué à diminuer progressivement après l’introduction du vaccin.

Le vaccin contre la coqueluche

Jusqu’à l’étude  Warfel  2014,  on  pensait  généralement  que  le  vaccin protégeait l’individu contre l’infection par la bactérie et empêchait la transmission  à  d’autres  personnes.  En  fait,  certaines  directives officielles  de  vaccination  concernant  la  coqueluche  découlent directement de cette hypothèse. Or, les résultats de l’étude Warfel suggèrent  le  contraire:  même  si  elles  ne  contractent  pas  la coqueluche, les personnes vaccinées peuvent être porteuses de la bactérie  et  infecter  d’autres  personnes  pendant  des  semaines après  l’exposition

Le vaccin contre la coqueluche

Bien  que  les  conclusions  de  l’étude  Warfel  2014  aient  annulé certaines  recommandations  relatives  à  la  vaccination  contre  la coqueluche émises par les autorités sanitaires du monde entier en soulignant  les  lacunes  du  vaccin  contre  la  coqueluche  et  son  rôle dans la récente augmentation de la morbidité liée à la coqueluche, elles  n’ont  pas  surpris  ceux  qui  suivaient  la  recherche  sur  la coqueluche  depuis  quelques  décennies.  Des  études  antérieures avaient déjà suggéré que le vaccin contre la coqueluche ne génère pas d’immunité collective, et d’autres études avaient renforcé cette idée  en  démontrant  que  les  maladies  naturelles  conféraient  une immunité  individuelle  supérieure  à  celle  du  vaccin

Le vaccin contre la coqueluche

Par  exemple, Fine  et  Clarkson  avaient  examiné  les  modèles  d’épidémies  de coqueluche  au  Royaume-Uni  dans  les  années  1980  et  avaient constaté que l’intervalle entre les épidémies n’avait pas changé de manière  significative  après  l’introduction  du  vaccin.  Les  deux chercheurs  avaient  interprété  cela  comme  un  signe  que  le  vaccin réduit  la  morbidité  mais  n’empêche  pas  la  propagation  de  la bactérie47.

Le vaccin contre la coqueluche

Le   cocooning consiste  à  ce  que  les  membres  de  la  famille  immédiate  d’un nourrisson (y compris les parents, les grands-parents et les frères et sœurs)  soient  vaccinés  peu  avant  la  naissance  du  nourrisson,  en supposant  qu’ils  serviront  alors  de  bouclier  protecteur  contre l’infection par la bactérie de la coqueluche55. Cette directive, qui est actuellement observée dans de nombreux pays industrialisés, a été établie malgré l’absence de preuves solides que le vaccin offre une telle  protection

Le vaccin contre la coqueluche

Nos  données  […]  suggèrent  qu’il  est  peu  probable  que  le cocooning  soit  une  stratégie  efficace  pour  réduire  la  charge  de  la coqueluche chez les nourrissons.»56 En fait, les résultats de l’étude suggèrent  que  la  vaccination  des  membres  de  la  famille  contre  la coqueluche pourrait simplement augmenter le risque d’infection des nourrissons,  au  lieu  de  le  réduire

Le vaccin contre la diphtérie

La diphtérie est causée par une toxine sécrétée par la bactérie de la  diphtérie  ( Corynebacterium  diphtheriae).  Il  existe  différentes souches  de  la  bactérie,  dont  certaines  sécrètent  la  toxine  et d’autres  non.  Or,  seules  les  souches  qui  sécrètent  la  toxine provoquent  le  symptôme  classique:  la  formation  d’une  membrane épaisse dans la gorge du patient, état dangereux pouvant entraîner la  mort.  En  outre,  même  ces  souches  ne  peuvent  pas  sécréter  la toxine  si  les  patients  ne  sont  pas  carencés  en  fer60.  Les  souches sans  toxine  provoquent  une  maladie  plus  bénigne61.  Le  taux  de morbidité et de complications graves varie d’une épidémie à l’autre

Le vaccin contre la diphtérie

À l’instar du vaccin contre le tétanos, le vaccin contre la diphtérie ne protège  pas  contre  l’infection  par  la  bactérie,  mais  plutôt  contre  la toxine  qu’elle  peut  sécréter.  La  toxine  est  affaiblie  à  l’aide  de formaldéhyde  au  cours  du  processus  de  production  du  vaccin

Le vaccin contre la diphtérie

Le  vaccin  contre  la  diphtérie  est  un  traitement  prophylactique (préventif). Les personnes déjà malades, qu’elles soient vaccinées ou  non,  sont  traitées  avec  un  vaccin  passif  (antitoxine).  Le  vaccin passif est un sérum extrait d’animaux (généralement des chevaux) ayant  développé  une  résistance  à  la  toxine  diphtérique  et  dont  le sang contient donc des anticorps contre celle-ci67. L’injection de ce sérum à un patient diphtérique neutralise la toxine circulant dans le sang.  En  même  temps,  le  patient  est  placé  en  isolement  et  traité avec des antibiotiques afin de tuer la bactérie de la diphtérie, ce qui met fin à la production de la toxine et empêche la transmission de la maladie  à  d’autres  personnes.

Le vaccin contre la diphtérie

Avant  l’introduction  des antibiotiques  dans  le  traitement  standard  de  la  diphtérie,  de nombreux patients étaient porteurs de la bactérie pendant plusieurs semaines,  ce  qui  rendait  difficile  l’arrêt  de  la  propagation  de  la maladie

Le vaccin contre la diphtérie

En  plus  du  traitement  du  patient,  tous  les  contacts immédiats et les membres de la communauté qui sont porteurs de la  bactérie  sont  également  traités  avec  des  antibiotiques  et maintenus  en  isolement  afin  d’empêcher  la  propagation  de  la maladie. Des rappels de vaccins sont administrés «au besoin»

Le vaccin contre la diphtérie

Une  étude  a  révélé  que  des  souches  de  diphtérie  sécrétant  des toxines avaient circulé dans les écoles pendant de nombreux mois, alors  que  le  taux  de  vaccination,  comme  on  peut  s’y  attendre concernant  l’Union  soviétique,  était  de  100%,  et  qu’aucun  cas  de maladie  n’avait  été  enregistré.  Une  autre  étude  a  trouvé  des bactéries  sécrétant  des  toxines  dans  plusieurs  provinces soviétiques, bien que le taux de vaccination des enfants dépassait 97%.  «L’expérience  en  Russie  et  ailleurs»,  concluent  les chercheurs,  «suggère  que  la  circulation  est  susceptible  de continuer  dans  les  zones  moins  développées  économiquement, même avec de bons niveaux globaux de vaccination.

Le vaccin contre la grippe

Bien que le vaccin ait été largement utilisé  au  cours  des  soixante-dix  dernières  années,  les  arguments en faveur d’un effet d’immunité collective restent très faibles, car les résultats  obtenus  dans  plusieurs  pays  indiquent  le  contraire.  En l’absence de preuves scientifiques solides, on ne peut pas soutenir que le vaccin contre la diphtérie crée une immunité collective, ni se baser  sur  une  telle  affirmation  pour  définir  une  politique  de  santé publique.

Le vaccin contre l’hépatite B

Contrairement  aux  vaccins  contre  la  coqueluche  et  la  diphtérie, qui  ne  préviennent  pas  l’infection  par  l’agent  pathogène  de  la maladie  ni  sa  transmission  à  d’autres  personnes,  la  littérature médicale indique que le vaccin contre l’hépatite B offre une bonne protection contre la contraction du virus. Ainsi, le vaccin contribue à freiner  la  propagation  du  virus  et  génère  a  priori  un  effet  de protection  du  groupe.

Le vaccin contre l’hépatite B

Parmi les causes courantes d’infection par l’hépatite B décrites ci-dessus  (contact  sexuel,  aiguilles  contaminées,  accouchement d’une  mère  qui  en  est  porteuse  et  contact  quotidien  avec  un porteur),  seules  les  deux  dernières  sont  pertinentes  pour  les nourrissons  et  les  enfants.  L’infection  par  une  mère  qui  en  est porteuse est plus probable à la naissance (le virus infecte rarement l’utérus  et  ne  passe  pas  dans  le  lait  maternel121).  Un  enfant  vivant avec une mère porteuse de l’hépatite B pourrait théoriquement être infecté  par  l’utilisation  négligente  d’un  rasoir  ou  d’une  brosse  à dents, ou par le contact de son sang avec une plaie saignante de sa  mère122.  Pour  les  nourrissons  de  moins  de  1  an,  le  risque  de devenir un porteur chronique en cas d’infection accidentelle est très élevé  (environ  90%)  mais  diminue  fortement  par  la  suite  (environ 30%  chez  les  enfants  âgés  de  1  à  4  ans  et  environ  5%  chez  les adultes)123.  De  plus,  les  jeunes  enfants  infectés  par  le  virus  ne présentent  généralement  pas  de  symptômes  de  la  maladie  et  ne sont  pas  identifiés  comme  porteurs,  ce  qui,  en  théorie  du  moins, augmente le risque d’infecter d’autres enfants

Le vaccin contre l’hépatite B

Selon l’ouvrage  Vaccines, dans les régions du monde où le virus de  l’hépatite  B  est  répandu,  la  plupart  des  cas  d’infection surviennent  pendant  l’enfance  ou  la  petite  enfance124  (ceci  est  dû, entre autres, à la réutilisation des aiguilles hypodermiques pendant les campagnes de vaccination dans les pays en développement)

Le vaccin contre l’hépatite B

Cependant, dans le monde occidental, la situation est radicalement différente. Les groupes à risque pour l’infection par l’hépatite B sont principalement des adultes: personnes ayant des rapports sexuels occasionnels fréquents, patients sous dialyse, détenus, consommateurs  de  stupéfiants,  professionnels  à  haut  risque d’exposition  directe  au  sang  (infirmières  et  médecins  des  services d’urgence, personnel paramédical), résidents d’institutions psychiatriques  et  voyageurs  dans  des  régions  où  le  virus  est répandu.  Un  seul  des  groupes  connus  pour  être  à  risque  pour l’infection par l’hépatite B comprend les enfants: «les membres de la famille des porteurs chroniques»

Le vaccin contre le rotavirus

Les  enfants vaccinés  qui  sont  à  risque  de  contracter  le  virus  –  c’est-à-dire  qui vivent avec des porteurs chroniques du virus – offrent à leur famille et à leurs contacts une protection collective. Le vaccin les protège de l’infection et réduit ainsi le risque de propagation du virus. Pour les  99%  d’enfants  restants,  qui  ne  font  partie  d’aucun  groupe  à risque,  l’immunité  collective  fournie  par  le  vaccin  n’est  pas pertinente.  Ces  enfants  possèdent  déjà  une  meilleure  protection collective  que  celle  que  le  vaccin  peut  leur  apporter:  ils appartiennent à une famille qui ne compte aucun porteur

Le vaccin contre le rotavirus

L’infection au rotavirus est fréquente au cours des  deux  premières  années  de  la  vie.  L’allaitement  maternel  offre une protection contre la maladie: les nourrissons jusqu’à l’âge de 3 mois ne tombent généralement pas malades, très probablement en raison du passage des anticorps maternels pendant la grossesse et l’allaitement131. Les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes ne risquent pas de contracter une maladie grave

Le vaccin antipneumococcique

les  maladies  induites par les rotavirus ont diminué de manière significative non seulement chez les enfants vaccinés, mais aussi chez les enfants trop jeunes ou  trop  âgés  pour  être  vaccinés,  ce  qui  suggère  que  le  vaccin procure  une  immunité  collective

Le vaccin contre le rotavirus

Les  auteurs  d’une  revue  de  2012 sur  le  sujet  notent  qu’il  existe  deux  explications  possibles  à  ce phénomène:  a)  le  vaccin  inhibe  la  propagation  du  virus;  ou  b)  le virus  atténué  du  vaccin,  sécrété  par  les  nourrissons  vaccinés, infecte  les  enfants  non  vaccinés  et  les  protège  de  la  maladie

Le vaccin antipneumococcique

Les  preuves concernant  l’immunité  collective  associée  aux  vaccins  contre  le rotavirus sont de qualité médiocre car cet effet n’a pas été anticipé et les études n’ont pas été spécifiquement conçues pour le détecter

Le vaccin contre la varicelle

Avant l’arrivée des vaccins, la bactérie pouvait être présente chez 1 à 3% des enfants. La morbidité était faible au cours des premiers mois de la vie et atteignait son apogée à l’âge de 6-7 mois. À l’âge de 5 ans, la  plupart  des  enfants  avaient  développé  une  immunité  contre  la bactérie176. Comme indiqué plus haut, la plupart des cas de colonisation de l’organisme  par  la  bactérie  Hib  ne  provoquent  pas  de  maladie177. Pour des raisons inconnues, elle passe parfois du nasopharynx à la circulation  sanguine  et  de  là  à  d’autres  parties  du  corps,  le  plus souvent  aux  membranes  qui  recouvrent  le  cerveau  (méninges).  La prolifération  bactérienne  dans  la  circulation  sanguine  peut provoquer un certain nombre de maladies, notamment la méningite, l’épiglottite,  la  pneumonie  et  l’arthrite.  La  méningite,  la  plus courante,  représente  50  à  65%  des  infections  invasives  à  Hib  et peut entraîner des lésions neurologiques (15 à 30% des cas) ou la mort  (2  à  5%  des  cas).

Le vaccin contre la varicelle

Aux  États-Unis,  une  réduction  de  99%  de  l’incidence  des infections  à  Hib  a  été  enregistrée  après  l’introduction  du  vaccin, notamment  chez  les  enfants.  La  plupart  de  la  morbidité  infantile  à l’ère post-vaccinale concerne les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés  et  les  enfants  partiellement  ou  non  vaccinés.  L’efficacité du vaccin est estimée à 95% ou plus

Le vaccin contre la varicelle

Bien que cela n’ait pas été prévu, plusieurs années après que le vaccin  ait  été  ajouté  au  calendrier  de  routine,  on  a  constaté  qu’il générait une protection collective. Les preuves de la présence d’un effet  d’immunité  collective  ont  été  obtenues  à  partir  d’études épidémiologiques  à  grande  échelle184,  d’études  contrôlées  de groupes  spécifiques185  et  d’études  biologiques  démontrant l’efficacité  du  vaccin  dans  la  protection  contre  l’infection  et  le portage bactérien186.

Le vaccin contre la varicelle

Chez  environ  70%  des  patients,  le  virus  de  la  varicelle persiste  dans  l’organisme  même  après  la  guérison  et,  dans certaines  conditions,  peut  provoquer  un  zona

Le vaccin contre la varicelle

Avant  que  le vaccin ne soit ajouté au calendrier de routine étasunien en 1995, la varicelle était une maladie très courante et presque tout le monde la contractait avant la quarantaine. En fait, la plupart des personnes la contractaient avant de commencer l’école.

Le vaccin contre la varicelle

Une  forte  baisse  de  la  morbidité  liée  à  la  varicelle  et  des complications  qui  en  découlent  a  été  enregistrée  aux  États-Unis après  l’introduction  du  vaccin.  Une  forte  baisse  a  également  été enregistrée  dans  les  cohortes  qui  n’étaient  pas  vaccinées,  en particulier les nourrissons de moins de 1 an, et cette diminution est perçue  comme  un  signe  de  l’immunité  collective  qu’apporte  le vaccin

Le vaccin contre la varicelle

Les  États-Unis  ont  été  le  premier  pays  à  inclure  le  vaccin  dans son  programme  de  vaccination  des  enfants.  D’autres  pays occidentaux  tels  que  le  Canada,  l’Allemagne,  Israël,  la  Grèce, l’Espagne  et  l’Italie  ont  suivi  le  mouvement196.  Cependant,  au moment  où  nous  écrivons  ces  lignes,  de  nombreux  autres  pays occidentaux ont choisi de ne pas utiliser le vaccin. En Norvège, en Suède,  en  France,  au  Portugal,  au  Danemark,  en  Belgique,  aux Pays-Bas,  en  Autriche  et  en  Nouvelle-Zélande,  le  vaccin  n’est  pas administré du tout, et en Australie et en Suisse il n’est recommandé que pour les enfants de plus de 10 ans

Le vaccin contre la varicelle

Les études qui ont révélé que les économies réalisées grâce à la réduction du nombre de cas de varicelle ne compensent pas le coût du vaccin198 et les craintes que  cette  réduction  de  la  varicelle  chez  les  enfants  n’entraîne  une augmentation  des  zonas  chez  les  adultes  ont  probablement contribué  à  cette  réticence  à  utiliser  le  vaccin  à  plus  grande échelle

Le vaccin contre la rubéole

La morbidité due à la rubéole se caractérise par une faible fièvre et  de  la  fatigue,  généralement  suivies  d’une  éruption  cutanée rougeâtre qui commence sur la zone du visage et du cou et s’étend ensuite  à  d’autres  parties  du  corps.  La  maladie  est  considérée comme  bénigne  chez  les  enfants  et  ses  complications  sont  rares (chez  les  adultes,  les  complications  sont  plus  fréquentes).  Environ 50%  des  personnes  infectées  par  le  virus  de  la  rubéole  ne présentent  aucun  symptôme.  La  maladie  est  considérée  comme modérément  infectieuse.  Le  virus  est  transmis  de  personne  à personne par les gouttelettes sécrétées par le nez et la gorge des malades ou des porteurs asymptomatiques. Il n’y a pas de portage chronique du virus de la rubéole. Étant donné que de nombreuses maladies provoquent une éruption cutanée semblable à celle de la rubéole, le diagnostic clinique de la maladie par un médecin n’est pas  considéré  comme  fiable,  et  un  test  de  laboratoire  est nécessaire pour une identification définitive

Le vaccin contre la rubéole

La  rubéole  ne  constitue  pas  en  soi  une  grave  menace  pour  la santé  d’une  population,  en  particulier  pour  celle  des  enfants.  Le risque est plus important lorsqu’elle est contractée par des femmes au cours des quinze à vingt premières semaines de grossesse, où elle peut infecter le fœtus. Cette condition est appelée syndrome de rubéole congénitale (SRC) et peut provoquer une fausse couche, la mort  du  fœtus,  une  naissance  prématurée  et  des  malformations congénitales  telles  que  la  surdité,  des  déficiences  visuelles,  des problèmes cardiaques, neurologiques, et plus encore

Le vaccin contre la rubéole

La  principale  raison  de  l’inclusion  du  vaccin  contre  la  rubéole dans  le  programme  de  vaccination  est  la  prévention  du  SRC  chez les fœtus. Un objectif secondaire est de prévenir les complications rares de la maladie chez les adultes

Le vaccin contre la rubéole

Aucune épidémie  majeure  de  rubéole  n’a  été  enregistrée  aux  États-Unis après  l’introduction  du  vaccin207.  Des  études  ont  montré  qu’une seule  dose  de  vaccin  assure  une  protection  pendant  de nombreuses années, et probablement à vie

Le vaccin contre les oreillons

La vaccination des nourrissons réduit la propagation du virus  dans  la  population  et,  par  conséquent,  réduit  également l’occurrence  de  la  rubéole  et  du  SRC.  Cette  stratégie  pourrait potentiellement  conduire  à  l’élimination  complète  de  la  maladie  à l’avenir

Le vaccin contre les oreillons

Le Royaume-Uni  a  commencé  à  vacciner  les  filles  en  1970.  La morbidité liée à la rubéole n’a que légèrement diminué, mais les cas de  SRC  ont  chuté  de  75%.  Puis,  en  1988,  le  Royaume-Uni  a commencé  à  administrer  le  vaccin  ROR  aux  nourrissons  et,  en quelques  années,  les  cas  de  rubéole  et  de  SRC  ont considérablement  diminué

Le vaccin contre les oreillons

Le fait que le vaccin contre la rubéole (qui fait partie du ROR) ait réussi  à  éliminer  presque  complètement  la  maladie  dans  de nombreux  pays  prouve  qu’il  réduit  la  propagation  du  virus  dans  la population et confère donc une immunité collective

Le vaccin contre les oreillons

Le vaccin contre les oreil ons Les  oreillons  sont  considérés  comme  une  maladie  infantile bénigne215.  Le  symptôme  le  plus  marquant  de  la  maladie  est  le gonflement  des  glandes  situées  dans  la  zone  entre  la  joue  et l’oreille, sur un côté du visage ou les deux. La maladie est causée par  le  virus  des  oreillons  et  est  transmise  par  des  gouttelettes sécrétées par le nez ou la gorge qui se déplacent dans l’air, ou par contact  direct.  Une  grande  quantité  de  virus  est  produite  pendant plusieurs  jours  avant  l’apparition  des  symptômes,  ce  qui  rend difficile la prévention de l’infection par l’isolement des patients. Les oreillons  sont  considérés  comme  moyennement  infectieux,  comme la  rubéole  et  la  grippe,  mais  moins  que  la  rougeole  et  la  varicelle.

Le vaccin contre les oreillons

Les oreillons sont très courants chez les enfants d’âge préscolaire et  les  écoliers.  Ils  sont  cliniquement  diagnostiqués  par  le gonflement  typique  des  joues.  Aucun  symptôme  n’apparaît  dans environ  20%  des  cas,  et  40  à  50%  des  patients  présentent  des symptômes  de  type  grippal  tels  que  fièvre,  faiblesse  et  maux  de tête.  La  maladie  a  tendance  à  être  plus  grave  chez  les  adultes. L’inflammation  des  testicules  peut  survenir  chez  un  tiers  des hommes  adultes.  L’inflammation  n’entraîne  que  rarement  l’infertilité mais peut altérer le nombre de spermatozoïdes.

Le vaccin contre les oreillons

Chez les femmes, jusqu’à  environ  un  tiers  d’entre  elles  peuvent  souffrir  de  mastite (inflammation  des  seins).  Le  virus  traverse  le  placenta  et  peut parfois  provoquer  une  fausse  couche  ou  la  mort  du  fœtus.  On  n’a pas  constaté  qu’il  provoquait  des  anomalies  congénitales.  Environ 5%  des  patients  présentent  une  inflammation  des  méninges (méningite), mais celle-ci est généralement bénigne et disparaît en trois  ou  quatre  jours.  La  surdité  temporaire  est  une  complication relativement courante, mais la surdité permanente est rare (environ 1 patient sur 20.000)216. Les décès sont rares: aux États-Unis, seuls huit  décès  dus  aux  oreillons  ont  été  signalés  en  1975

Le vaccin contre la rougeole

Le vaccin contre les oreillons a été homologué aux États-Unis en 1967. En 1971, le vaccin MMR a été mis sur le marché et, en 1977, il  a  commencé  à  être  largement  utilisé,  conformément  à  la recommandation du CDC218. Bien que l’efficacité réelle du vaccin se soit  avérée  légèrement  inférieure  à  celle  rapportée  lors  de  ses essais  cliniques219,  la  morbidité  liée  aux  oreillons  a  chuté  de  98%

Le vaccin contre la rougeole

Toutefois,  l’immunité conférée  par  le  vaccin  semble  quelque  peu  diminuer  avec  l’âge

Le vaccin contre la rougeole

Des  épidémies  locales  d’oreillons  au  sein  de  populations  bien vaccinées  sont  occasionnellement  enregistrées  aux  États-Unis,  en particulier  chez  les  jeunes  adultes  passant  du  temps  dans  des espaces  restreints  (unités  militaires,  lycées,  universités  et  équipes sportives)

Le vaccin contre la rougeole

En  conclusion,  la  nette  diminution  de  la  morbidité  liée  aux oreillons  après  l’introduction  du  vaccin  –  au-delà  de  l’effet  attendu de son efficacité et du taux de vaccination – indique que le vaccin confère une immunité collective

Le vaccin contre la rougeole

La  rougeole  est  une  maladie  hautement  contagieuse.  Avant  la vaccination, presque tous les enfants l’avaient contracté avant leurs 15 ans, et les épidémies de rougeole survenaient tous les deux ou trois ans

Le vaccin contre la rougeole

la  mortalité  due  à  la rougeole  n’a  cessé  de  diminuer  au  cours  de  la  seconde  moitié  du XXe  siècle.  Aux  Pays-Bas,  par  exemple,  la  mortalité  due  à  la rougeole a continué à baisser et a atteint presque zéro avant même l’introduction  du  vaccin  en  1976

Vaccins de routine et immunité collective: résumé

Dans  les  pays  en  développement,  le  taux  de  complication  de  la rougeole  est  plus  élevé,  probablement  en  raison  d’une  mauvaise nutrition (principalement une carence en vitamine A) combinée à un âge  moyen  plus  précoce  au  moment  de  l’apparition  de  la maladie

Vaccins de routine et immunité collective: résumé

Le vaccin contre la rougeole a été utilisé pour la première fois aux États-Unis  en  1963,  et  à  partir  de  1977  il  a  été  administré  en  tant que  composant  du  vaccin  ROR.  Son  efficacité  est  estimée  à  90-95%.  L’âge  minimum  pour  la  vaccination  est  de  12  mois,  car  les anticorps  maternels  transmis  au  fœtus  pendant  la  grossesse nuisent à l’efficacité du vaccin chez les enfants plus jeunes

Vaccins de routine et immunité collective: résumé

Bien que le niveau d’anticorps générés par le vaccin diminue au fil des ans,  on  considère  que  la  protection  conférée  par  le  vaccin  dure toute la vie.

Vaccins de routine et immunité collective: résumé

Le  vaccin  contre  la  rougeole  confère  une  immunité  collective  en réduisant la propagation du virus entre les personnes vaccinées et non  vaccinées.  Le  seuil  de  couverture  vaccinale  requis  pour l’immunité  collective  est  estimé  à  92-95%.  Dans  les  pays industrialisés, on a constaté qu’une dose de vaccin suffit à réduire de  manière  significative  la  morbidité  liée  à  la  rougeole,  mais  que deux doses sont nécessaires pour arrêter la propagation du virus

Contre-arguments

L’hépatite  A  est une  maladie  bénigne  chez  les  enfants.  Le  fait  de  tomber  malade confère  une  protection  à  vie,  de  sorte  que  l’immunité  collective induite  par  le  vaccin  est  superflue  pour  les  enfants.

Contre-arguments

la protection collective assurée par le vaccin contre l’hépatite B n’est pas  pertinente  pour  la  grande  majorité  des  enfants  ne  vivant  pas dans un foyer où se trouve un porteur chronique du virus

Contre-arguments

L’infection à rotavirus n’induit pas une immunité complète contre la réinfection par le virus, et il est donc peu probable que le vaccin puisse fournir une  telle  protection

Contre-arguments

Le  vaccin  antipneumococcique  confère  une  immunité  collective contre les sérotypes qu’il contient, mais pas contre les dizaines de sérotypes bactériens qu’il ne contient pas. De ce fait, le vaccin ne réduit pas le taux de porteurs de la bactérie dans la population, ce qui limite son efficacité dans la prévention de la maladie.

Contre-arguments

Les  cinq  derniers  vaccins  du  tableau  confèrent  une  certaine immunité  collective:  les  quatre  composants  du  vaccin  RORV (rougeole,  oreillons,  rubéole  et  varicelle),  et  le  vaccin  contre  les infections  à  Hib.  Une  baisse  constante  et  à  long  terme  de  la morbidité  a  été  enregistrée  pour  ces  maladies  après  l’introduction de leurs vaccins respectifs, ainsi que des baisses similaires dans la distribution de leurs agents pathogènes.

Contre-arguments

Vaccin  contre  la  coqueluche:  La  maladie  est  principalement propagée  par  les  patients  qui  transmettent  la  bactérie  en  toussant. Le vaccin assure une protection collective en réduisant le nombre de patients  qui  toussent,  ce  qui  diminue  considérablement  la propagation  de  la  bactérie.»  –  Cette  affirmation  a  un  certain  sens, mais elle n’est pas étayée par des preuves suffisantes

Contre-arguments

Il faut garder à  l’esprit  que  les  porteurs  asymptomatiques  de  la  bactérie  de  la coqueluche  peuvent  la  propager  très  efficacement,  car  ils  ne  sont pas  conscients  de  leur  statut  en  raison  de  l’absence  de  toux  (ou d’autres symptômes de la maladie),

Résumé

Un  effet  d’immunité  collective  est  obtenu  lorsqu’une  proportion élevée  d’individus  dans  une  population  est  protégée  contre l’infection par un agent pathogène particulier. Les vaccins peuvent potentiellement  fournir  une  protection  collective,  mais  pour  cela  ils doivent fournir une protection non seulement contre la maladie mais aussi  contre  l’infection  par  l’agent  pathogène  et  sa  transmission  à d’autres personnes.

Résumé

Les  autorités  sanitaires  et  d’autres  parties  prenantes  donnent  la fausse  impression  que  tous  les  vaccins,  du  fait  qu’ils  sont  des vaccins,  confèrent  une  immunité  collective.  La  réalité  est  pourtant tout  autre:  sur  les  14  vaccins  inscrits  au  calendrier  de  vaccination systématique  des  enfants  aux  États-Unis,  seuls  5  franchissent  la barre  de  l’immunité  collective

Résumé

En  outre,  le  mythe  de  l’immunité  collective  fournit  aux  autorités sanitaires  la  légitimité  et  la  justification  dont  elles  ont  besoin  pour imposer  des  vaccins  obligatoires.  L’hypothèse  qui  sous-tend  la vaccination forcée est que les avantages collectifs conférés par les vaccins l’emportent sur le droit des gens à décider d’injecter ou non dans  leur  corps  des  substances  recommandées  par  le gouvernement. La violation d’un droit de l’homme aussi fondamental que  la  souveraineté  sur  son  propre  corps  exige  des  preuves particulièrement solides du bénéfice inhérent à une telle mesure

Résumé

Malheureusement,  une  véritable analyse  coûts-avantages  des  vaccins  ne  peut  être  effectuée  à l’heure actuelle, car on ne connaît pas l’aspect «coûts»

CHAPITRE 10

Les  épidémies  de  polio  ont  commencé  à  apparaître  dans  le monde  occidental  à  la  fin  du  XIXe  siècle,  et  ont  pris  de  l’ampleur dans la première moitié du XXe siècle. Au même moment, la science moderne  était  en  train  de  remporter  la  bataille  contre  les  maladies infectieuses, réduisant de façon spectaculaire le nombre de décès et de souffrances causés par des fléaux tels que la tuberculose, le choléra,  la  typhoïde,  la  scarlatine  et  la  coqueluche.  Dans  ce contexte où la médecine avait une confiance grandissante dans sa capacité  à  éradiquer  les  maladies  qui  avaient  accablé  l’humanité tout au long de l’histoire, la polio constituait une exception notable

CHAPITRE 10

Malgré  les  sommes  colossales  investies  dans  la  recherche  sur  la polio au cours de la première moitié du XXe siècle, les scientifiques et  les  médecins  n’arrivaient  pas  à  mettre  au  point  de  moyens efficaces  pour  enrayer  sa  propagation  ou  minimiser  ses  effets néfastes. Cet échec cuisant des autorités de santé publique dans le contrôle  des  épidémies  de  polio  a  contribué  à  créer  un  sentiment croissant d’impuissance et d’inquiétude au sein de la population. Finalement,  la  science  l’a  emporté:  au  milieu  des  années  1950, alors  que  les  épidémies  de  polio  avaient  atteint  un  niveau  sans précédent,  le  Dr  Jonas  Salk  entra  en  scène.  De  blanc  vêtu,  avec une  potion  magique  dans  sa  mallette,  Salk  était  le  sauveur  des temps  modernes  que  tout  le  monde  attendait.  Son  vaccin antipoliomyélitique,  utilisé  pour  la  première  fois  aux  États-Unis  en 1955,  puis  peu  après  dans  tout  le  monde  occidental,  a  permis d’éradiquer  la  maladie  en  quelques  années

L’histoire de la polio: la version officielle en bref

Cette victoire dans la lutte contre la polio a placé Salk et son vaccin sous les feux de la rampe. Il est instantanément  devenu  un  personnage  plus  grand  que  nature;  les images du scientifique dévoué, dans sa blouse blanche, ont fait la une  des  journaux  de  toute  la  planète.  Les  gens  faisaient  la  queue pour  le  couvrir  d’éloges,  d’honneurs  et  de  récompenses.  Les parents  l’inondaient  de  lettres  de  remerciement  et  les  enfants rêvaient  de  lui  ressembler  «quand  ils  seraient  grands».  Ainsi,  le vaccin  contre  la  polio  est  devenu  l’emblème  de  la  victoire  de l’humanité dans sa bataille épique contre les redoutables forces de la nature. L’histoire  héroïque  de  la  polio  et  du  vaccin  s’est  ancrée  dans notre conscience collective comme le miracle scientifique ayant mis fin à cette maudite maladie. C’est ainsi qu’elle est devenue la pierre angulaire  de  la  mythologie  vaccinale  de  l’ère  moderne  et  un  actif durable de la culture occidentale

L’histoire de la polio: la version officielle en bref

Mais  cette  version  hautement  adaptée  et sélectionnée  de  l’histoire  omet  éhontément  une  myriade d’événements  et  de  faits  qui  ne  collent  pas  avec  le  récit  héroïque de  «l’épouvantable  maladie  paralytique  qui  a  été  terrassée  par  le vaccin».

La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»

Une baisse spectaculaire de la mortalité et de la morbidité dues à la plupart des maladies infectieuses a été enregistrée dans les pays industrialisés  entre  1850  et  1950.  Comme  le  montre  le  chapitre  8, les  principales  raisons  de  cette  baisse  ont  été  les  améliorations progressives de l’assainissement, de l’hygiène personnelle et de la nutrition.  Ces  progrès  ont  consisté  en  la  construction  de  systèmes d’égouts centralisés, en l’installation d’une plomberie moderne dans les  maisons,  en  la  disponibilité  accrue  d’aliments  frais  et  en l’importance  accordée  à  la  toilette  et  à  la  propreté.  Étrangement, alors  que  les  maladies  infectieuses  en  général  connaissaient  une forte  tendance  à  la  baisse,  la  polio  suivait  une  tendance  inverse, gagnant régulièrement du terrain.

La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»

Le Dr  Hart  Van  Riper,  directeur  médical  de  la  National  Foundation  for Infantile  Paralysis,  écrivait  en  1947:  «La  période  d’évolution  de  la poliomyélite  sporadique  en  poliomyélite  épidémique  correspond  à peu  près  à  la  mise  en  œuvre  de  mesures  généralisées d’amélioration  de  l’hygiène.»  Jusqu’à  cette  époque,  explique  Van Riper,  la  polio  était  rare  en  raison  des  «expositions  fréquentes  du jeune nourrisson au virus pendant la période où il conserve encore un [niveau] élevé d’immunité passive de sa mère.

La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»

Ainsi, selon lui, depuis l’Antiquité, les nourrissons avaient la chance de développer une  immunité  contre  la  maladie,  tout  en  subissant  rarement  ses effets  paralysants.  «Cette  théorie»,  poursuit-il,  «pourrait  expliquer les cas peu fréquents de poliomyélite chez les jeunes enfants, tels qu’ils  se  sont  produits  au  début  de  l’histoire  de  la  maladie  en Europe  et  aux  États-Unis.  En  revanche,  dans  les  régions  où  les épidémies  prédominent,  les  gens  sont  exposés  au  virus  moins fréquemment et à une période plus tardive de leur vie, lorsqu’ils ont perdu la totalité ou la majeure partie de l’immunité passive acquise auprès  de  la  mère.  Il  en  résulte  une  plus  grande  susceptibilité  de développer  la  maladie  [paralytique]  dans  les  groupes  d’âge  plus avancé plutôt qu’une résistance accrue

La théorie de l’amélioration de l’hygiène c/ la réalité

Des  études  menées  aux  États-Unis  dans  les  années  1950  ont révélé  qu’environ  90%  des  mères  étasuniennes  transmettaient  des anticorps  contre  le  poliovirus  à  leur  bébé  au  cours  des  premiers mois  de  sa  vie.  Selon  la  théorie  de  l’amélioration  de  l’hygiène,  les anticorps  maternels  étaient  censés  se  dissiper  pour  finalement disparaître au cours de la première année de vie du bébé, exposant les  enfants  étasuniens  aux  dangers  de  la  polio  par  la  suite.  Et,  en effet, des études ont montré que le taux d’anticorps antipolio dans le sang des nourrissons chutait rapidement: à l’âge de 3 mois, plus de 50% des nourrissons n’étaient plus suffisamment protégés, et à l’âge de 6 mois ce chiffre atteignait presque 100%

La théorie de l’amélioration de l’hygiène c/ la réalité

les nourrissons étasuniens du milieu  du  XXe  siècle,  élevés  dans  un  environnement  propre,  n’ont pas  été  exposés  au  poliovirus  et  n’ont  donc  pas  développé l’immunité  intestinale  nécessaire  pendant  qu’ils  étaient  encore protégés par les anticorps de leur mère

Une autre explication: les pesticides

L’histoire officielle veut que les progrès réalisés en matière d’assainissement et  d’hygiène  aient  conduit  à  une  augmentation  spectaculaire  de  la morbidité due à la polio. Néanmoins, comme nous l’avons vu, cette version  des  événements  n’est  pas  corroborée  par  les  données historiques. Y a-t-il eu un autre changement de mode de vie à la fin du  XIXe  siècle  qui  pourrait  mieux  expliquer  l’émergence  soudaine des épidémies de polio dans le monde occidental?

Une autre explication: les pesticides

Au  milieu  du  XVIIIe  siècle,  deux  chimistes  allemands  ont  inventé un  nouveau  colorant  vert  qui  a  ensuite  été  connu  sous  le  nom  de vert  de  Paris.  Le  vert  de  Paris  était  une  substance  toxique,  un mélange  de  cuivre  et  d’arsenic,  principalement  utilisé  dans l’industrie du textile et du papier peint

Une autre explication: les pesticides

Au cours du XIXe siècle, il est  devenu  très  populaire  en  Europe  et  aux  États-Unis,  et  était produit  par  presque  tous  les  fabricants  de  teintures  de  l’époque75

Une autre explication: les pesticides

Bien que l’arsenic était déjà connu comme étant un poison mortel, le  vert  de  Paris  était  considéré  comme  sûr.  De  nombreux  produits domestiques  (jouets  d’enfants,  emballages  de  bonbons,  jeux  de cartes, tapis et papiers peints, décorations, etc.76) étaient teints de cette  couleur  verte  volatile,  et  les  gens  inhalaient  quotidiennement des vapeurs toxiques d’arsenic chez eux

Une autre explication: les pesticides

L’arsenic était également utilisé  comme  ingrédient  dans  de  nombreux  médicaments.  La solution  de  Fowler,  par  exemple,  était  un  médicament  populaire contenant  une  grande  quantité  d’arsenic;  il  était  prescrit  par  les médecins  pour  un  large  éventail  d’affections:  maux  de  tête, eczéma, psoriasis, asthme, coqueluche, bronchite, cancer, et bien d’autres

Une autre explication: les pesticides

Avec  l’augmentation  de  l’utilisation  de  l’arsenic,  des  rapports  de médecins  faisant  état  d’empoisonnements  à  l’arsenic  ont commencé  à  apparaître  dans  la  littérature  médicale.  Certaines intoxications  étaient  dues  à  une  exposition  unique  à  de  grandes quantités  de  la  substance,  tandis  que  d’autres  étaient  dues  à  une exposition  continue  à  de  plus  petites  quantités

Une autre explication: les pesticides

À la fin du XIXe siècle, outre ses nombreuses utilisations dans les produits  ménagers  et  les  médicaments,  le  vert  de  Paris  devint également  un  pesticide  populaire.  En  1867,  un  agriculteur étasunien anonyme avait pulvérisé la substance verte sur ses pieds de  pommes  de  terre  pour  tenter  de  les  protéger  contre  le dévastateur  doryphore.  La  nouvelle  du  succès  retentissant  du  vert de  Paris  dans  la  lutte  contre  le  doryphore  avait  rapidement  fait  le tour  du  monde,  et  les  agriculteurs  étasuniens  avaient  alors commencé à le pulvériser sur d’autres cultures. En 1880, le vert de Paris  était  largement  utilisé  dans  toute  l’Amérique  du  Nord81, ouvrant  la  voie  à  l’utilisation  de  produits  chimiques  synthétiques dans  la  lutte  contre  les  parasites  agricoles

Une autre explication: les pesticides

Le  vert  de  Paris  conserva  son  avance  sur  le  marché  des pesticides  jusque  dans  les  années  1890,  où  il  fut  détrôné  par l’arséniate  de  plomb,  un  composé  fabriqué  à  partir  de  plomb  et d’arsenic, comme son nom l’indique. L’arséniate de plomb était un insecticide  nouveau  et  amélioré,  inventé  pour  lutter  contre  les infestations de la spongieuse, un insecte foliaire importé de France aux États-Unis par un éleveur d’insectes amateur en 1869

Une autre explication: les pesticides

Après avoir réussi à enrayer la propagation dévastatrice de la spongieuse, les  agriculteurs  du  nord-est  des  États-Unis  commencèrent  à pulvériser  de  l’arséniate  de  plomb  sur  leurs  pommiers  dans  leur lutte de toujours contre le carpocapse[188].  Le composé était simple à  préparer  (de  nombreux  agriculteurs  faisaient  eux-mêmes  le mélange) et très efficace, en partie parce qu’il adhérait à la surface de la plante plus longtemps que ses concurrents

Une autre explication: les pesticides

Un  an  après  l’introduction  de  l’arséniate  de  plomb,  deux médecins  du  Massachusetts  General  Hospital  signalèrent  une augmentation  inexpliquée  des  cas  de  polio  paralytique  dans  la région  de  Boston

Une autre explication: les pesticides

cours des mois d’été et  d’automne,  mais,  comme  tant  de  médecins  et  de  chercheurs après  eux,  ils  n’avaient  pas  tenu  compte  du  fait  que  cette  période de  l’année  coïncide  largement  avec  la  saison  de  la  cueillette  des pommes  dans  le  Massachusetts87.  Est-ce  une  simple  coïncidence que peu après l’introduction de l’arséniate de plomb, un insecticide appliqué  dans  les  vergers  de  pommiers,  il  y  ait  eu  une  forte augmentation  des  cas  de  polio  à  la  saison  de  la  cueillette  des pommes?[

Une autre explication: les pesticides

Putnam et Taylor fournissent un autre indice à l’appui de  cette  hypothèse:  la  plupart  des  patients  atteints  de  la  polio provenaient  des  zones  rurales  entourant  Boston,  et  non  de  la  ville elle-même

Une autre explication: les pesticides

L’arséniate  de  plomb,  comme  son  nom  l’indique,  contient  du plomb  et  de  l’arsenic,  et  ce  dernier  était  également  l’un  des principaux ingrédients du vert de Paris. Selon le CDC, l’exposition à d’infimes quantités de ces substances toxiques, en combinaison ou séparément,  peut  provoquer  une  variété  de  symptômes  allant jusqu’à la paralysie et la mort

Une autre explication: les pesticides

Le  Dr  Archibald  Hoyne,  pédiatre  de  l’école  de médecine  de  Chicago,  notait  dans  un  article  de  1951  que  le saturnisme  était  l’une  des  maladies  que  les  médecins  avaient tendance à confondre avec la polio

Une autre explication: les pesticides

Le Dr Andrew Braff, médecin de la marine étasunienne, avait rapporté un cas de saturnisme chez un  soldat  qui  travaillait  comme  soudeur  et  qui  était  exposé  à  des vapeurs de plomb, d’arsenic et de zinc. Le soldat avait souffert de faiblesse  musculaire,  de  paralysie  des  jambes  et  des  bras,  et  de difficultés  respiratoires98.  On  lui  avait  diagnostiqué  une  polio  et  il était  mort  deux  jours  après  avoir  été  hospitalisé.

Une autre explication: les pesticides

L’autopsie  avait révélé des lésions typiques de la polio dans sa moelle épinière. En plus  du  niveau  élevé  de  plomb  trouvé  dans  son  sang,  un  examen microscopique des tissus de son cerveau et de sa moelle épinière avait également indiqué que le saturnisme était la cause du décès.

Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?

L’utilisation d’arséniate de plomb pour lutter contre les insectes a finalement  été  interdite  par  la  loi,  aux  États-Unis,  en  1988.

Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?

Cependant, la couche superficielle du sol dans les régions où il y a eu des pulvérisations pendant plusieurs décennies contient encore aujourd’hui  de  grandes  quantités  d’arsenic

Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?

Dans  de  nombreuses régions  du  nord  des  États-Unis,  des  quartiers  résidentiels  ont  été construits  sur  des  terres  autrefois  utilisées  pour  la  culture  des pommes.  Les  sols  recouverts  d’arséniate  de  plomb  représentent toujours  un  grave  danger  pour  la  santé  des  habitants  de  ces quartiers102.  Des  quantités  toxiques  d’arsenic  ont  également  été trouvées  dans  l’eau  de  puits  de  nombreuses  régions  des  ÉtatsUnis.  Dans  le  Vermont,  une  étude  hydrologique  menée  en  2010  a classé les différents comtés en fonction du nombre de puits pollués à  l’arsenic

Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?

Au  début  du  XXe  siècle,  avant  que  le  béton  ne  soit  coulé  et  le dogme  établi,  les  médecins  étaient  beaucoup  plus  réticents  à catégoriser la polio comme une maladie infectieuse et contagieuse. Ils  avaient,  comme  nous  le  verrons,  de  très  bonnes  raisons  de  ne pas  le  faire.  Karl-Oskar  Medin,  le  pédiatre  suédois  qui  a  été  le premier à rapporter une épidémie de polio (Stockholm, 1887), avait conclu  qu’il  s’agissait  d’une  maladie  infectieuse,  mais  pas contagieuse104.  D’autres  médecins  suédois  pensaient  que  la maladie  n’était  même  pas  causée  par  une  bactérie  ou  un  virus, mais  plutôt  par  des  «miasmes»  (vapeurs  toxiques  provenant  de  la décomposition),  et  que  des  mesures  devaient  être  prises  pour améliorer  les  conditions  d’hygiène  et  de  salubrité  afin  de  la prévenir

Polio et pesticides

S’agissant de la sécurité  de  ces  derniers,  les  agriculteurs  prirent  pour  argent comptant  l’assurance  des  fabricants  que  les  composés  étaient totalement  sans  danger.  Si  les  intoxications  aiguës  par  les pesticides  ont  effectivement  été  rares,  et  étaient  le  plus  souvent dues  à  une  manipulation  négligente,  l’impact  sur  la  santé  d’une consommation  prolongée  de  résidus  d’arsenic  et  de  plomb  n’a jamais  été  étudié  par  quiconque.  Cela  s’explique  en  partie  par  le fait que, dans les États-Unis du XIXe siècle, aucun organisme public n’était  encore  chargé  de  contrôler  la  qualité  et  la  sécurité  des aliments191.

Polio et pesticides

Compte tenu de l’opération de dissimulation systématique menée par  les  autorités  fédérales  et  le  secteur  agricole,  il  n’est  pas surprenant que les médecins n’aient pas réussi à relier les foyers de paralysie à l’utilisation croissante de pesticides.

Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères

Bien que la loi du silence sur les effets néfastes des pesticides ait été  brisée  dans  les  années  1930  et  que  la  FDA  soit  devenue  une agence indépendante plusieurs années plus tard, il a fallu attendre 1950 pour que le gouvernement mène des études approfondies et complètes  sur  l’utilisation  de  substances  toxiques  dans  le processus  de  production  alimentaire215.  L’utilisation  de  l’arséniate de  plomb  n’a  diminué  qu’après  la  Seconde  Guerre  mondiale, lorsqu’il  a  été  remplacé  par  une  nouvelle  génération  de pesticides

Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères

L’augmentation  de  la  morbidité  pendant  les  mois  d’été  et d’automne  soulevait  également  des  inquiétudes  quant  à  la caractérisation  de  la  polio  en  tant  que  maladie  infectieuse  et contagieuse.  «Il  est  remarquable»,  écrivait  Sabin  en  1947,  «que, contrairement à certaines autres infections infantiles, les épidémies de  paralysie  surviennent  pendant  les  mois  où  les  enfants  ne  vont pas  à  l’école.»222

Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères

La  théorie  de  l’amélioration  de  l’hygiène,  qui  a  été proposée pour expliquer l’augmentation soudaine de la polio à la fin du XIXe siècle, n’est pas seulement incorrecte sur le plan des faits (comme nous l’avons démontré précédemment); elle n’explique pas non plus de manière convaincante la grande disparité entre la polio et  la  plupart  des  maladies  infectieuses.

Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères

Si l’on examine les mystères non résolus de la polio à la lumière de  l’empoisonnement  par  les  pesticides,  les  pièces  du  puzzle commencent à se mettre en place.

Le DDT

Le  DDT  était  un  pesticide  miracle:  très  efficace,  peu  coûteux  à produire,  facile  à  utiliser  et  sans  danger236.  (À  l’époque,  le qualificatif «sûr» était donné à tout composé qui ne provoquait pas de  réaction  grave  chez  une  personne  entrant  en  contact  avec237.) Le  composé  attaquait  le  système  nerveux  des  insectes  et  des quantités  infimes  suffisaient  à  les  tuer238.  De  plus,  il  était  très durable:  une  surface  traitée  au  DDT  tuait  les  insectes  pendant plusieurs mois239.

Le DDT

Le  «dichlorodiphényltrichloroéthane»,  ou  «DDT»,  est  un insecticide  de  synthèse  qui  a  été  largement  utilisé  dans  les  pays industrialisés  à  partir  des  années  1940.  Le  DDT  a  été  inventé  en 1874 par un étudiant en chimie nommé Zeidler, mais il n’a pas été utilisé  à  l’époque.  Ce  n’est  qu’en  1939  qu’un  chimiste  suisse nommé  Paul  Hermann  Müller  a  découvert  les  propriétés insecticides  du  composé,  et  Geigy,  la  société  pour  laquelle  il travaillait, a commencé à le commercialiser l’année suivante

Le DDT

Le DDT a été utilisé pour la première fois aux États-Unis pendant la  Seconde  Guerre  mondiale.  En  1943,  l’armée  a  commencé  à l’utiliser  après  avoir  découvert  qu’il  était  très  efficace  pour  tuer  les moustiques  anophèles,  vecteurs  du  paludisme,  et  les  poux  de corps,  porteurs  de  la  bactérie  du  typhus.  Le  composé  a  été généreusement  pulvérisé  dans  les  camps  militaires  (dans  les casernes, les cuisines et les réfectoires, les douches et les toilettes, etc.). On saupoudrait les soldats et les administratifs de DDT avant qu’ils ne s’habillent. Des millions de soldats étasuniens possédaient leur  propre  bidon  de  poudre  de  DDT  pour  se  protéger  des moustiques, des poux et autres insectes vecteurs de maladies240. Après  le  succès  retentissant  du  DDT  dans  la  lutte  de  l’armée étasunienne  contre  les  insectes  pendant  la  Seconde  Guerre mondiale, le composé a rapidement été adopté par le secteur civil également. Ainsi, dans la seconde moitié des années 1940, le DDT est  devenu  le  pesticide  de  prédilection  du  peuple  étasunien.  Ses utilisations  civiles  étaient  innombrables:  dans  les  champs  et  les vergers,  dans  les  élevages,  dans  les  maisons,  dans  les  rues  des villes, dans les trains et les bus, dans les bâtiments publics, etc.241 De nombreux autres pays industrialisés ont tôt commencé à l’utiliser également

Le DDT

L’exposition  au  DDT  via  la  consommation d’aliments traités était quasi inévitable pendant cette période. On en trouvait  des  résidus  dans  les  fruits  et  légumes,  dans  le  lait  de vache243 et dans la viande[209].  Le composé était utilisé dans toutes les  phases  de  la  production  et  de  la  distribution  des  aliments: culture,  stockage,  transformation,  conditionnement  et  transport.  Un chercheur  étasunien  qui  avait  analysé  la  composition  de  produits laitiers  et  carnés  vendus  sur  les  étals  d’un  marché  du  Texas pendant six mois avait trouvé des résidus de DDT dans chacun des échantillons244

TORTUES-ePub

Il  ne  fallut  pas  longtemps  pour  que  le  premier  rapport d’empoisonnement  au  DDT  chez  l’homme  apparaisse.  Dans  un article  publié  en  1945  dans  le   British  Medical  Journal,  le  Dr Wigglesworth,  de  l’école  d’hygiène  et  de  médecine  tropicale  de Londres,  parlait  d’un  ouvrier  de  laboratoire  intoxiqué  au  DDT. L’ouvrier  avait  appliqué  de  la  poudre  de  DDT  sur  ses  mains pendant  plusieurs  minutes  afin  de  tester  la  toxicité  du  composé. Quelques  jours  plus  tard,  il  avait  ressenti  des  douleurs  dans  les quatre  membres,  une  faiblesse  dans  les  jambes,  des  spasmes  et des  tremblements  dans  tout  le  corps.  Il  avait  été  confiné  au  lit pendant plusieurs semaines et n’avait pas pu aller travailler pendant plusieurs  mois.  «Même  au  bout  d’un  an»,  note  Wigglesworth,  «la guérison  n’était  pas  tout  à  fait  complète.»

Le vaccin contre la polio: une efficacité douteuse

Comme  aux  États-Unis  après  l’introduction  du  vaccin,  seuls  les cas paralytiques ont été inclus dans les statistiques israéliennes sur la  polio,  ce  qui  a  probablement  contribué  à  la  diminution  des chiffres309. Pareillement, au Royaume-Uni, la morbidité due à la polio a chuté de plus de la moitié entre l’année record (1947) et l’année de l’introduction du vaccin (1956)

Le vaccin contre la polio: une efficacité douteuse

d’autres  études menées  à  la  fin  des  années  1950  ont  indiqué  qu’il  n’était  pas  très efficace. Par exemple, Poos et Nathanson ont rapporté le cas d’une épidémie de polio survenue au cours de l’hiver 1955 dans la base navale  étasunienne  d’Hawaï,  où  le  vaccin  Salk  avait  été  largement administré.  Les  deux  auteurs  avaient  mené  une  enquête épidémiologique  complète  et  méticuleuse  et  avaient  constaté  que, bien  que  la  morbidité  avait  été  légèrement  inférieure  chez  les vaccinés  par  rapport  aux  non  vaccinés,  la  différence  n’était  pas statistiquement significative314.

Résumé

La  caractérisation  de  la  polio  comme  maladie  infectieuse  est basée sur les travaux de Karl Landsteiner et des chercheurs qui ont suivi  ses  traces.  Mais,  comme  nous  l’avons  vu,  le  modèle expérimental développé par Landsteiner, qui a servi de modèle à la recherche sur la polio pendant des décennies, n’a jamais vraiment isolé le poliovirus et n’a même pas été capable de reconstituer de manière satisfaisante le mécanisme naturel de la maladie chez les animaux  de  laboratoire.  Par  conséquent,  la  pertinence  de  ce modèle pour la polio chez l’homme était – et reste – pour le moins douteuse

Résumé

L’histoire  de  la  polio  comprend  également  une  étape  importante dans l’histoire des vaccins: en 1955, après que les premiers cas de paralysie  ont  été  signalés  chez  des  personnes  nouvellement vaccinées  (l’incident  Cutter),  les  autorités  sanitaires  fédérales étasuniennes ont assumé la responsabilité de la vaccination et des vaccins.  À  partir  de  ce  jour,  tout  ce  qui  pouvait  compromettre  les efforts  de  vaccination  en  nuisant  à  l’image  des  vaccins  auprès  du public est devenu leur affaire. Il n’est donc pas surprenant que ces autorités aient constamment et continuellement caché au public, et parfois même aux professionnels de santé et aux scientifiques, des informations  sur  les  dangers  et  l’inefficacité  du  vaccin

Résumé

Cette rétention  d’information  s’inscrit  dans  la  droite  ligne  de  ce  que  les agences  gouvernementales  ont  commencé  à  faire  lorsqu’elles  ont dissimulé  des  informations  sur  la  présence  de  pesticides  à  base d’arsenic et de plomb dans les aliments, ainsi que sur l’insuffisance des tests d’innocuité du DDT et ses effets néfastes potentiels sur la santé

Si les vaccins étaient sûrs

Dans  le  monde  réel,  comme  le  montre  ce  livre,  la  science  des vaccins est gérée de manière très différente du scénario imaginaire décrit  ci-dessus:  les  essais  cliniques  sont  «truqués»;  les  systèmes de  signalement  des  effets  indésirables  ont  été  conçus  pour  être rudimentaires; la recherche biomédicale sur les dommages causés par  les  vaccins  est  quasi  inexistante;  les  autorités  sanitaires parrainent des études épidémiologiques biaisées, menées par des chercheurs ayant d’énormes conflits d’intérêts; les études évaluant le  véritable  bénéfice  du  programme  de  vaccination  ne  sont  jamais réalisées,  pas  plus  que  les  études  comparant  les  populations vaccinées et non vaccinées; et les principales directives vaccinales ne  reposent  pas  sur  des  bases  scientifiques  solides.  Chaque élément de cette liste, ainsi que la liste dans sa totalité, témoigne du gouffre  incroyable  qui  existe  entre  les  affirmations  des  institutions sur  la  sécurité  des  vaccins  et  la  réalité  de  la  science  vaccinale.

Si les vaccins étaient sûrs

Alors que l’establishment ne cesse de déclarer que la sécurité des vaccins  a  été  impeccablement  évaluée  et  s’est  avérée  excellente, ses actions traduisent une volonté délibérée de dissimuler l’ampleur et  la  gravité  réelles  des  méfaits  des  vaccins.  Alors  qu’elles proclament  que  le  programme  de  vaccination  est  le  meilleur  et  le plus  sûr  possible,  les  autorités  savent  pertinemment  que  son bénéfice  net  réel  n’a  jamais  été  scientifiquement  évalué.  Alors qu’elles  affirment  que  les  directives  vaccinales  sont  toujours fondées sur des données scientifiques solides, en réalité, certaines n’ont  jamais  été  évaluées,  et  d’autres  reposent  sur  des  bases scientifiques fragiles

Une fraude institutionnalisée

En fait, pendant des décennies, ils se sont délibérément abstenus de mener les études qui auraient pu clarifier le lien entre les vaccins et l’augmentation des taux de maladies chroniques.

Une fraude institutionnalisée

Tous les éléments semblent s’imbriquer si parfaitement qu’il est très difficile de  les  considérer  comme  de  malheureuses  coïncidences  sans rapport. Il faut donc inévitablement conclure que toutes les parties impliquées œuvrent délibérément et systématiquement pour cacher au  public  la  douloureuse,  sidérante  et  bouleversante  vérité concernant la «sécurité» des vaccins.

Une fraude institutionnalisée

nous  ne prétendons pas que les vaccins sont une escroquerie complète et totale.  Les  maladies  sont  réelles,  et  certains  vaccins  protègent contre  la  contraction  de  maladies.

Une fraude institutionnalisée

L’histoire  montre  que  la vaccination  a  joué  un  rôle  important  dans  la  réduction  de l’incidence  de  certaines  maladies  infectieuses.  Cela  dit,  il  ne  fait aucun  doute  que  l’establishment  de  la  santé  se  livre  à  une propagande  trompeuse  destinée  à  exagérer  et  à  gonfler artificiellement les avantages des vaccins

Une fraude institutionnalisée

Ainsi, il est responsable de l’entretien de la fiction selon laquelle les vaccins ont joué un rôle primordial  dans  la  neutralisation  de  la  menace  des  maladies infectieuses,  de  la  promotion  de  l’histoire  faussement  héroïque  du vaccin  contre  la  polio  et  de  l’utilisation  abusivement  trompeuse  du concept  d’immunité  collective  pour  justifier  la  vaccination obligatoire

Une fraude institutionnalisée

À ce stade, vous vous demandez peut-être si les médecins sont au  courant  des  faits  présentés  dans  ce  livre.

Le troisième niveau de la discussion

La  réponse  est  que,  à  l’exception  d’une  infime  minorité,  les médecins  ne  sont  absolument  pas  conscients  de  la  fraude vaccinale.  La  plupart  d’entre  eux  n’ont  aucune  idée  de  la  manière dont  les  vaccins  sont  testés  lors  des  essais  cliniques  préalables  à leur  homologation.  La  grande  majorité  d’entre  eux  seraient probablement  surpris  d’apprendre  que  l’innocuité  du  programme de  vaccination  qu’ils  croient  immaculée  n’a  jamais  été  évaluée,  ou que des études comparant des sous-populations vaccinées et non vaccinées  n’ont  jamais  été  réalisées.

Le troisième niveau de la discussion

part  mémoriser  le  calendrier  vaccinal  en  vigueur,  les  futurs médecins  n’étudient  pas  les  vaccins,  et,  à  l’exception  de  ceux  qui se  spécialisent  en  vaccinologie,  ils  n’ont  ni  l’envie  ni  le  temps d’approfondir  un  domaine  qui  n’est  pas  leur  spécialité.  Même  les pédiatres  et  les  médecins  de  famille  ne  ressentent  pas  le  besoin d’approfondir  leurs  connaissances  en  matière  de  vaccins,  car  le calendrier  vaccinal  est  défini  par  les  autorités  sanitaires,  et  les blessures  dues  aux  vaccins  –  leur  enseigne-t-on  et  croient-ils commodément – sont de l’ordre d’un sur un million

Le troisième niveau de la discussion

En  revanche,  la  plupart  des  hauts  responsables  qui  gèrent  le secteur des vaccins – ceux qui homologuent les vaccins, surveillent leurs  effets  indésirables,  définissent  les  recommandations vaccinales  ou  allouent  des  fonds  à  la  recherche  sur  les  vaccins

Le troisième niveau de la discussion

sont  parfaitement  conscients  des  conséquences  de  leurs  propres actions.

Le troisième niveau de la discussion

Au  premier  niveau  (le  plus  superficiel)  de  la  discussion  sur  les vaccins,  les  détracteurs  ont  généralement  le  dessus.  Des  clips vidéo  et  des  photos  d’enfants  dont  les  parents  affirment  qu’ils  ont été  gravement  blessés  par  des  vaccins,  des  rapports  sur  la corruption  et  les  activités  criminelles  des  fabricants  de  vaccins,  et des histoires horribles de fautes professionnelles et d’incompétence au  sein  du  système  médical  attirent  l’attention  de  nombreux parents

Le troisième niveau de la discussion

Mais  ça  s’arrête  rarement  là.  Habituellement,  les  partisans  des vaccins,  généralement  des  étudiants  en  sciences  ou  des professionnels  de  la  médecine  ou  des  sciences  médicales,  ne tardent pas à répliquer, exploitant les données scientifiques les plus facilement  disponibles  pour  réfuter  les  critiques.  Ils  fournissent souvent pléthore de preuves scientifiques semblant confirmer sans équivoque  l’affirmation  officielle  selon  laquelle  les  vaccins  sont effectivement  sûrs  et  efficaces.  Et  ils  le  font  avec  confiance, compétence  scientifique  et  une  apparente  expertise  dans  la recherche  sur  les  vaccins.  C’est  le  deuxième  niveau  de  la discussion.  À  ce  stade,  la  plupart  des  parents  participants  ont  du mal à suivre les professionnels qualifiés. Ils n’ont généralement pas les  compétences  nécessaires  pour  critiquer  un  article  scientifique sur  les  vaccins  et  ne  sont  que  rarement  capables  de  remettre  en question  son  contenu  ou  ses  conclusions.  Les  partisans  de  la vaccination,  qui  ont  pour  la  plupart  une  formation  universitaire, jouent  donc  sur  leur  propre  terrain,  et  le  résultat  reflète  presque toujours leur avantage sur leurs adversaires profanes

Le troisième niveau de la discussion

De  nombreuses  discussions  sur  les  vaccins  se  terminent  à  ce stade, le camp pro vaccination sortant vainqueur – mais pas toutes

Le troisième niveau de la discussion

Parfois,  parmi  les  détracteurs  des  vaccins,  il  y  a  quelqu’un  qui  fait passer  la  discussion  au  niveau  supérieur  –  le  troisième.  À  ce niveau,  la  science  avancée  par  les  professionnels  au  soutien  de leurs  affirmations  est  elle-même  examinée  de  manière  critique.

Le troisième niveau de la discussion

C’est alors que la vérité toute nue et laide est exposée, comme elle a  été  documentée  dans  ce  livre:  la  science  des  vaccins  est lamentablement  incomplète  et  biaisée,  délibérément  conçue  et réalisée pour servir les intérêts de ses bailleurs de fonds (et non le public); une science qui refuse délibérément de dire toute la vérité.

Le troisième niveau de la discussion

C’est la dernière étape de la discussion – celle où les partisans des vaccins  arrivent  à  court  d’arguments  pertinents.  Ils  n’ont  tout simplement pas de réponses aux questions soulevées. La science des vaccins est truquée et, bien qu’ils se sentent obligés de le nier, ils savent qu’il en est ainsi.

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

l’expert honorable et réfléchi» à «la mère irrationnelle et sceptique à  l’égard  des  vaccins»,  servait  bien  le  récit  officiel.  La  mère décrivait  le  mal  que  les  vaccins  avaient  prétendument  fait  à  son enfant, et l’expert, tout en exprimant son empathie pour le malheur de son enfant, affirmait que tout lien entre la vaccination et son état avait été réfuté sans équivoque par la science. Les discussions de ce  type  s’inscrivaient  parfaitement  dans  la  volonté  du  pouvoir  de présenter le débat sur les vaccins comme une opposition «experts contre  parents»  ou  «science  contre  anecdotes».  Mais,  au  fil  du temps,  au  désarroi  grandissant  de  l’establishment,  une  nouvelle race  de  parents  a  commencé  à  apparaître  dans  ces  débats.  Ces parents,  qui  avaient  passé  des  années  de  leur  vie  à  étudier  la science  des  vaccins,  présentaient  des  arguments  semblables  à celui  des  «tortues  jusqu’en  bas»,  que  les  «honorables  experts»

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

Jusqu’à  il  y  a  dix  ou  quinze  ans,  l’establishment  médical  ne montrait aucune réticence à faire participer ses représentants à des confrontations  publiques  avec  les  détracteurs  des  vaccins.  Le débat  télévisé  typique  sur  la  question,  qui  opposait  généralement

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

Confronté  aux  arguments  exposés dans  ce  livre,  l’establishment  médical  a  rapidement  compris  que pour  sauvegarder  la  grande  fraude  vaccinale,  il  n’avait  qu’un  seul

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

choix:  étouffer  la  discussion.  Gagner  les  débats  avec  des recherches  biaisées  et  des  appels  à  la  soumission  à  l’autorité (stratégie  qui  avait  jadis  été  si  efficace)  n’était  plus  une  option viable.

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

Tous les médias grand public semblent avoir «reçu le mémo», car en  quelques  années  seulement,  les  voix  critiques  à  l’égard  des vaccins ont complètement disparu des plateaux télé et du reste des médias  mainstream.  Et  l’ère  de  la  chasse  aux  sorcières  visant  les détracteurs  des  vaccins  a  commencé

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

Quiconque osait critiquer un quelconque aspect du  programme  de  vaccination  était  rebaptisé  «antivax»,  et  à  partir de  là  la  chasse  était  ouverte:  les  détracteurs  étaient  délégitimés, marginalisés  et  tournés  en  dérision,  quelles  que  fussent  leurs références.

La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques

avaient  beaucoup  de  mal  à  contrer.  Les  médecins  et  les scientifiques  qui  s’exprimaient  au  nom  de  l’establishment  de  la vaccination  finirent  par  comprendre  que  ces  débats  ne  seraient plus  la  «promenade  de  santé»  à  laquelle  ils  étaient  habitués.  Les parents étaient en train de gagner.

Le jugement du roi Salomon sur les vaccins

Ainsi,  alors  que  même  la  voix  des  blessés  n’avait  plus  droit  au chapitre, la couverture médiatique des questions liées aux vaccins est  devenue  complètement  unilatérale:  seuls  les  partisans véhéments des vaccins sont maintenant autorisés à parler – en tant que  prêtres  ordonnés  de  la  «science».  La  science  est  la  nouvelle religion,  et  l’establishment  médical  en  est  le  prophète.

Le jugement du roi Salomon sur les vaccins

Les détracteurs des vaccins, en raison de toute opinion qui n’est pas un soutien inconditionnel de l’intégralité du programme de vaccination, quelles que soient leurs références scientifiques  ou  la  valeur  de  leurs  arguments,  ne  devraient  jamais être autorisés à s’exprimer, pas même au nom du principe autrefois vénéré  de  «l’équilibre  journalistique»,  car  leurs  «mensonges»

Le jugement du roi Salomon sur les vaccins

pourraient «menacer» la santé publique

Le jugement du roi Salomon sur les vaccins

C’est ainsi que l’on a lavé le cerveau du public pour lui faire croire que,  lorsqu’il  s’agit  de  vaccins,  un  débat  libre  et  ouvert  est

Le jugement du roi Salomon sur les vaccins

«dangereux» et inacceptable

Vraie science et «science» des vaccins

La science n’exclut pas la discussion;  elle  l’encourage.  La  science  ne  rejette  jamais  un  point de  vue  sous  prétexte  qu’il  s’oppose  au  dogme  actuellement accepté; la vraie science le juge objectivement sur ses mérites. En science,  qui avance un argument n’importe pas; seul l’argument en lui-même compte.

Vraie science et «science» des vaccins

La science appartient au peuple. Elle appartient à l’humanité, pas aux  agences  gouvernementales  corrompues  et  aux  géants pharmaceutiques  qui  s’entendent  pour  réécrire  les  principes  de  la science  afin  de  continuer  à  dissimuler  leurs  crimes  contre l’humanité depuis des décennies.

Immunité collective et vaccins de routine

Le  tétanos  est  causé  par  une  toxine  sécrétée  par  la  bactérie Clostridium tetani. Cette bactérie vit dans le tube digestif de divers animaux  et  est  excrétée  dans  leurs  excréments

Immunité collective et vaccins de routine

Elle  peut également  survivre  dans  le  sol  pendant  de  nombreuses  années sous  la  forme  d’une  spore

Immunité collective et vaccins de routine

Au cours de son processus de multiplication dans l’organisme, la bactérie sécrète la toxine qui provoque  le  tétanos,  qui,  s’il  n’est  pas  traité  rapidement  et correctement,  peut  être  fatal

Immunité collective et vaccins de routine

Contrairement  à  de  nombreuses autres  maladies  infectieuses,  le  tétanos  ne  se  transmet  pas directement  de  personne  à  personne

Immunité collective et vaccins de routine

Le vaccin contre le tétanos protège contre la toxine sécrétée par la bactérie, et non contre la bactérie elle-même. Il n’empêche donc pas  la  bactérie  ou  les  spores  de  pénétrer  et  de  se  multiplier  dans l’organisme

Le vaccin antipneumococcique

L’homme est le seul hôte naturel de la bactérie pneumococcique.

Le vaccin antipneumococcique

La bactérie est abritée dans le nez et la gorge et est transmise de personne  à  personne  via  les  gouttelettes  provenant  des éternuements  et  de  la  toux.  À  tout  moment,  entre  5  et  70%  de  la population  porte  la  bactérie  dans  la  gorge  sans  présenter  de symptômes  (porteurs  asymptomatiques)

Le vaccin antipneumococcique

En  outre,  la  bactérie  peut  provoquer  une  méningite  ou  une septicémie.

Le vaccin antipneumococcique

Bien  que  le  vaccin  confère  une  protection  quasi  totale  contre  les maladies causées par les sérotypes du vaccin, les sérotypes qui ne sont  pas  inclus  dans  le  vaccin  ont  partiellement  remplacé  les sérotypes  du  vaccin  et  ont  quelque  peu  ralenti  la  baisse  de  la morbidité158

Le vaccin antipneumococcique

le vaccin  génère  vraisemblablement  une  immunité  collective  en réduisant  la  prévalence  des  sérotypes  pneumococciques  les  plus pathogènes, mais augmente en même temps la prévalence d’autres sérotypes qui peuvent également causer des maladies161

Le vaccin antipneumococcique

La réduction de l’incidence des maladies pneumococciques depuis l’introduction  du  vaccin  est  probablement  due  au  fait  que,  jusqu’à présent, les sérotypes de remplacement ont été moins pathogènes, mais il n’est pas certain que cela se poursuive à l’avenir

Le vaccin contre la varicelle

Les  infections  à  Hib  nécessitent généralement une hospitalisation. Après la détection de la bactérie en laboratoire, le patient est traité avec un antibiotique de troisième génération  (car  certaines  des  souches  ont  développé  une résistance aux antibiotiques

Le vaccin contre la coqueluche

l’étude  Warfel  2014,  qui  a  montré  que  la  vaccination  contre  la coqueluche  ne  confère  pas  de  résistance  à  une  infection  future, alors que la maladie naturelle en confère une49

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