Livre anonyme sur l’absence de preuves scientifiques sur l’innocuité des vaccins, et de nombreux biais méthodos associés aux vaccins…
Highlights
TORTUES
Dans la complexité du monde moderne, où la manipulation médiatique est omniprésente, il peut être difficile de discerner la réalité de la fiction, la vérité de la propagande. Pour vraiment comprendre une question, on ne peut plus se contenter de croire ce qu’on nous dit; on doit d’abord vérifier, faire nos propres recherches et investigations.
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
ce livre ayant été écrit avant 2019 – publié (en Israël) en 2019 – et donc avant la pandémie COVID-19, il faut le recontextualiser pour le présent, c’est-à-dire en 2023 et après environ quatre années de COVID. Car le monde des vaccins a beaucoup changé au cours de ces quatre ans. Toutefois, la médecine des vaccins d’avant 2019 – que je qualifierais volontiers d’archaïque – décrite dans Des tortues jusqu’en bas» est restée identique, et elle nous en apprend beaucoup sur l’histoire de la vaccination, notamment sur ce qui s’est passé au cours de la COVID et qui a bouleversé tant de bons citoyens qui ne se doutaient de rien.
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
dans les sciences médicales, nous ne sommes jamais absolument sûrs de nos conclusions, et certains sujets donnent lieu à des controverses interminables. Or, comme les autorités sanitaires penchent systématiquement du côté des industriels et négligent non moins systématiquement l’éventuelle toxicité (le contraire de la sécurité) des vaccins, de nombreux vaccins sont aujourd’hui injectés (en particulier à des bébés) sans que nous ayons une forte évidence qu’ils soient efficaces et donc utiles
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
Les autorités sanitaires font semblant de croire qu’ils sont efficaces car, après des décennies de recommandations ou d’obligations vaccinalistes, elles ne pourraient pas admettre sans se discréditer et provoquer une grave crise de confiance du public qu’elles se sont trompées et qu’elles ont trompé les médecins et les familles depuis tout ce temps.
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
Puisqu’il est impossible d’avoir un consensus sur l’efficacité réelle des vaccins aujourd’hui injectés, l’argumentaire sur la sécurité devient un enjeu majeur, avec l’idée cruciale sous-jacente suivante: si je ne suis pas certain que ces vaccins sont réellement utiles, je veux au moins qu’on me démontre qu’ils ne sont pas toxiques!
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
S’agissant des vaccins anti-COVID, jamais nous n’avons connu autant de désinformation (et de censure) de la part d’institutions pourtant censées informer le public en toute transparence. Mais nous aurions tort d’être étonnés. En effet, si la désinformation et les falsifications ont connu des sommets avec les vaccins anti-COVID, les auteurs de Des tortues jusqu’en bas nous montrent que ces pratiques antiscientifiques et antidémocratiques caractérisent la médecine des vaccins depuis des décennies.
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
leur description de la problématique vaccinale antipolio, montrent parfaitement comment, à partir d’une extrême angoisse des populations, on peut leur faire admettre et accepter n’importe quoi. Et c’est ce que nous venons de revivre avec la COVID.
Préface – Docteur Michel de Lorgeril
la vaccination antipolio est plus qu’un mythe fondateur. C’est, comme ils l’écrivent avec une ironie acerbe, «l’emblème de la victoire de l’humanité dans sa bataille épique contre les redoutables forces de la nature».
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Aucun vaccin, produit pharmaceutique ou intervention médicale n’est absolument sans risque ou parfaitement efficace. Le système immunitaire de chaque personne est différent; chaque enfant est unique et présente donc des forces et des faiblesses uniques par rapport aux risques de maladie infectieuse.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
La lecture la plus généreuse des facteurs sous-jacents de ce problème est que les personnes chargées de formuler des recommandations vaccinales au nom de l’administration de la santé publique du pays – les titulaires d’une maîtrise en santé publique (MPH) – ont été formés à se concentrer sur le plus grand bien pour le plus grand nombre, et à élaborer des politiques en conséquence
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Hélas, la prise de décision utilitariste basée sur des projections statistiques est très sensible à de nombreuses formes de biais; de petites modifications des hypothèses peuvent entraîner de grands changements dans les rapports bénéfices/risques globaux; même dans les meilleures circonstances, des données détaillées précises sont nécessaires, or elles ne sont jamais totalement disponibles.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Tous les statisticiens, informaticiens et analystes quantitatifs savent que, dans tout calcul statistique, des données défectueuses donnent des résultats défectueux. La vérité dérangeante est qu’un large éventail de conflits d’intérêts, tant cachés que notoires, compromettent l’intégrité, l’indépendance et l’objectivité des évaluations bénéfices/risques des vaccins et du processus d’homologation tels que pratiqués aux États-Unis, à l’OMS, à l’EMA et dans de nombreux autres pays. En outre, ce qui est le mieux pour l’enfant «moyen» n’est pas forcément la meilleure décision pour le vôtre.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Les exemples les plus évidents de ces conflits d’intérêts comprennent le double paradoxe suivant: un Center for Disease Control and Prevention des États-Unis financé à la fois pour promouvoir l’utilisation des vaccins et pour évaluer leur sécurité, et une FDA largement financée par l’industrie biopharmaceutique qu’elle est chargée de réguler. Or, comme si cela ne suffisait pas, la majorité des données sur lesquelles reposent ces recommandations et mesures «utilitaristes» sont le fruit d’études conçues et conduites par les sociétés mêmes dont l’objectif est de commercialiser ces vaccins.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
L’entreprise vaccinale contemporaine est extrêmement rentable – si vous êtes la société qui, à un moment de l’histoire, a réussi à faire ajouter son vaccin au programme de vaccination des enfants. Aux États-Unis (et dans la plupart des pays occidentaux), une fois qu’un vaccin infantile est approuvé, l’État achète automatiquement et directement le produit – ou le subventionne largement – pour qu’il soit administré aux enfants, et dans la plupart des cas il crée un marché perpétuel en rendant son utilisation obligatoire
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
il existe une incitation perverse à identifier et à exploiter de nouvelles opportunités de produits (plutôt qu’à se battre pour améliorer les vaccins existants), à mettre rapidement sur le marché des vaccins destinés à de nouvelles indications et, une fois l’autorisation obtenue, à ne jamais rouvrir le dossier réglementaire des produits (et des entreprises) qui parviennent à s’imposer. C’est ainsi que de plus en plus de vaccins sont mis au point pour des indications toujours nouvelles, et que le calendrier vaccinal des enfants ne cesse de grossir.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
En outre, la réglementation actuelle exige que chaque produit vaccinal soit testé seul, et non en combinaison avec les autres vaccins infantiles déjà approuvés. Par conséquent, les interactions entre les différents vaccins – qui pourraient avoir un impact sur l’efficacité, l’efficience ou la sécurité – ne sont jamais étudiées.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
comment un parent (ou un médecin) peut-il raisonnablement déterminer qu’un produit vaccinal est suffisamment sûr? Pour commencer, il faut bien comprendre les risques de la maladie infectieuse en question. Quels sont les risques de la maladie à court et à long terme, compte tenu des options de traitement disponibles? Quel est le risque que l’enfant développe la maladie dans le monde tel qu’il existe actuellement?
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Par conséquent, il n’existe pas de réponses simples ou d’algorithmes statistiques permettant de prédire complètement un risque acceptable pour un vaccin. La détermination du caractère acceptable d’un risque est subjective.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
L’affirmation selon laquelle un vaccin est «sûr pour les enfants» est un sophisme du type non sequitur. La sécurité est toujours relative. Affirmer le contraire n’est que de la propagande ou du marketing.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
L’évaluation de la «sécurité» d’un vaccin est d’une complexité (et d’une subjectivité) et d’un coût autrement plus élevés qu’en matière d’évaluation de l’efficacité ou de l’efficience
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Pour éviter d’avoir à tester des centaines ou des milliers d’animaux, la dose de vaccin testée sur le modèle animal est généralement beaucoup plus élevée (en fonction du poids corporel) que la dose proposée pour les humains – la logique étant que, si le produit présente une toxicité, en en administrant une plus grande quantité vous constaterez une plus grande toxicité, elle sera plus facile à détecter et la maladie se développera plus rapidement. De plus, la dose de provocation infectieuse est souvent proportionnellement beaucoup plus élevée que celle à laquelle un être humain serait exposé, de sorte que tous les animaux de l’expérience contracteront la maladie s’ils ne sont pas vaccinés. Pour ces raisons, et du fait qu’aucun animal ne reproduit parfaitement un être humain, ces études (animales) non cliniques sont des prédicteurs relativement pauvres de l’efficacité et de la sécurité chez l’homme. En outre, dans l’industrie biopharmaceutique, la règle générale est de ne jamais effectuer une étude que l’autorité réglementaire n’exige pas, car un résultat inattendu pourrait nuire à la viabilité du produit candidat
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
l’une des découvertes les plus stupéfiantes documentées dans ce livre est que, dans presque tous les essais cliniques de vaccins pour enfants, il est permis d’utiliser d’autres vaccins comme «témoins». Or, la sécurité de ces témoins a été évaluée en les comparant aux vaccins précédents. Un château de cartes statistique. Une sorte de pyramide de Ponzi.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Un essai vaccinal de phase 1 typique peut inclure jusqu’à 30 sujets humains. Imaginons qu’aucun de ces sujets ne développe de problème médical grave après la vaccination; c’est que le vaccin est sûr, n’est-ce pas? Statistiquement, cela signifie que, dans ce groupe de patients, en moyenne pas plus d’un patient traité sur 10 n’est susceptible de développer un problème médical grave pendant la période où il a participé à l’essai clinique. Mais comment fait-on quand on veut détecter une éventuelle lésion vaccinale rare mais menaçant le pronostic vital? Par exemple, une myocardite cliniquement significative survenant à raison d’un cas sur 3000 enfants vaccinés? Pour détecter de manière fiable ne serait-ce qu’un seul événement de ce type, il faudrait en moyenne recruter 9000 enfants dans un essai clinique; cette simple estimation du nombre de sujets d’un essai est connue sous le nom de «règle de trois». À raison de 10000 par sujet, on parle d’un essai de 180 millions de dollars. Imaginez maintenant une maladie infectieuse infantile qui ne tue ou n’invalide gravement qu’un enfant sur 100000. Le risque du vaccin devrait certainement être inférieur au risque de la maladie, de sorte qu’un vaccin homologué «sûr» ne devrait pas causer la mort ou une maladie grave à une fréquence supérieure à un enfant complètement vacciné sur 100000. Cela nécessiterait une «base de données de sécurité» d’au moins 300000 enfants vaccinés à (disons) 20000$ par enfant, soit environ 6 milliards de dollars – qui ne permettrait de détecter de manière fiable qu’un seul de ces événements rares! Et cela n’inclut même pas un groupe de contrôle placebo permettant de s’assurer que ce que les résultats détectent n’est pas qu’un bruit aléatoire!
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Aucun de ces produits n’a fait l’objet d’une évaluation formelle et rigoureuse de son innocuité dans le contexte de l’expansion globale du calendrier vaccinal des enfants. Chacun d’entre eux comprend des composants qui stimulent l’inflammation de manière non spécifique, et qui sont raisonnablement susceptibles d’interagir.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
Qu’est-ce que l’inflammation? Sa définition classique est une combinaison de rougeur, de gonflement, de chaleur et de douleur.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
La vérité est que les effets indésirables cumulatifs du programme de vaccination des enfants (qui ne cesse de s’allonger) n’ont pas été évalués, et que les toxicités particulières de chaque vaccin n’ont jamais été comparées à un véritable produit témoin négatif à l’aide des méthodes statistiques et des modèles cliniques modernes reconnus, qui sont obligatoires pour presque toutes les autres types de produits biopharmaceutiques.
Préface – Robert W. Malone (M.D.)
vous devez à vos enfants de prendre le temps de lire attentivement ce livre et de comprendre les points qu’il aborde. Il n’y a pas de «bonne» réponse ou de réponse parfaite, mais seulement différents niveaux et types de risque. Quiconque vous dit le contraire est soit ignorant, soit idiot, soit en conflit d’intérêts. Il s’agit de votre enfant, de votre famille et de votre avenir. Informez-vous, et prenez vos décisions avec discernement.
Avant-propos
Si vous êtes déjà un peu familier du débat sur les vaccins, vous savez probablement que chaque fois que quelqu’un remet en question une partie du discours officiel sur les vaccins, même si le point est mineur ou si l’argument est valable, cette personne est immédiatement attaquée – au point que des scientifiques réputés et dévoués de nombreux pays ont eu leur carrière ruinée pour avoir remis en question le dogme des vaccins. Les auteurs de Des tortues jusqu’en bas sont originaires d’Israël, un petit pays où, dès l’instant où quelqu’un est considéré comme une menace pour les pouvoirs en place, il est très facile de faire de sa vie, ainsi que de celle des membres de sa famille, un véritable cauchemar
Avant-propos
Une autre bonne raison pour laquelle les auteurs ont choisi l’anonymat – et peut-être la plus importante de votre point de vue de lecteur – est d’«immuniser» le livre contre les attaques ad hominem, l’une des tactiques favorites de l’industrie pharmaceutique et de l’establishment médical. En effet, lorsqu’ils ne peuvent pas réfuter un argument sur le plan scientifique, les partisans des vaccins recourent généralement à des attaques personnelles contre les personnes qui l’avancent, appliquant ainsi la devise des relations publiques: «Salir les auteurs – tuer le livre».
Avant-propos
J’ai été témoin de nombreuses campagnes de dénigrement visant des lanceurs d’alerte sur la sécurité des vaccins. Un exemple notable est celui de mon collègue Robert F. Kennedy, Jr., qui était un avocat de renom dans le domaine de l’environnement lorsqu’il a étudié les effets négatifs à long terme de l’injection répétée de mercure dans le corps des nourrissons. Avant qu’il ne publie Thimerosal: Let the Science Speak, un livre sur un conservateur à base de mercure présent dans de nombreux vaccins pour enfants jusqu’à ce que quelqu’un de la FDA ne calcule la quantité de mercure reçue par les nourrissons, ses excellents rapports avec les médias lui permettaient de passer facilement à la télévision pour parler de ce qu’il voulait. Il pouvait s’exprimer sur les dangers du mercure environnemental dans n’importe quel autre contexte, et toute la presse l’acclamait, mais quand il a prononcé le mot «vaccins», soudain plus personne dans les médias grand public n’a voulu avoir affaire à lui.
Avant-propos
Bien qu’il ait clairement indiqué qu’il était résolument en faveur des vaccins tant qu’ils n’étaient pas mélangés à un métal neurotoxique, il a été de plus en plus vilipendé dans les médias, traité de tous les noms, d’«antivax» à «fou dangereux».
Avant-propos
Si la diffamation peut être une stratégie efficace en relations publiques, elle n’a pas sa place dans la recherche de la vérité scientifique. Lorsqu’il s’agit de science, l’auteur de l’argument ne devrait pas importer. Tout ce qui devrait compter, c’est de savoir si l’argument est valable ou non.
Introduction
Les vaccins sont fabriqués par des sociétés qui cherchent à maximiser leurs profits. Or, comme c’est le cas dans tous les autres secteurs d’activité, les dirigeants des entreprises de vaccins sont d’abord et avant tout obsédés par leurs actionnaires, plutôt que par la santé et le bien-être du grand public.
À qui s’adresse ce livre?
Veuillez noter que ce livre ne fournit pas d’informations complètes sur les maladies évitables par la vaccination et qu’il ne traite pas directement des questions relatives à la vaccination, telles que «Dois-je vacciner?», «Quels vaccins dois-je administrer?» et «Quand dois-je vacciner?». L’ouvrage s’attache plutôt à répondre de manière décisive à la question essentielle qui se pose: qui a raison dans le débat sur les vaccins – les partisans de la vaccination ou leurs opposants?
PARTIE I
L’affirmation de l’establishment médical selon laquelle [tous] les vaccins sont totalement sûrs repose sur des vérifications dans trois domaines distincts: a) les essais cliniques que chaque nouveau vaccin doit subir avant d’être approuvé pour un usage général; b) les systèmes informatisés de signalement des effets indésirables des vaccins qui surveillent en permanence la sécurité des vaccins après leur commercialisation et c) les études épidémiologiques ad hoc (sur la population) qui explorent divers aspects de la sécurité des vaccins
Le processus d’homologation des vaccins
Le processus d’homologation des vaccins Les «produits biologiques» médicaux (tels que les vaccins) sont soumis à un processus d’homologation long et fastidieux, fait d’innombrables formulaires, documents et examens bureaucratiques. Le processus est déterminé par l’organisme d’autorisation compétent – le plus souvent la Food and Drug Administration (FDA) étasunienne ou l’Agence européenne des médicaments (EMA) – et comprend, outre une paperasse sans fin, l’obligation de mener une série d’essais cliniques[2] démontrant l’efficacité et la sécurité du produit soumis à l’homologation. Cette série d’essais cliniques est divisée en trois phases, chacune ne pouvant commencer que si la phase précédente a été menée à bien. Si le produit ne se révèle pas sûr ou efficace au cours de l’une des phases, il ne peut pas obtenir l’homologation tant convoitée.
Le processus d’homologation des vaccins
Par voie de conséquence, son développement est susceptible d’être interrompu et les fonds (généralement considérables) qui y ont été investis sont susceptibles d’être perdus1. Le premier obstacle qu’un nouveau vaccin doit franchir est la «phase préclinique», au cours de laquelle le produit est soumis à une multitude d’expériences en laboratoire[3] et sur des animaux. L’étape suivante est l’ essai clinique de phase 1, au cours duquel un petit groupe de sujets (généralement plusieurs dizaines) reçoit le nouveau vaccin afin de déterminer comment le corps humain y réagit. L’hypothèse sous-jacente est que, malgré son succès dans les expériences sur les animaux au cours de la phase préclinique, le vaccin pourrait tout de même s’avérer nocif pour les humains2. Aussi, pendant cette étape, les chercheurs tentent d’identifier les effets secondaires particulièrement saillants ou graves, tels que les fortes réactions allergiques, l’invalidité, les symptômes précoces d’un problème chronique, une maladie grave ou la mort. Notons qu’en raison de son nombre limité de sujets, un essai de phase 1 ne peut fournir une image complète de l’étendue et de la variété des effets secondaires (événements indésirables) qui pourraient potentiellement être causés par le vaccin. Si le vaccin passe avec succès la phase 1, la phase expérimentale suivante – l’ essai clinique de phase 2 – est réalisée sur un groupe plus important, généralement plusieurs centaines de personnes, et l’efficacité du vaccin est évaluée dans la population désignée (par exemple, des adultes de plus de 65 ans ou des diabétiques de moins de 18 ans). C’est également à ce stade que l’on examine les effets de la variation de la dose et du moment d’administration du vaccin en termes d’efficacité et de sécurité.
Le processus d’homologation des vaccins
dans les essais de phase 2, l’absence d’un groupe de contrôle (voir la section «L’essai contrôlé randomisé» ci-dessous) et le nombre relativement faible de sujets empêchent d’obtenir des résultats probants ou définitifs sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin.
Le processus d’homologation des vaccins
Pour avoir ces réponses, il faut attendre la phase de test suivante. Les essais cliniques de phase 3 sont menés sur plusieurs milliers de sujets, parfois même des dizaines de milliers. Ils sont conçus pour évaluer et valider l’efficacité du vaccin, pour comparer le nouveau traitement aux traitements existants (le cas échéant) et pour recueillir des informations qui permettront d’utiliser le vaccin en toute sécurité. Il s’agit de la dernière phase expérimentale avant l’approbation de l’utilisation commerciale, et elle est d’une importance capitale pour déterminer l’efficacité et la sécurité du vaccin expérimental. Les résultats de la phase 3 seront publiés dans la notice du fabricant et serviront de preuves essentielles de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin pour les années à venir.
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
Les sujets participant à un essai de phase 3 sont répartis au hasard entre l’un des deux groupes suivants: le groupe expérimental, qui reçoit le vaccin testé pendant une période déterminée, et le groupe de contrôle, qui reçoit un placebo (vaccin factice) ou un autre composé (voir l’explication détaillée dans la section suivante). Tout au long de l’essai, les chercheurs surveillent la santé des participants et recueillent des informations qui seront utilisées pour évaluer l’efficacité et l’innocuité du vaccin. Le grand nombre de sujets, ainsi que leur séparation en deux groupes, l’un expérimental et l’autre de contrôle, permet d’approfondir l’étude de l’innocuité du vaccin et de ses effets secondaires potentiels, y compris ceux qui sont relativement peu fréquents (c’est-à-dire un cas sur des centaines ou milliers de sujets). La réussite d’un essai de phase 3 ouvre la voie à l’autorisation tant attendue de la production commerciale et de la mise sur le marché du nouveau vaccin.
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
Cependant, même après qu’un vaccin ait été utilisé de manière généralisée pendant un certain temps, des essais supplémentaires sont parfois nécessaires. Ces essais «post-commercialisation» peuvent viser à étudier des effets indésirables inattendus signalés après son homologation, ou des effets négatifs apparus dans un segment de population spécifique. Ce type d’essai est appelé essai clinique de phase 4. Comme mentionné ci-dessus, une fois que le vaccin a passé avec succès les essais de phase 3, les portes s’ouvrent pour une utilisation commerciale. Cependant, pour un nouveau vaccin, il ne suffit pas de recevoir l’approbation de l’organisme d’autorisation. Le produit doit également recevoir l’approbation de l’autorité responsable de la distribution des vaccins. Aux États-Unis, c’est la FDA qui est chargée de l’homologation des nouveaux vaccins, tandis que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sont chargés de formuler des recommandations par rapport à leur utilisation effective, notamment sur les personnes qui devraient les recevoir (leur âge et leur état de santé) et à quel moment, le nombre de doses à recevoir et les vaccins pouvant être administrés simultanément
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
La dernière étape du long processus de commercialisation d’un nouveau vaccin est son intégration aux programmes nationaux de vaccination des États-Unis et d’autres pays du monde. L’ajout d’un vaccin au calendrier vaccinal étasunien recommandé par le CDC garantit instantanément des ventes de millions d’unités par an rien qu’aux États-Unis, assurant ainsi à son fabricant un retour sur investissement considérable3.
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
Une meilleure option consiste à mener un essai clinique «amélioré» – un essai contrôlé, randomisé et en aveugle (également connu sous le nom d’ essai contrôlé randomisé – ECR).
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
L’essai contrôlé randomisé (ECR) Dans un essai clinique de vaccin «simple» (sans groupe de contrôle, comme c’est le cas pour les essais des phases 1 et 2), les chercheurs font face à une difficulté inhérente pour déterminer si un état spécifique signalé au cours de l’essai est réellement causé par le composé expérimental ou non. Si un sujet subit un phénomène grave immédiatement après avoir reçu le vaccin expérimental, comme un évanouissement ou un arrêt cardiaque, on peut raisonnablement supposer que le vaccin récemment administré est le coupable. Cependant, lorsque l’effet secondaire est moins prononcé, ou qu’il apparaît plusieurs jours ou semaines après l’administration du vaccin, la causalité est moins évidente pour les chercheurs. Par exemple, si la température du sujet monte à 39,5 °C moins de 48 heures après l’administration du vaccin testé, les chercheurs ne disposent pas de suffisamment d’informations pour dire s’il s’agit d’un véritable effet secondaire ou d’une simple coïncidence malheureuse.
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
L’une des options consiste à soumettre chaque participant présentant un problème de santé pendant l’essai à une série d’examens médicaux approfondis afin de découvrir les liens possibles avec le vaccin expérimental. Cette stratégie n’est toutefois ni réalisable ni économique
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
Dans un ECR, les sujets sont divisés en deux groupes[4]: le groupe expérimental, qui reçoit le vaccin testé, et un groupe de contrôle, qui reçoit un vaccin factice ou existant (dont le profil d’efficacité et de sécurité est bien connu). Les sujets sont répartis au hasard entre les deux groupes avant le début de l’essai, afin de s’assurer que les groupes sont presque identiques pour toutes les caractéristiques pertinentes (âge, sexe, zone de résidence, statut démographique, etc.). L’expression en aveugle signifie que les sujets de l’essai ne savent pas dans quel groupe ils se trouvent et ne savent donc pas s’ils ont reçu le composé testé ou le composé factice. Dans un essai en double aveugle, les chercheurs non plus ne savent pas quels sujets appartiennent à quel groupe
L’essai contrôlé randomisé (ECR)
les ECR sont largement considérés comme l’«étalon-or» de l’industrie. La répartition aléatoire des sujets dans les groupes expérimental et de contrôle, ainsi que la réduction des biais potentiels par le recours au double aveugle, favorisent une comparaison fiable et significative des données desdits groupes
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
En raison de la qualité et de la fiabilité élevées des ECR, ils constituent la méthode désignée par les organismes de réglementation (et acceptée par l’industrie pharmaceutique) pour évaluer l’efficacité et l’innocuité des vaccins dans les essais cliniques de phase 3
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
si un traitement éprouvé existe déjà, il peut être contraire à l’éthique d’en priver les sujets du groupe de contrôle. Par exemple, dans les essais de nouveaux médicaments contre le cancer, il est considéré comme contraire à l’éthique d’empêcher les sujets du groupe de contrôle de recevoir un médicament existant pour leur maladie. Dans ce scénario, le groupe de contrôle reçoit donc le traitement existant approuvé. Cette pratique est également la norme pour les vaccins, même si ces derniers sont utilisés à titre préventif (et non pour traiter une maladie existante) et administrés à des personnes en bonne santé
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
Lorsque les sujets du groupe de contrôle reçoivent un placebo, une substance inerte dont on sait qu’elle ne provoque pas de forte fièvre, on suppose que l’incidence de forte fièvre enregistrée pour ledit groupe représente le taux de référence (ou taux de base) du phénomène. Autrement dit, le taux de référence est le nombre de sujets qui auraient naturellement une forte fièvre indépendamment de toute intervention dans l’essai.
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
Le taux absolu ne peut pas être calculé parce que le groupe de contrôle a reçu un composé (le vaccin existant) qui n’est pas inerte (neutre) et qui a ses propres effets secondaires
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
combien de cas auraient été signalés chez les sujets de l’essai s’ils avaient reçu un véritable placebo? L’essai ne peut répondre à cette question
Le groupe de contrôle dans un essai clinique
Pour déterminer le taux réel d’effets indésirables d’un vaccin de nouvelle génération, il faut procéder à un essai à trois bras, en combinant les deux méthodes décrites ci-dessus. Dans ce type d’essai, les sujets sont répartis au hasard entre trois groupes: un groupe expérimental et deux groupes de contrôle. Le groupe expérimental reçoit le vaccin nouvelle génération, le premier groupe de contrôle reçoit le vaccin existant et le second groupe de contrôle reçoit un placebo inerte. Cette conception d’essai est considérée comme étant d’excellente qualité, car elle mesure à la fois le taux absolu d’événements indésirables (en comparant le nouveau vaccin au placebo) et le taux relatif (en comparant le nouveau vaccin au vaccin existant)
Le groupe de contrôle externe
ProQuad était testé cliniquement par rapport au ROR original et présentait un profil d’innocuité similaire, pourrions-nous supposer qu’il est sûr simplement parce que le vaccin de son grand-père a été jugé sûr il y a 50 ans? Les vaccins ROR sont généralement administrés au cours de la deuxième année de vie, après que la plupart des vaccins prévus pour les nourrissons ont déjà été administrés.
Le groupe de contrôle externe
Si, par hypothèse, le risque d’effets secondaires nocifs du ROR était lié à la charge des vaccins administrés précédemment, nous ne pourrions pas reconnaître automatiquement l’innocuité actuelle du ROR original. N’oublions pas que le ROR a été testé pour la première fois à une époque où le calendrier vaccinal ne comportait que deux autres vaccins
Le groupe de contrôle externe
Mais l’évolution du calendrier vaccinal n’est qu’un aspect de l’environnement pouvant affecter la sécurité d’un vaccin donné. D’autres facteurs, tels que l’exposition aux produits chimiques, les changements de régime alimentaire, la pollution atmosphérique, les radiations, etc. peuvent également jouer un rôle. P
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Il n’y a aucune explication logique à la pratique généralisée consistant à administrer des composés bioactifs à des groupes de contrôle dans les essais de nouveaux vaccins, si ce n’est la volonté de dissimuler le taux réel d’effets indésirables de ces nouveaux vaccins. Dans un ECR, comparer un nouveau vaccin à un placebo est l’option la plus simple, la plus sûre, la moins chère et la plus fiable. La solution saline (eau salée stérilisée), par exemple, est un composé sûr, fiable, largement disponible et peu coûteux – a fortiori lorsqu’on la compare à un vaccin. Comme elle ne provoque pas d’effets indésirables importants et ne produit pas d’anticorps spécifiques à une maladie, elle constitue une base de référence fiable pour les tests d’innocuité et d’efficacité, et est donc idéale dans le cadre de groupes de contrôle. Le calcul du taux réel d’effets indésirables du vaccin testé devient alors simple et direct. Toutefois, malgré ses avantages évidents en tant que placebo, les fabricants de vaccins préfèrent ne pas utiliser de solution saline dans les essais, et la raison doit à présent vous sembler évidente.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTCa): Le vaccin DTCa est administré en diverses combinaisons – avec ou sans les composants inactivés de la polio, de la bactérie Hib et de l’hépatite B – et est fabriqué par deux sociétés: GlaxoSmithKline (GSK) et Sanofi Pasteur.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le vaccin Pediarix de GSK protège contre cinq maladies: la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et la polio
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
GSK produit également un vaccin 4-en-1 appelé Kinrix, qui est identique au Pediarix susmentionné, à la différence qu’il ne contient pas le composant hépatite B. Or, dans le plus grand essai clinique de ce vaccin, le groupe de contrôle a reçu les vaccins Infanrix et IPOL (polio). Tous les sujets de l’essai ont également reçu en même temps une dose du vaccin ROR. L’imprimé ne mentionne aucun essai impliquant un groupe de contrôle placebo
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
comment le vaccin Infanrix susmentionné a-t-il été testé? L’innocuité de ce vaccin, qui comprend des composants diphtériques, tétaniques et coquelucheux acellulaires, a été évaluée dans le cadre d’un essai clinique par rapport à un groupe de contrôle ayant reçu le vaccin DTC (l’ancienne version coquelucheuse à cellules entières), et dans un autre essai sans groupe de contrôle
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Qu’en est-il du vaccin DTC ancienne génération? À quels tests de sécurité a-t-il été soumis? Bien que l’on sache que ce vaccin a provoqué de graves effets secondaires chez les nourrissons (il a pour cette raison été remplacé par le nouveau vaccin DTCa à la fin des années 1990)22, il n’a jamais été testé dans le cadre d’un essai clinique moderne dans lequel le groupe de contrôle aurait reçu un véritable placebo
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
En résumé, l’innocuité des vaccins 5-en-1 et 4-en-1 de GSK a été évaluée par rapport au vaccin trivalent (DTCa), qui a elle-même été évaluée par rapport au vaccin ancienne génération (DTC), dont l’innocuité n’a jamais été évaluée dans le cadre d’un ECR avec un groupe de contrôle placebo.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
une importante étude menée en Suède au début des années 1990 a comparé quatre vaccins différents liés au DTC et a révélé que des événements indésirables graves – convulsions, événements mettant la vie en danger, apparition de maladies chroniques et autres – étaient survenus chez environ 1 personne vaccinée sur 200. Des effets indésirables classés comme «interdisant toute vaccination future» ont été signalés pour 1 personne vaccinée sur 100, et environ 1 sujet sur 22 a été hospitalisé30. Cependant, comme les taux pour les vaccins nouvelle génération (DTCa) étaient similaires à ceux des vaccins ancienne génération (DTC), les nouveaux vaccins ont reçu le feu vert.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
La conclusion est qu’aucun des nombreux produits de l’une ou l’autre des gammes de vaccins DTCa administrés couramment aux États-Unis n’a fait l’objet d’un test de sécurité dans un essai clinique comportant un groupe de contrôle ayant reçu un placebo
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le vaccin antipoliomyélitique (VPI): À l’instar du vaccin Hib, le vaccin antipoliomyélitique inactivé est administré soit comme un composant des vaccins combinés DTCa (vus précédemment), soit comme un vaccin distinct. Le vaccin IPOL, de Sanofi Pasteur, est la seule marque actuellement autorisée et utilisée aux États-Unis. Sa notice ne mentionne aucun ECR réalisé avant son homologation34. Le vaccin n’a-t-il pas été testé cliniquement avant d’être ajouté au calendrier vaccinal étasunien au début des années 1990? Eh bien, non. Selon un document publié par la FDA en 2018 suite à une demande fondée sur la loi sur la liberté d’information ( Freedom of Information Act – FOIA), le vaccin a fait l’objet de deux essais cliniques. Cependant, ces essais ne répondent pas aux exigences actuelles d’un essai contrôlé randomisé de phase 3
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le premier essai, qui a été mené entre 1980 et 1983, ne comprenait que 371 sujets dans le groupe expérimental de l’IPOL, et environ le même nombre dans le groupe de contrôle qui – cela ne devrait pas vous surprendre à présent – a reçu le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). Le VPO, fabriqué par Lederle, était le seul vaccin contre la polio autorisé aux États-Unis à l’époque. En outre, tous les sujets de l’essai ont reçu le vaccin DTC. L’essai était contrôlé, randomisé et peut-être en aveugle (bien que les documents d’homologation ne le mentionnent pas explicitement), mais il n’a clairement pas impliqué un placebo. Le deuxième essai, mené à Buffalo, dans l’État de New York, à la fin des années 1980, a recruté 114 enfants qui ont subi une série de trois vaccinations avec soit le VPI, soit le VPO, soit une combinaison des deux. La plupart des enfants ont également reçu le vaccin DTC. Cet essai n’était ni contrôlé, ni randomisé, ni en aveugle
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
. Il n’y a manifestement aucune documentation publique sur les essais cliniques réalisés avant ou après l’homologation du vaccin de Lederle, introduit aux États-Unis au début des années 1960.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le vaccin Prevnar: La marque de vaccin Prevnar protège contre plusieurs souches de la bactérie pneumocoque, qui peut causer la pneumonie. Le vaccin Prevnar-13 protège contre 13 souches bactériennes et est utilisé en routine aux États-Unis depuis 2010[19]. Il a remplacé le vaccin ancienne génération appelé Prevnar, qui avait été introduit en 2000 et protégeait contre 7 souches bactériennes.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
La notice du vaccin révèle qu’il a été comparé à son prédécesseur, le Prevnar36. Lors de ces essais, des événements indésirables graves ont été signalés chez 1 nourrisson sur 12 ayant reçu le Prevnar-13 (8,2% des sujets) et un peu moins souvent chez les sujets ayant reçu le Prevnar (7,2%)
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Mais combien de bébés ayant participé à l’essai auraient subi des événements médicaux graves s’ils n’avaient pas été vaccinés du tout? Il est impossible de répondre à cette question car les essais du Prevnar-13 n’ont pas inclus de groupe de contrôle avec placebo.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Avant son approbation, le vaccin Prevnar avait fait l’objet d’un vaste essai clinique aux États-Unis. Au cours de ce dernier, environ 17.000 nourrissons avaient reçu le vaccin Prevnar et un nombre similaire de sujets du groupe de contrôle avaient reçu un vaccin contre la bactérie méningocoque38. Il ressort d’un examen de l’article scientifique rapportant les résultats de l’essai qu’environ 1.000 sujets au total avaient été hospitalisés (environ 1 nourrisson sur 35) et qu’environ 1 sur 16 avait été admis aux urgences dans les 30 jours suivant l’administration du vaccin39. En plus du vaccin Prevnar ou méningocoque, tous les sujets de l’essai avaient reçu en même temps des vaccins DTC ou DTCa. (Il convient de noter que l’administration d’un autre vaccin en même temps que le vaccin testé et que le vaccin du groupe de contrôle obscurcit davantage les résultats, car il est impossible de déterminer quels événements indésirables sont dus à quel(s) vaccin(s).)
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Enfin, qu’en est-il du vaccin contre le méningocoque reçu par les sujets du groupe de contrôle? En 1998, l’année où l’essai a eu lieu, il n’existait aucune alternative au vaccin Prevnar. Il n’y avait donc aucune raison éthique de ne pas donner au groupe de contrôle une injection saline inerte. Pourtant, à la place, le fabricant a choisi d’administrer au groupe de contrôle le vaccin anti- méningococcique, malgré le fait qu’il n’avait pas encore été approuvé par la FDA et qu’il était encore «expérimental»40. Pourquoi le fabricant, ainsi que la FDA et d’autres organismes d’homologation, ont-ils préféré utiliser un vaccin expérimental plutôt que l’alternative sûre, économique, pratique et éthique qu’est le placebo salin? Il ne peut y avoir qu’une seule réponse: pour cacher le véritable taux d’effets indésirables du Prevnar
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Le vaccin contre l’hépatite B: L’Engerix-B est un vaccin contre l’hépatite B, fabriqué par GSK et administré systématiquement aux nourrissons étasuniens[20].
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
En résumé, l’innocuité des trois vaccins contre l’hépatite B administrés couramment aux nouveau-nés n’a pas été évaluée dans le cadre d’un seul essai clinique contrôlé et randomisé dans lequel un groupe de contrôle aurait reçu un placebo.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Merck fabrique un vaccin contre la varicelle à dose unique appelé Varivax. La section sécurité de sa notice mentionne une «étude en double aveugle, contrôlée par placebo» sur 914 enfants et adolescents en bonne santé, dans laquelle seuls deux symptômes légers (douleur et rougeur au point d’injection) «sont apparus à un taux significativement plus élevé chez les personnes ayant reçu le vaccin que chez celles ayant reçu le placebo»49. Cela signifie-t-il qu’un véritable placebo a été utilisé dans cet essai? Certainement pas. Le document décrivant l’étude révèle que le soi-disant placebo administré au groupe de contrôle était en fait le vaccin expérimental dont le composant viral avait été retiré
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
Les deux vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole autorisés aux États-Unis[24] sont un vaccin 3-en-1 appelé MMR II et un vaccin 4-en-1 (rougeole, oreillons, rubéole et varicelle) appelé ProQuad. Les deux sont fabriqués par Merck.
Comment les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ont-ils été testés?
La notice qui accompagne le MMR II ne mentionne aucun test d’innocuité53. Comme pour le vaccin antipoliomyélitique (IPOL) évoqué plus haut, une demande présentée en vertu de la loi sur la liberté d’information a révélé que le vaccin a été testé au milieu des années 1970 dans le cadre de huit petits essais cliniques54. Or, dans tous ces essais, les groupes de contrôle ont reçu soit l’ancien vaccin (le MMR), soit un vaccin contre la rougeole et la rubéole (RR), soit une dose unique du vaccin contre la rubéole.
Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?
De toute évidence, l’innocuité de la gamme de vaccins ROR, comme celle des autres vaccins du programme de vaccination des enfants aux États-Unis, a été évaluée selon la règle de facto de l’industrie: «des tortues jusqu’en bas».
Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?
le taux réel d’effets indésirables des vaccins infantiles de routine est presque inconnu; par conséquent, il n’existe aucune base scientifique pour affirmer qu’ils sont sûrs.
Pure coïncidence ou conception délibérément défectueuse?
Le fait que nous ne sachions pas dans quelle mesure les vaccins pour enfants nuisent aux enfants qui les reçoivent jette une ombre sur la légitimité des programmes de vaccination dans le monde entier
Les essais cliniques des vaccins contre le rotavirus
Il ressort d’un des documents d’homologation soumis à la FDA par GSK58 que le placebo reçu par le groupe de contrôle dans l’essai principal du Rotarix (qui comptait environ 63.000 nourrissons) n’était rien d’autre que le vaccin testé sans son composant antigénique[29]. Ce composé, le vaccin sans antigène, était bien adapté pour tester l’efficacité du vaccin car il ne produit pas d’anticorps antirotavirus. Cependant, en ce qui concerne l’innocuité, c’est une toute autre paire de manches: le vaccin sans antigène est un composé potentiellement puissant dont les effets secondaires sont susceptibles d’être très similaires à ceux du vaccin testé.
Des essais contraires à l’éthique
En résumé, des dizaines de milliers de nourrissons ont reçu un composé totalement inutile, dont l’innocuité était inconnue et dont les effets secondaires pouvaient être (et ont probablement été dans certains cas) graves et permanents. Ainsi, les essais cliniques de phase 3 du vaccin contre le rotavirus constituent des violations caractérisées de la déontologie médicale. Cette violation éhontée de l’éthique et de la morale est mise en évidence par le fait qu’il n’y avait aucune raison scientifique d’administrer le vaccin sans antigène au groupe de contrôle, si ce n’est une intention malveillante de dissimuler le véritable taux d’effets indésirables du vaccin expérimental.
Des essais contraires à l’éthique
La manière dont les essais du vaccin contre le rotavirus ont été menés soulève de graves questions qui ne doivent pas être dirigées uniquement vers les fabricants des vaccins. Le processus d’homologation des vaccins est supervisé par la FDA, or c’est elle qui a approuvé ces essais
Des essais contraires à l’éthique
Le vaccin a également reçu l’approbation du CDC et d’autres autorités sanitaires dans le monde, alors que les essais préalables à son homologation ont inutilement mis en danger des dizaines de milliers d’enfants et ont pu causer des dommages graves à des centaines d’autres, ainsi que des dizaines de décès inutiles.
Contre-arguments
Dans ce chapitre, nous ne disons pas que les vaccins en général ne sont jamais testés par rapport à un placebo dans le processus d’homologation avant autorisation de mise sur le marché. Ce que nous disons, c’est que ce sont les vaccins pour enfants recommandés par le CDC qui n’ont jamais été testés par rapport à un placebo
Le rapport 2011 de l’IOM
La recherche scientifique sur les mécanismes qui sous-tendent les effets indésirables des vaccins devrait porter, entre autres, sur (1) les effets des ingrédients des vaccins (tels que les adjuvants à base d’aluminium) sur l’organisme; (2) les interactions biochimiques entre les composants des vaccins; (3) les interactions biochimiques entre plusieurs vaccins administrés en même temps; (4) les caractéristiques génétiques pouvant aggraver la vulnérabilité aux lésions vaccinales; et (5) les états de santé permanents ou transitoires pouvant aggraver la vulnérabilité aux lésions
Le rapport 2011 de l’IOM
L’absence de recherche fondamentale dans ce domaine est particulièrement alarmante, car la science médicale actuelle ne parvient même pas à identifier la source de la plupart des maladies et syndromes graves signalés après la vaccination, et encore moins à les guérir
Le rapport 2011 de l’IOM
C’est le cas de l’EMAD20, de la névrite optique21, du syndrome de Guillain-Barré22, de la myélite transverse23, du lupus24, des vascularites25, du diabète juvénile (type 1)26, de l’autisme, du TDAH et de nombreuses autres affections
Le rapport 2011 de l’IOM
Sa conclusion selon laquelle les aspects biomédicaux des affections post-vaccinales sont rarement étudiés contraste fortement avec les assurances constantes des autorités médicales selon lesquelles la sécurité des vaccins fait l’objet de recherches approfondies. Mais au lieu de tirer la sonnette d’alarme comme cela s’imposait, le comité a choisi de donner le «feu vert»
Le rapport 2011 de l’IOM
Les membres du comité de l’IOM savaient que «l’absence de preuves n’est pas une preuve d’absence»
Le rapport 2011 de l’IOM
ils ont quand même acquitté les vaccins en se basant sur l’argument du manque de preuves
Le lien de causalité manquant
Comme l’illustre terriblement l’histoire du petit Isaac au début de ce chapitre, l’absence de données scientifiques solides sur les effets indésirables potentiels des vaccins a des conséquences graves et souvent tragiques. En l’absence de base scientifique, il n’y a aucun moyen pratique d’établir un lien de causalité entre les vaccinations et la myriade d’événements indésirables qui s’ensuivent souvent sur la santé. Cela signifie que l’idée même d’un lien de causalité est exclue du débat sur les vaccins, ce qui réduit considérablement la probabilité qu’un tel lien soit un jour suspecté, étudié ou diagnostiqué
Le lien de causalité manquant
Le manque de données scientifiques solides éclairant le mécanisme des effets indésirables de la vaccination présente un autre inconvénient majeur: il permet aux chercheurs qui mènent des essais cliniques de décider arbitrairement si un événement indésirable particulier observé dans l’essai est lié ou non au vaccin29. Ainsi, d’un trait de plume, les chercheurs peuvent éliminer des catégories entières d’événements indésirables potentiellement causés par le vaccin testé
La boîte à outils vide
Les grandes lacunes dans les connaissances médicales sur les effets indésirables des vaccins rendent la pratique quotidienne de la médecine beaucoup plus difficile, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses pour des patients comme Isaac. Par exemple, les pédiatres ne peuvent pas prédire si un nourrisson donné sera affecté négativement par tel ou tel vaccin, ni la gravité de la blessure. Ils ne peuvent pas prendre de décisions éclairées sur les futures vaccinations des nourrissons qui ont déjà été blessés par un ou plusieurs vaccins. Ils ne peuvent pas tester la sensibilité d’un enfant à la plupart des ingrédients d’un vaccin. Ils ne peuvent pas non plus recommander une marque particulière de vaccin plutôt qu’une autre, un calendrier de vaccination plus sûr ou des combinaisons spécifiques à éviter.
Contre-arguments
La boîte à outils vide favorise également le respect du calendrier vaccinal recommandé. Étant donné que le milieu dans lequel évoluent les professionnels de santé valorise les taux de vaccination élevés tout en insistant sur la rareté des événements indésirables graves, il est peu probable que le médecin moyen s’écarte du calendrier officiel. En l’absence d’outils médicaux pratiques permettant d’anticiper ou de confirmer les dommages causés par les vaccins, les médecins sont livrés à eux-mêmes
Contre-arguments
«Les effets indésirables des vaccins sont très rares. Les étudier biologiquement n’est donc pas une priorité.» – Premièrement, c’est un exemple de pensée circulaire
Contre-arguments
les lésions dues aux vaccins sont rarement signalées parce que la recherche fondamentale fait défaut. En fait, tant que cette recherche fera défaut, l’affirmation selon laquelle les effets indésirables des vaccins sont «rares» sera scientifiquement infondée
CHAPITRE 3
Les caractéristiques personnelles telles que le patrimoine génétique, l’état de santé au moment de la vaccination, les habitudes alimentaires, la prise de médicaments et le statut socioéconomique peuvent en effet varier beaucoup plus que celles de l’échantillon de population relativement petit d’un essai clinique contrôlé
Le VAERS
Par exemple, un enfant peut s’avérer allergique à un composant du vaccin, ou un vaccin peut avoir une action croisée avec un médicament pris par l’enfant
Le VAERS
En outre, les événements indésirables signalés à de faibles taux dans les essais cliniques peuvent s’avérer plus fréquents dans la population générale ou dans des sous-populations spécifiques2
Le VAERS
C’est pourquoi tous les acteurs impliqués dans le développement, l’homologation et la distribution des vaccins conviennent que la sécurité des nouveaux vaccins doit être étroitement surveillée après leur mise sur le marché[47
Le VAERS
Le présent chapitre traite donc des systèmes de signalement des effets indésirables des vaccins et examine dans quelle mesure, le cas échéant, ils atteignent leurs objectifs affichés
Résumé
le taux de signalement du système est très faible, estimé entre 1 et 10% du taux réel. En outre, le contenu des signalements n’est pas vérifié et le personnel du système n’en assure pas le suivi. Par conséquent, le système ne peut pas fournir d’estimations fiables de l’ampleur réelle des effets indésirables des vaccins
Résumé
De plus, comme les taux du système ne peuvent pas être comparés de manière significative aux taux de référence de la population ou aux taux observés dans les essais cliniques des vaccins, il ne peut pas produire d’avertissements fiables sur les effets indésirables inhabituels de tel ou tel vaccin.
Résumé
les autorités sanitaires ont l’air tout à fait à l’aise avec des systèmes de signalement défectueux et peu fiables par nature, dont les données ne peuvent pas être utilisées pour remettre en question leur message «Les vaccins sont sûrs!»
Parlez-en à votre médecin:
blocage inexplicable par le CDC d’un projet qui était financé par le gouvernement pour améliorer le VAERS. Néanmoins, ces agences essaient de jouer sur les deux tableaux en exploitant les données peu fiables et insuffisamment signalées du VAERS pour bricoler des études trompeuses et scientifiquement douteuses qui soutiennent leur affirmation selon laquelle les effets indésirables sont extrêmement rares
Résumé
Les études épidémiologiques sont l’outil de prédilection des autorités sanitaires et des laboratoires pharmaceutiques pour maintenir un verni scientifique sur la sécurité des vaccins. Elles sont bon marché, relativement simples à mener, et surtout leurs résultats sont facilement manipulables
Résumé
Les cinq études examinées dans ce chapitre illustrent quelques-unes des nombreuses manœuvres utilisées par les chercheurs pour manipuler les résultats des études épidémiologiques:
Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés
De même, aucune étude VU n’a été menée sur le cancer, l’asthme, le diabète, les troubles de l’apprentissage, le TDAH, l’épilepsie, la maladie de Crohn et bien d’autres maladies qui affectent la vie, nonobstant que toutes ces maladies soient devenues de plus en plus courantes au cours des dernières décennies
Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés
Le programme de vaccination étasunien s’est construit couche par couche au cours des soixante-dix dernières années. Jusqu’au milieu du XXe siècle, un seul vaccin était largement distribué aux États-Unis: le vaccin antivariolique. À la fin des années 1940, le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) est devenu populaire, et au milieu des années 1950 le vaccin contre la polio a été introduit (le premier vaccin à faire l’objet d’une campagne nationale
Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés
Chaque nouveau vaccin qui a été ajouté au calendrier au cours des dernières décennies a été préalablement testé dans le cadre d’une série d’essais cliniques. En revanche, l’impact global sur la santé de l’administration systématique d’un nombre toujours croissant de vaccins aux nourrissons étasuniens n’a jamais été étudié. En d’autres termes, la question fondamentale qui préoccupe tout parent s’interrogeant sur les vaccins – «Mon enfant sera-t-il mieux s’il est vacciné, partiellement vacciné ou non vacciné?» – n’a jamais reçu de réponse satisfaisante de la part de la science.
Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés
Aucune étude comparant la santé globale des enfants vaccinés à celle des enfants non vaccinés n’a jamais été réalisée par l’establishment médical.
Une étude sur la santé globale: vaccinés c/ non vaccinés
le mantra des autorités sanitaires, à savoir que «les vaccins ont fait l’objet d’études approfondies et détaillées et se sont révélés sûrs et efficaces», n’a pas été démontré. Il est tout à fait possible que les avantages potentiels du programme de vaccination (taux plus faibles des maladies évitables par la vaccination) soient contrebalancés par ses coûts (incidence plus élevée des maladies chroniques et autres maladies infectieuses).
Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU
Nombreux sont ceux qui pensent que les vaccins sont le principal suspect dans la récente et considérable augmentation des maladies chroniques chez les enfants, or seules des études VU permettraient de faire la lumière sur cette question
Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU
La réticence des autorités sanitaires à réaliser de telles études est d’autant plus étrange que la confiance du public dans les vaccins ne cesse de décliner
Un establishment évitant soigneusement de mener des études VU
Les autorités mettent sans arrêt en garde contre les conséquences désastreuses de la baisse des taux de vaccination, mais elles refusent de mener la seule étude qui pourrait prouver de manière indiscutable les avantages du programme de vaccination et apaiser les inquiétudes des parents
CHAPITRE 7
certains parents ont tendance à échelonner les multiples vaccins prévus en un seul rendez-vous et à les étaler dans le temps afin de ne pas surcharger le système immunitaire de leur enfant. D’autres souhaitent parfois reporter les vaccins si leur enfant ne se sent pas bien. Ces comportements, qui sont généralement fondés sur l’intuition et le bon sens
Plusieurs vaccins en une seule visite
Les professionnels de santé, tels qu’ils sont dépeints dans le dialogue imaginaire (mais réaliste) du début du chapitre, ont tendance à approuver les vaccins et à décourager avec véhémence tout écart par rapport aux directives officielles
Plusieurs vaccins en une seule visite
Selon le calendrier vaccinal étasunien, un nourrisson peut recevoir jusqu’à 9 vaccins contre 13 maladies différentes au cours d’une seule visite chez le médecin1
Plusieurs vaccins en une seule visite
La combinaison de plusieurs vaccins peut potentiellement provoquer des effets indésirables graves et même nuire à l’efficacité d’un ou plusieurs des vaccins. Ce n’est pas fondamentalement différent de la nécessité d’évaluer l’action croisée de plusieurs médicaments thérapeutiques administrés en même temps; selon diverses études, cette action croisée est responsable d’une part importante des effets indésirables des médicaments
Espacer les vaccinations
L’administration simultanée de 9 vaccins contre 13 maladies augmenterait-elle le risque de troubles neurologiques ou de maladies auto-immunes? Ni le CDC ni aucune autre agence de santé n’est en mesure de fournir une réponse fiable à cette question. L’ineptie – ou peut-être la négligence – du CDC à ce sujet est aggravée par son incapacité à surveiller efficacement les effets indésirables de ces combinaisons de vaccins
Espacer les vaccinations
L’absence de données scientifiques prouvant l’innocuité des combinaisons de vaccins recommandées a des répercussions sur une autre décision cruciale en matière de vaccination à laquelle de nombreux parents sont confrontés: faut-il ou non espacer les vaccinations?
Espacer les vaccinations
De nombreux parents pensent intuitivement qu’il est plus sain pour leur bébé de recevoir une injections par visite plutôt que plusieurs. Cependant, lorsqu’ils expriment ces inquiétudes, ils se heurtent généralement à une déclaration définitive selon laquelle l’espacement des injections ne présente absolument aucun avantage
L’étude Shneyer 2009
Les infirmières des maternités de ce district avaient signalé que le taux d’événements indésirables après l’administration combinée des deux vaccins était considérablement plus élevé que lorsque les bébés recevaient un seul vaccin par visite
L’étude Shneyer 2009
Elena Shneyer et ses collègues9 de l’école de santé publique de l’université d’Haïfa, en Israël, ont comparé la sécurité de l’administration simultanée des vaccins ROR et pentavalent[109] à celle de leur administration séparée[110]. Les chercheurs ont lancé l’étude à la suite de signalements spontanés provenant d’un district de santé israélien
L’étude Shneyer 2009
Shneyer et ses collègues ont opté pour une étude prospective. Ils ont suivi 102 enfants ayant reçu les deux vaccins simultanément et 74 enfants les ayant reçus à des moments différents11. Le taux d’événements indésirables dans le premier groupe s’est avéré être 50% plus élevé que dans le second12
10.000 vaccins en un jour
Cependant, en plus de l’antigène, chaque vaccin contient de nombreuses autres substances puissantes dont les effets sur l’organisme ne sont pas entièrement compris et qui sont donc potentiellement dangereuses. Ainsi, par exemple, le vaccin DTCa-VPI-Hib comprend la liste suivante d’ingrédients (outre les antigènes des cinq maladies contre lesquelles le vaccin protège):
10.000 vaccins en un jour
lactose, chlorure de sodium, adjuvant d’aluminium (sous forme de sels d’aluminium), Medium 199 (sous forme de stabilisateur comprenant des acides aminés, des sels minéraux et des vitamines) et eau pour injection, formaldéhyde résiduel, polysorbate 80, chlorure de potassium, phosphate disodique, phosphate monopotassique, glycine, et traces de sulfate de néomycine et de sulfate de polymyxine B
Vacciner un nourrisson ayant une maladie bénigne
Vacciner un nourrisson ayant une maladie «bénigne» (comme un rhume, une fièvre légère, un mal de ventre ou une otite[116]) est une autre directive de vaccination semblant défier le bon sens pour certains parents. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il vaut mieux attendre un rétablissement complet avant de stresser davantage l’enfant avec les vaccins prévus. Ils craignent qu’une série de vaccins n’exacerbe la maladie de l’enfant ou ne provoque des effets indésirables plus graves que ceux survenant suite à la vaccination d’un enfant en pleine santé.
Parlez-en à votre médecin
chaque vaccin contient un certain nombre de substances chimiques et biologiques puissantes, dont certaines sont connues pour être toxiques ou cancérigènes.
Parlez-en à votre médecin
Une étude israélienne a révélé que l’administration simultanée de deux vaccins particuliers (telle que recommandée par le ministère israélien de la Santé) augmentait de 50% le nombre d’effets indésirables, mais cette étude a été ignorée par les agences sanitaires en Israël, aux États-Unis et ailleurs
PARTIE II
Un mythe est une histoire à moitié vraie dont le but principal est d’inculquer des croyances et des valeurs communes à un groupe de personnes. L’homme a utilisé les mythes à des fins sociales pendant des milliers d’années, et aujourd’hui encore ils jouent un rôle central dans la vie publique.
PARTIE II
À l’instar d’autres instances gouvernementales contemporaines, l’establishment médical n’hésite pas à entretenir et à diffuser des mythes qui servent ses intérêts. L’un d’eux a déjà été abordé dans la première partie du livre: le «mythe de la science pure». Il est utilisé par les autorités sanitaires pour persuader le grand public, en particulier les parents «rebelles», d’accepter comme parole d’évangile sa science trafiquée de la sécurité des vaccins.
PARTIE II
L’intention derrière ce mythe est d’établir et d’instiller l’idée que la science fonctionne de manière objective et désintéressée, et que, puisqu’elle est de loin le meilleur outil de décision à notre disposition, on devrait accepter ses décrets concernant l’efficacité et la sécurité des vaccins.
CHAPITRE 8
La vaccination est un sujet tellement complexe que la personne lambda se contente de laisser les décisions relatives à la vaccination aux professionnels de santé qualifiés. Pourtant, malgré leur manque de connaissances précises sur le sujet, si on leur posait la question, la plupart des gens proclameraient tout aussi probablement et avec véhémence que «les vaccins ont sauvé des millions de vies en éradiquant les terribles maladies du passé
CHAPITRE 8
L’idée que les vaccins ont libéré l’humanité des maladies mortelles du passé est profondément ancrée dans notre conscience collective. En grandissant, nous avons tous entendu parler de maladies infectieuses horribles qui ont tué des millions de personnes tout au long de l’histoire en Europe et aux États-Unis, mais qui ont presque entièrement disparu à l’époque moderne
CHAPITRE 8
grâce aux vaccins». Il s’agit là d’une connaissance aussi commune que possible. Tout le monde sait que c’est grâce à la profession médicale et aux vaccins que nous vivons (relativement) sans maladie, n’est-ce pas?
CHAPITRE 8
Malheureusement, «tout le monde» se trompe
CHAPITRE 8
Les preuves historiques découvertes dans la seconde moitié du XXe siècle montrent, clairement et sans équivoque, que le récit des
CHAPITRE 8
«vaccins qui sauvent des vies» est largement fictif. Il s’avère que les vaccins n’ont joué qu’un rôle limité dans la réduction de la charge des maladies infectieuses à l’époque moderne
Note
Pas de source?
La baisse de la mortalité due aux maladies infectieuses
En fait, l’histoire montre qu’au cours de la seconde moitié du XXe siècle, après que la plupart des grandes maladies infectieuses du XIXe siècle aient presque disparu, les enfants occidentaux ont connu une augmentation constante et soutenue des maladies chroniques, parallèlement à l’utilisation croissante des vaccins.
TORTUES-ePub
la contribution globale des vaccins à la réduction de la mortalité due aux maladies infectieuses dans la Grande-Bretagne du XXe siècle n’a été que marginale. La baisse cumulée de la mortalité due à ces trois maladies évitables par la vaccination – la coqueluche, la diphtérie et la rougeole – n’a représenté qu’environ 10% de la baisse globale de la mortalité due aux maladies infectieuses au cours de la période étudiée et, comme nous l’avons vu, seule une petite partie de cette baisse cumulée peut être attribuée aux vaccins17. Outre les vaccins contre ces trois maladies, d’autres vaccins largement utilisés au cours du XXe siècle n’ont eu qu’un impact négligeable sur la baisse globale de la mortalité, comme le note McKeown. La mortalité due à la polio et au tétanos a toujours été relativement faible, en raison de leur faible prévalence, tandis que les maladies courantes telles que la rubéole, les oreillons et la varicelle causaient rarement des décès
Résumé
Le développement rapide des grandes villes au cours du XIXe siècle a créé des conditions favorables à la propagation des maladies infectieuses. Les rues sales, le traitement inadéquat des eaux usées, les mauvaises conditions de vie, le manque d’aliments frais, sains et variés, la méconnaissance générale du rôle de l’hygiène dans la lutte contre la propagation des maladies infectieuses – tous ces facteurs dégradaient la santé globale des citadins et affaiblissaient leur résistance aux maladies infectieuses
Résumé
Les épidémies qui ont frappé les populations urbaines au milieu du XIXe siècle ont été suivies de réformes civiles visant à améliorer les conditions de vie et la santé publique. Des systèmes centralisés de gestion des eaux usées ont commencé à apparaître dans le dernier tiers du siècle. Des progrès ont été faits en matière d’approvisionnement en eau potable, et l’eau courante a été progressivement introduite dans les foyers. Dans le même temps, le contenu nutritionnel des aliments consommés par les citadins s’est considérablement amélioré grâce aux nouvelles technologies de transport qui ont permis l’acheminement d’aliments frais venant de loin, ce tout au long de l’année. Suite aux grandes découvertes de la microbiologie à la fin du XIXe siècle, le rôle de l’hygiène dans la prévention de la propagation des maladies a été largement reconnu. Cette nouvelle prise de conscience, ainsi que l’amélioration progressive des conditions de vie (logements plus spacieux, meilleure conservation des aliments à la maison, etc.) ont également contribué à réduire la morbidité liée aux maladies infectieuses
Résumé
Ces améliorations des conditions de vie ont entraîné une baisse spectaculaire de la mortalité due aux maladies infectieuses entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, ainsi qu’une forte diminution de la morbidité, au point que certaines d’entre elles ont presque disparu. Or, les médicaments et les vaccins efficaces ne sont devenus disponibles que dans les années 1930 et 1940, alors que la baisse de la mortalité due aux maladies infectieuses avait déjà en grande partie eu lieu. Historiquement, la vaccination a contribué de façon marginale à la réduction de la mortalité d’un petit nombre de maladies, qui avaient de toute façon tendance à baisser
Résumé
En termes de réduction de la morbidité, les vaccins ont apporté une contribution plus significative, mais pas primordiale
Résumé
Parallèlement à la disparition progressive des redoutables maladies infectieuses du passé, les maladies chroniques ont commencé à apparaître dans les pays industrialisés du XXe siècle, à des taux toujours plus élevés. Une augmentation constante de l’incidence des maladies chroniques chez les enfants est documentée aux États-Unis depuis 1960, et se poursuit encore, avec des conditions chroniques qui étaient autrefois rares et qui deviennent alarmantes. Au XXIe siècle, alors que 1 enfant étasunien sur 12 est handicapé par une maladie chronique et que 1 sur 4 prend des médicaments pour une maladie chronique (des chiffres similaires sont rapportés dans d’autres pays occidentaux), l’«épidémie silencieuse» est devenue une menace majeure pour la santé des enfants et une charge économique énorme.
CHAPITRE 9
Parmi les mythes fondateurs de la vaccination, l’immunité collective[148] est peut-être le plus important et le plus essentiel pour l’establishment médical. Les politiques de vaccination dans les pays du monde entier sont fondées, tant sur le plan moral que pratique, sur le postulat que les vaccins procurent une immunité collective. Ce postulat est la principale justification des obligations vaccinales que certains pays ont imposées.
CHAPITRE 9
Qu’est-ce exactement que cette immunité collective que l’on prête aux vaccins? Quelles sont les conditions nécessaires à son existence? Quels vaccins la procurent? Et s’agit-il d’une justification morale ou pratique valable de la vaccination obligatoire? Ce chapitre apportera des réponses à toutes ces questions.
CHAPITRE 9
L’ immunité collective existe donc lorsqu’une grande proportion d’individus (comme Marc) dans une population est immunisée contre l’infection par un agent pathogène particulier. Dans ce scénario, l’agent pathogène a du mal à passer d’un hôte humain à l’autre, et la maladie ne se propage jamais. Au fil du temps, elle peut même disparaître complètement1
L’immunité naturelle
Jusqu’à présent, la discussion a utilisé le terme «immunité» sans préciser comment cette immunité s’acquiert. Au niveau individuel, l’immunité contre les maladies peut être acquise soit naturellement soit artificiellement (par la vaccination).
Immunité collective et politique vaccinale
L’une des principales considérations influençant la politique de santé publique est l’équilibre entre le bénéfice attendu d’une certaine mesure et l’empiètement potentiel de cette mesure sur la liberté individuelle. Par exemple, il existe un large consensus scientifique selon lequel la consommation de sodas a des effets néfastes sur la santé. Par conséquent, d’un point de vue sanitaire, il serait tout à fait justifié d’interdire complètement leur vente.
Immunité collective et politique vaccinale
Toutefois, les bénéfices attendus d’une telle interdiction pour la santé doivent être mis en balance avec le droit des personnes à consommer ce qu’elles souhaitent, quels qu’en soient les risques pour leur santé.
Les fondements moraux de la vaccination obligatoire
Aujourd’hui, les autorités sanitaires du monde entier partent du principe que les vaccins procurent une immunité collective et qu’il est donc dans l’intérêt général – et moralement juste – que la vaccination soit gérée et encouragée par l’État
Modèle théorique et application pratique
Les tentatives des chercheurs pour affiner ces modèles afin de mieux simuler la réalité n’ont pas été couronnées de succès. Par conséquent, les estimations du seuil d’immunité collective pour chaque vaccin varient selon le modèle de calcul et les hypothèses utilisés. Ainsi, le taux de couverture vaccinale requis pour l’élimination de la rougeole varie entre 55 et 96% selon les études21, et pour la diphtérie entre 50 et 90%22. Le seuil requis pour une réduction durable des anomalies congénitales dues à la rubéole se situe entre 50 et 80%23. Le seuil d’immunité collective, comme le concluent les auteurs du chapitre qui traite de cette question dans le manuel canonique Vaccines, n’est qu’une «estimation grossière»
Modèle théorique et application pratique
Malgré leur importance pour la politique vaccinale, les calculs du seuil d’immunité collective reposent sur une base scientifique théorique plutôt sommaire. Des modèles mathématiques simplistes sont utilisés, appliquant des hypothèses grossières qui ne parviennent pas à reproduire l’interaction complexe entre le vaccin et la maladie dans une population. Ainsi, par exemple, la plupart des modèles supposent que les individus sont soit totalement protégés soit totalement non protégés contre la maladie, ou soit totalement protégés soit totalement non protégés contre l’infection, ou que les individus d’une population ou d’une sous-population ont tous le même niveau de protection, entre autres hypothèses irréalistes
Immunité collective et vaccins de routine
les vaccins qui n’empêchent pas l’infection par l’agent pathogène ne peuvent pas conférer une immunité collective
Immunité collective et vaccins de routine
Les autorités sanitaires utilisent fréquemment et largement l’expression «immunité collective» pour désigner la protection indirecte fournie par les vaccins. Cependant, leurs publications officielles précisent rarement voire jamais que cette immunité est théoriquement possible pour certains vaccins mais pas pour d’autres
Immunité collective et vaccins de routine
L’incidence du tétanos dans les pays industrialisés a commencé à diminuer régulièrement au début du XXe siècle. Plusieurs facteurs y ont contribué: l’exode rural massif, la disparition des chevaux des villes, le remplacement des chevaux par des machines dans l’agriculture, l’amélioration du traitement des blessures et l’utilisation d’antibiotiques. Aux États-Unis, en 1947, un an avant que le vaccin contre le tétanos ne soit largement utilisé, la morbidité était déjà assez faible, avec 0,39 cas pour 100.000 habitants27. Ce taux a continué à diminuer progressivement après l’introduction du vaccin.
Le vaccin contre la coqueluche
Jusqu’à l’étude Warfel 2014, on pensait généralement que le vaccin protégeait l’individu contre l’infection par la bactérie et empêchait la transmission à d’autres personnes. En fait, certaines directives officielles de vaccination concernant la coqueluche découlent directement de cette hypothèse. Or, les résultats de l’étude Warfel suggèrent le contraire: même si elles ne contractent pas la coqueluche, les personnes vaccinées peuvent être porteuses de la bactérie et infecter d’autres personnes pendant des semaines après l’exposition
Le vaccin contre la coqueluche
Bien que les conclusions de l’étude Warfel 2014 aient annulé certaines recommandations relatives à la vaccination contre la coqueluche émises par les autorités sanitaires du monde entier en soulignant les lacunes du vaccin contre la coqueluche et son rôle dans la récente augmentation de la morbidité liée à la coqueluche, elles n’ont pas surpris ceux qui suivaient la recherche sur la coqueluche depuis quelques décennies. Des études antérieures avaient déjà suggéré que le vaccin contre la coqueluche ne génère pas d’immunité collective, et d’autres études avaient renforcé cette idée en démontrant que les maladies naturelles conféraient une immunité individuelle supérieure à celle du vaccin
Le vaccin contre la coqueluche
Par exemple, Fine et Clarkson avaient examiné les modèles d’épidémies de coqueluche au Royaume-Uni dans les années 1980 et avaient constaté que l’intervalle entre les épidémies n’avait pas changé de manière significative après l’introduction du vaccin. Les deux chercheurs avaient interprété cela comme un signe que le vaccin réduit la morbidité mais n’empêche pas la propagation de la bactérie47.
Le vaccin contre la coqueluche
Le cocooning consiste à ce que les membres de la famille immédiate d’un nourrisson (y compris les parents, les grands-parents et les frères et sœurs) soient vaccinés peu avant la naissance du nourrisson, en supposant qu’ils serviront alors de bouclier protecteur contre l’infection par la bactérie de la coqueluche55. Cette directive, qui est actuellement observée dans de nombreux pays industrialisés, a été établie malgré l’absence de preuves solides que le vaccin offre une telle protection
Le vaccin contre la coqueluche
Nos données […] suggèrent qu’il est peu probable que le cocooning soit une stratégie efficace pour réduire la charge de la coqueluche chez les nourrissons.»56 En fait, les résultats de l’étude suggèrent que la vaccination des membres de la famille contre la coqueluche pourrait simplement augmenter le risque d’infection des nourrissons, au lieu de le réduire
Le vaccin contre la diphtérie
La diphtérie est causée par une toxine sécrétée par la bactérie de la diphtérie ( Corynebacterium diphtheriae). Il existe différentes souches de la bactérie, dont certaines sécrètent la toxine et d’autres non. Or, seules les souches qui sécrètent la toxine provoquent le symptôme classique: la formation d’une membrane épaisse dans la gorge du patient, état dangereux pouvant entraîner la mort. En outre, même ces souches ne peuvent pas sécréter la toxine si les patients ne sont pas carencés en fer60. Les souches sans toxine provoquent une maladie plus bénigne61. Le taux de morbidité et de complications graves varie d’une épidémie à l’autre
Le vaccin contre la diphtérie
À l’instar du vaccin contre le tétanos, le vaccin contre la diphtérie ne protège pas contre l’infection par la bactérie, mais plutôt contre la toxine qu’elle peut sécréter. La toxine est affaiblie à l’aide de formaldéhyde au cours du processus de production du vaccin
Le vaccin contre la diphtérie
Le vaccin contre la diphtérie est un traitement prophylactique (préventif). Les personnes déjà malades, qu’elles soient vaccinées ou non, sont traitées avec un vaccin passif (antitoxine). Le vaccin passif est un sérum extrait d’animaux (généralement des chevaux) ayant développé une résistance à la toxine diphtérique et dont le sang contient donc des anticorps contre celle-ci67. L’injection de ce sérum à un patient diphtérique neutralise la toxine circulant dans le sang. En même temps, le patient est placé en isolement et traité avec des antibiotiques afin de tuer la bactérie de la diphtérie, ce qui met fin à la production de la toxine et empêche la transmission de la maladie à d’autres personnes.
Le vaccin contre la diphtérie
Avant l’introduction des antibiotiques dans le traitement standard de la diphtérie, de nombreux patients étaient porteurs de la bactérie pendant plusieurs semaines, ce qui rendait difficile l’arrêt de la propagation de la maladie
Le vaccin contre la diphtérie
En plus du traitement du patient, tous les contacts immédiats et les membres de la communauté qui sont porteurs de la bactérie sont également traités avec des antibiotiques et maintenus en isolement afin d’empêcher la propagation de la maladie. Des rappels de vaccins sont administrés «au besoin»
Le vaccin contre la diphtérie
Une étude a révélé que des souches de diphtérie sécrétant des toxines avaient circulé dans les écoles pendant de nombreux mois, alors que le taux de vaccination, comme on peut s’y attendre concernant l’Union soviétique, était de 100%, et qu’aucun cas de maladie n’avait été enregistré. Une autre étude a trouvé des bactéries sécrétant des toxines dans plusieurs provinces soviétiques, bien que le taux de vaccination des enfants dépassait 97%. «L’expérience en Russie et ailleurs», concluent les chercheurs, «suggère que la circulation est susceptible de continuer dans les zones moins développées économiquement, même avec de bons niveaux globaux de vaccination.
Le vaccin contre la grippe
Bien que le vaccin ait été largement utilisé au cours des soixante-dix dernières années, les arguments en faveur d’un effet d’immunité collective restent très faibles, car les résultats obtenus dans plusieurs pays indiquent le contraire. En l’absence de preuves scientifiques solides, on ne peut pas soutenir que le vaccin contre la diphtérie crée une immunité collective, ni se baser sur une telle affirmation pour définir une politique de santé publique.
Le vaccin contre l’hépatite B
Contrairement aux vaccins contre la coqueluche et la diphtérie, qui ne préviennent pas l’infection par l’agent pathogène de la maladie ni sa transmission à d’autres personnes, la littérature médicale indique que le vaccin contre l’hépatite B offre une bonne protection contre la contraction du virus. Ainsi, le vaccin contribue à freiner la propagation du virus et génère a priori un effet de protection du groupe.
Le vaccin contre l’hépatite B
Parmi les causes courantes d’infection par l’hépatite B décrites ci-dessus (contact sexuel, aiguilles contaminées, accouchement d’une mère qui en est porteuse et contact quotidien avec un porteur), seules les deux dernières sont pertinentes pour les nourrissons et les enfants. L’infection par une mère qui en est porteuse est plus probable à la naissance (le virus infecte rarement l’utérus et ne passe pas dans le lait maternel121). Un enfant vivant avec une mère porteuse de l’hépatite B pourrait théoriquement être infecté par l’utilisation négligente d’un rasoir ou d’une brosse à dents, ou par le contact de son sang avec une plaie saignante de sa mère122. Pour les nourrissons de moins de 1 an, le risque de devenir un porteur chronique en cas d’infection accidentelle est très élevé (environ 90%) mais diminue fortement par la suite (environ 30% chez les enfants âgés de 1 à 4 ans et environ 5% chez les adultes)123. De plus, les jeunes enfants infectés par le virus ne présentent généralement pas de symptômes de la maladie et ne sont pas identifiés comme porteurs, ce qui, en théorie du moins, augmente le risque d’infecter d’autres enfants
Le vaccin contre l’hépatite B
Selon l’ouvrage Vaccines, dans les régions du monde où le virus de l’hépatite B est répandu, la plupart des cas d’infection surviennent pendant l’enfance ou la petite enfance124 (ceci est dû, entre autres, à la réutilisation des aiguilles hypodermiques pendant les campagnes de vaccination dans les pays en développement)
Le vaccin contre l’hépatite B
Cependant, dans le monde occidental, la situation est radicalement différente. Les groupes à risque pour l’infection par l’hépatite B sont principalement des adultes: personnes ayant des rapports sexuels occasionnels fréquents, patients sous dialyse, détenus, consommateurs de stupéfiants, professionnels à haut risque d’exposition directe au sang (infirmières et médecins des services d’urgence, personnel paramédical), résidents d’institutions psychiatriques et voyageurs dans des régions où le virus est répandu. Un seul des groupes connus pour être à risque pour l’infection par l’hépatite B comprend les enfants: «les membres de la famille des porteurs chroniques»
Le vaccin contre le rotavirus
Les enfants vaccinés qui sont à risque de contracter le virus – c’est-à-dire qui vivent avec des porteurs chroniques du virus – offrent à leur famille et à leurs contacts une protection collective. Le vaccin les protège de l’infection et réduit ainsi le risque de propagation du virus. Pour les 99% d’enfants restants, qui ne font partie d’aucun groupe à risque, l’immunité collective fournie par le vaccin n’est pas pertinente. Ces enfants possèdent déjà une meilleure protection collective que celle que le vaccin peut leur apporter: ils appartiennent à une famille qui ne compte aucun porteur
Le vaccin contre le rotavirus
L’infection au rotavirus est fréquente au cours des deux premières années de la vie. L’allaitement maternel offre une protection contre la maladie: les nourrissons jusqu’à l’âge de 3 mois ne tombent généralement pas malades, très probablement en raison du passage des anticorps maternels pendant la grossesse et l’allaitement131. Les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes ne risquent pas de contracter une maladie grave
Le vaccin antipneumococcique
les maladies induites par les rotavirus ont diminué de manière significative non seulement chez les enfants vaccinés, mais aussi chez les enfants trop jeunes ou trop âgés pour être vaccinés, ce qui suggère que le vaccin procure une immunité collective
Le vaccin contre le rotavirus
Les auteurs d’une revue de 2012 sur le sujet notent qu’il existe deux explications possibles à ce phénomène: a) le vaccin inhibe la propagation du virus; ou b) le virus atténué du vaccin, sécrété par les nourrissons vaccinés, infecte les enfants non vaccinés et les protège de la maladie
Le vaccin antipneumococcique
Les preuves concernant l’immunité collective associée aux vaccins contre le rotavirus sont de qualité médiocre car cet effet n’a pas été anticipé et les études n’ont pas été spécifiquement conçues pour le détecter
Le vaccin contre la varicelle
Avant l’arrivée des vaccins, la bactérie pouvait être présente chez 1 à 3% des enfants. La morbidité était faible au cours des premiers mois de la vie et atteignait son apogée à l’âge de 6-7 mois. À l’âge de 5 ans, la plupart des enfants avaient développé une immunité contre la bactérie176. Comme indiqué plus haut, la plupart des cas de colonisation de l’organisme par la bactérie Hib ne provoquent pas de maladie177. Pour des raisons inconnues, elle passe parfois du nasopharynx à la circulation sanguine et de là à d’autres parties du corps, le plus souvent aux membranes qui recouvrent le cerveau (méninges). La prolifération bactérienne dans la circulation sanguine peut provoquer un certain nombre de maladies, notamment la méningite, l’épiglottite, la pneumonie et l’arthrite. La méningite, la plus courante, représente 50 à 65% des infections invasives à Hib et peut entraîner des lésions neurologiques (15 à 30% des cas) ou la mort (2 à 5% des cas).
Le vaccin contre la varicelle
Aux États-Unis, une réduction de 99% de l’incidence des infections à Hib a été enregistrée après l’introduction du vaccin, notamment chez les enfants. La plupart de la morbidité infantile à l’ère post-vaccinale concerne les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés et les enfants partiellement ou non vaccinés. L’efficacité du vaccin est estimée à 95% ou plus
Le vaccin contre la varicelle
Bien que cela n’ait pas été prévu, plusieurs années après que le vaccin ait été ajouté au calendrier de routine, on a constaté qu’il générait une protection collective. Les preuves de la présence d’un effet d’immunité collective ont été obtenues à partir d’études épidémiologiques à grande échelle184, d’études contrôlées de groupes spécifiques185 et d’études biologiques démontrant l’efficacité du vaccin dans la protection contre l’infection et le portage bactérien186.
Le vaccin contre la varicelle
Chez environ 70% des patients, le virus de la varicelle persiste dans l’organisme même après la guérison et, dans certaines conditions, peut provoquer un zona
Le vaccin contre la varicelle
Avant que le vaccin ne soit ajouté au calendrier de routine étasunien en 1995, la varicelle était une maladie très courante et presque tout le monde la contractait avant la quarantaine. En fait, la plupart des personnes la contractaient avant de commencer l’école.
Le vaccin contre la varicelle
Une forte baisse de la morbidité liée à la varicelle et des complications qui en découlent a été enregistrée aux États-Unis après l’introduction du vaccin. Une forte baisse a également été enregistrée dans les cohortes qui n’étaient pas vaccinées, en particulier les nourrissons de moins de 1 an, et cette diminution est perçue comme un signe de l’immunité collective qu’apporte le vaccin
Le vaccin contre la varicelle
Les États-Unis ont été le premier pays à inclure le vaccin dans son programme de vaccination des enfants. D’autres pays occidentaux tels que le Canada, l’Allemagne, Israël, la Grèce, l’Espagne et l’Italie ont suivi le mouvement196. Cependant, au moment où nous écrivons ces lignes, de nombreux autres pays occidentaux ont choisi de ne pas utiliser le vaccin. En Norvège, en Suède, en France, au Portugal, au Danemark, en Belgique, aux Pays-Bas, en Autriche et en Nouvelle-Zélande, le vaccin n’est pas administré du tout, et en Australie et en Suisse il n’est recommandé que pour les enfants de plus de 10 ans
Le vaccin contre la varicelle
Les études qui ont révélé que les économies réalisées grâce à la réduction du nombre de cas de varicelle ne compensent pas le coût du vaccin198 et les craintes que cette réduction de la varicelle chez les enfants n’entraîne une augmentation des zonas chez les adultes ont probablement contribué à cette réticence à utiliser le vaccin à plus grande échelle
Le vaccin contre la rubéole
La morbidité due à la rubéole se caractérise par une faible fièvre et de la fatigue, généralement suivies d’une éruption cutanée rougeâtre qui commence sur la zone du visage et du cou et s’étend ensuite à d’autres parties du corps. La maladie est considérée comme bénigne chez les enfants et ses complications sont rares (chez les adultes, les complications sont plus fréquentes). Environ 50% des personnes infectées par le virus de la rubéole ne présentent aucun symptôme. La maladie est considérée comme modérément infectieuse. Le virus est transmis de personne à personne par les gouttelettes sécrétées par le nez et la gorge des malades ou des porteurs asymptomatiques. Il n’y a pas de portage chronique du virus de la rubéole. Étant donné que de nombreuses maladies provoquent une éruption cutanée semblable à celle de la rubéole, le diagnostic clinique de la maladie par un médecin n’est pas considéré comme fiable, et un test de laboratoire est nécessaire pour une identification définitive
Le vaccin contre la rubéole
La rubéole ne constitue pas en soi une grave menace pour la santé d’une population, en particulier pour celle des enfants. Le risque est plus important lorsqu’elle est contractée par des femmes au cours des quinze à vingt premières semaines de grossesse, où elle peut infecter le fœtus. Cette condition est appelée syndrome de rubéole congénitale (SRC) et peut provoquer une fausse couche, la mort du fœtus, une naissance prématurée et des malformations congénitales telles que la surdité, des déficiences visuelles, des problèmes cardiaques, neurologiques, et plus encore
Le vaccin contre la rubéole
La principale raison de l’inclusion du vaccin contre la rubéole dans le programme de vaccination est la prévention du SRC chez les fœtus. Un objectif secondaire est de prévenir les complications rares de la maladie chez les adultes
Le vaccin contre la rubéole
Aucune épidémie majeure de rubéole n’a été enregistrée aux États-Unis après l’introduction du vaccin207. Des études ont montré qu’une seule dose de vaccin assure une protection pendant de nombreuses années, et probablement à vie
Le vaccin contre les oreillons
La vaccination des nourrissons réduit la propagation du virus dans la population et, par conséquent, réduit également l’occurrence de la rubéole et du SRC. Cette stratégie pourrait potentiellement conduire à l’élimination complète de la maladie à l’avenir
Le vaccin contre les oreillons
Le Royaume-Uni a commencé à vacciner les filles en 1970. La morbidité liée à la rubéole n’a que légèrement diminué, mais les cas de SRC ont chuté de 75%. Puis, en 1988, le Royaume-Uni a commencé à administrer le vaccin ROR aux nourrissons et, en quelques années, les cas de rubéole et de SRC ont considérablement diminué
Le vaccin contre les oreillons
Le fait que le vaccin contre la rubéole (qui fait partie du ROR) ait réussi à éliminer presque complètement la maladie dans de nombreux pays prouve qu’il réduit la propagation du virus dans la population et confère donc une immunité collective
Le vaccin contre les oreillons
Le vaccin contre les oreil ons Les oreillons sont considérés comme une maladie infantile bénigne215. Le symptôme le plus marquant de la maladie est le gonflement des glandes situées dans la zone entre la joue et l’oreille, sur un côté du visage ou les deux. La maladie est causée par le virus des oreillons et est transmise par des gouttelettes sécrétées par le nez ou la gorge qui se déplacent dans l’air, ou par contact direct. Une grande quantité de virus est produite pendant plusieurs jours avant l’apparition des symptômes, ce qui rend difficile la prévention de l’infection par l’isolement des patients. Les oreillons sont considérés comme moyennement infectieux, comme la rubéole et la grippe, mais moins que la rougeole et la varicelle.
Le vaccin contre les oreillons
Les oreillons sont très courants chez les enfants d’âge préscolaire et les écoliers. Ils sont cliniquement diagnostiqués par le gonflement typique des joues. Aucun symptôme n’apparaît dans environ 20% des cas, et 40 à 50% des patients présentent des symptômes de type grippal tels que fièvre, faiblesse et maux de tête. La maladie a tendance à être plus grave chez les adultes. L’inflammation des testicules peut survenir chez un tiers des hommes adultes. L’inflammation n’entraîne que rarement l’infertilité mais peut altérer le nombre de spermatozoïdes.
Le vaccin contre les oreillons
Chez les femmes, jusqu’à environ un tiers d’entre elles peuvent souffrir de mastite (inflammation des seins). Le virus traverse le placenta et peut parfois provoquer une fausse couche ou la mort du fœtus. On n’a pas constaté qu’il provoquait des anomalies congénitales. Environ 5% des patients présentent une inflammation des méninges (méningite), mais celle-ci est généralement bénigne et disparaît en trois ou quatre jours. La surdité temporaire est une complication relativement courante, mais la surdité permanente est rare (environ 1 patient sur 20.000)216. Les décès sont rares: aux États-Unis, seuls huit décès dus aux oreillons ont été signalés en 1975
Le vaccin contre la rougeole
Le vaccin contre les oreillons a été homologué aux États-Unis en 1967. En 1971, le vaccin MMR a été mis sur le marché et, en 1977, il a commencé à être largement utilisé, conformément à la recommandation du CDC218. Bien que l’efficacité réelle du vaccin se soit avérée légèrement inférieure à celle rapportée lors de ses essais cliniques219, la morbidité liée aux oreillons a chuté de 98%
Le vaccin contre la rougeole
Toutefois, l’immunité conférée par le vaccin semble quelque peu diminuer avec l’âge
Le vaccin contre la rougeole
Des épidémies locales d’oreillons au sein de populations bien vaccinées sont occasionnellement enregistrées aux États-Unis, en particulier chez les jeunes adultes passant du temps dans des espaces restreints (unités militaires, lycées, universités et équipes sportives)
Le vaccin contre la rougeole
En conclusion, la nette diminution de la morbidité liée aux oreillons après l’introduction du vaccin – au-delà de l’effet attendu de son efficacité et du taux de vaccination – indique que le vaccin confère une immunité collective
Le vaccin contre la rougeole
La rougeole est une maladie hautement contagieuse. Avant la vaccination, presque tous les enfants l’avaient contracté avant leurs 15 ans, et les épidémies de rougeole survenaient tous les deux ou trois ans
Le vaccin contre la rougeole
la mortalité due à la rougeole n’a cessé de diminuer au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Aux Pays-Bas, par exemple, la mortalité due à la rougeole a continué à baisser et a atteint presque zéro avant même l’introduction du vaccin en 1976
Vaccins de routine et immunité collective: résumé
Dans les pays en développement, le taux de complication de la rougeole est plus élevé, probablement en raison d’une mauvaise nutrition (principalement une carence en vitamine A) combinée à un âge moyen plus précoce au moment de l’apparition de la maladie
Vaccins de routine et immunité collective: résumé
Le vaccin contre la rougeole a été utilisé pour la première fois aux États-Unis en 1963, et à partir de 1977 il a été administré en tant que composant du vaccin ROR. Son efficacité est estimée à 90-95%. L’âge minimum pour la vaccination est de 12 mois, car les anticorps maternels transmis au fœtus pendant la grossesse nuisent à l’efficacité du vaccin chez les enfants plus jeunes
Vaccins de routine et immunité collective: résumé
Bien que le niveau d’anticorps générés par le vaccin diminue au fil des ans, on considère que la protection conférée par le vaccin dure toute la vie.
Vaccins de routine et immunité collective: résumé
Le vaccin contre la rougeole confère une immunité collective en réduisant la propagation du virus entre les personnes vaccinées et non vaccinées. Le seuil de couverture vaccinale requis pour l’immunité collective est estimé à 92-95%. Dans les pays industrialisés, on a constaté qu’une dose de vaccin suffit à réduire de manière significative la morbidité liée à la rougeole, mais que deux doses sont nécessaires pour arrêter la propagation du virus
Contre-arguments
L’hépatite A est une maladie bénigne chez les enfants. Le fait de tomber malade confère une protection à vie, de sorte que l’immunité collective induite par le vaccin est superflue pour les enfants.
Contre-arguments
la protection collective assurée par le vaccin contre l’hépatite B n’est pas pertinente pour la grande majorité des enfants ne vivant pas dans un foyer où se trouve un porteur chronique du virus
Contre-arguments
L’infection à rotavirus n’induit pas une immunité complète contre la réinfection par le virus, et il est donc peu probable que le vaccin puisse fournir une telle protection
Contre-arguments
Le vaccin antipneumococcique confère une immunité collective contre les sérotypes qu’il contient, mais pas contre les dizaines de sérotypes bactériens qu’il ne contient pas. De ce fait, le vaccin ne réduit pas le taux de porteurs de la bactérie dans la population, ce qui limite son efficacité dans la prévention de la maladie.
Contre-arguments
Les cinq derniers vaccins du tableau confèrent une certaine immunité collective: les quatre composants du vaccin RORV (rougeole, oreillons, rubéole et varicelle), et le vaccin contre les infections à Hib. Une baisse constante et à long terme de la morbidité a été enregistrée pour ces maladies après l’introduction de leurs vaccins respectifs, ainsi que des baisses similaires dans la distribution de leurs agents pathogènes.
Contre-arguments
Vaccin contre la coqueluche: La maladie est principalement propagée par les patients qui transmettent la bactérie en toussant. Le vaccin assure une protection collective en réduisant le nombre de patients qui toussent, ce qui diminue considérablement la propagation de la bactérie.» – Cette affirmation a un certain sens, mais elle n’est pas étayée par des preuves suffisantes
Contre-arguments
Il faut garder à l’esprit que les porteurs asymptomatiques de la bactérie de la coqueluche peuvent la propager très efficacement, car ils ne sont pas conscients de leur statut en raison de l’absence de toux (ou d’autres symptômes de la maladie),
Résumé
Un effet d’immunité collective est obtenu lorsqu’une proportion élevée d’individus dans une population est protégée contre l’infection par un agent pathogène particulier. Les vaccins peuvent potentiellement fournir une protection collective, mais pour cela ils doivent fournir une protection non seulement contre la maladie mais aussi contre l’infection par l’agent pathogène et sa transmission à d’autres personnes.
Résumé
Les autorités sanitaires et d’autres parties prenantes donnent la fausse impression que tous les vaccins, du fait qu’ils sont des vaccins, confèrent une immunité collective. La réalité est pourtant tout autre: sur les 14 vaccins inscrits au calendrier de vaccination systématique des enfants aux États-Unis, seuls 5 franchissent la barre de l’immunité collective
Résumé
En outre, le mythe de l’immunité collective fournit aux autorités sanitaires la légitimité et la justification dont elles ont besoin pour imposer des vaccins obligatoires. L’hypothèse qui sous-tend la vaccination forcée est que les avantages collectifs conférés par les vaccins l’emportent sur le droit des gens à décider d’injecter ou non dans leur corps des substances recommandées par le gouvernement. La violation d’un droit de l’homme aussi fondamental que la souveraineté sur son propre corps exige des preuves particulièrement solides du bénéfice inhérent à une telle mesure
Résumé
Malheureusement, une véritable analyse coûts-avantages des vaccins ne peut être effectuée à l’heure actuelle, car on ne connaît pas l’aspect «coûts»
CHAPITRE 10
Les épidémies de polio ont commencé à apparaître dans le monde occidental à la fin du XIXe siècle, et ont pris de l’ampleur dans la première moitié du XXe siècle. Au même moment, la science moderne était en train de remporter la bataille contre les maladies infectieuses, réduisant de façon spectaculaire le nombre de décès et de souffrances causés par des fléaux tels que la tuberculose, le choléra, la typhoïde, la scarlatine et la coqueluche. Dans ce contexte où la médecine avait une confiance grandissante dans sa capacité à éradiquer les maladies qui avaient accablé l’humanité tout au long de l’histoire, la polio constituait une exception notable
CHAPITRE 10
Malgré les sommes colossales investies dans la recherche sur la polio au cours de la première moitié du XXe siècle, les scientifiques et les médecins n’arrivaient pas à mettre au point de moyens efficaces pour enrayer sa propagation ou minimiser ses effets néfastes. Cet échec cuisant des autorités de santé publique dans le contrôle des épidémies de polio a contribué à créer un sentiment croissant d’impuissance et d’inquiétude au sein de la population. Finalement, la science l’a emporté: au milieu des années 1950, alors que les épidémies de polio avaient atteint un niveau sans précédent, le Dr Jonas Salk entra en scène. De blanc vêtu, avec une potion magique dans sa mallette, Salk était le sauveur des temps modernes que tout le monde attendait. Son vaccin antipoliomyélitique, utilisé pour la première fois aux États-Unis en 1955, puis peu après dans tout le monde occidental, a permis d’éradiquer la maladie en quelques années
L’histoire de la polio: la version officielle en bref
Cette victoire dans la lutte contre la polio a placé Salk et son vaccin sous les feux de la rampe. Il est instantanément devenu un personnage plus grand que nature; les images du scientifique dévoué, dans sa blouse blanche, ont fait la une des journaux de toute la planète. Les gens faisaient la queue pour le couvrir d’éloges, d’honneurs et de récompenses. Les parents l’inondaient de lettres de remerciement et les enfants rêvaient de lui ressembler «quand ils seraient grands». Ainsi, le vaccin contre la polio est devenu l’emblème de la victoire de l’humanité dans sa bataille épique contre les redoutables forces de la nature. L’histoire héroïque de la polio et du vaccin s’est ancrée dans notre conscience collective comme le miracle scientifique ayant mis fin à cette maudite maladie. C’est ainsi qu’elle est devenue la pierre angulaire de la mythologie vaccinale de l’ère moderne et un actif durable de la culture occidentale
L’histoire de la polio: la version officielle en bref
Mais cette version hautement adaptée et sélectionnée de l’histoire omet éhontément une myriade d’événements et de faits qui ne collent pas avec le récit héroïque de «l’épouvantable maladie paralytique qui a été terrassée par le vaccin».
La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»
Une baisse spectaculaire de la mortalité et de la morbidité dues à la plupart des maladies infectieuses a été enregistrée dans les pays industrialisés entre 1850 et 1950. Comme le montre le chapitre 8, les principales raisons de cette baisse ont été les améliorations progressives de l’assainissement, de l’hygiène personnelle et de la nutrition. Ces progrès ont consisté en la construction de systèmes d’égouts centralisés, en l’installation d’une plomberie moderne dans les maisons, en la disponibilité accrue d’aliments frais et en l’importance accordée à la toilette et à la propreté. Étrangement, alors que les maladies infectieuses en général connaissaient une forte tendance à la baisse, la polio suivait une tendance inverse, gagnant régulièrement du terrain.
La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»
Le Dr Hart Van Riper, directeur médical de la National Foundation for Infantile Paralysis, écrivait en 1947: «La période d’évolution de la poliomyélite sporadique en poliomyélite épidémique correspond à peu près à la mise en œuvre de mesures généralisées d’amélioration de l’hygiène.» Jusqu’à cette époque, explique Van Riper, la polio était rare en raison des «expositions fréquentes du jeune nourrisson au virus pendant la période où il conserve encore un [niveau] élevé d’immunité passive de sa mère.
La théorie de «l’amélioration de l’hygiène»
Ainsi, selon lui, depuis l’Antiquité, les nourrissons avaient la chance de développer une immunité contre la maladie, tout en subissant rarement ses effets paralysants. «Cette théorie», poursuit-il, «pourrait expliquer les cas peu fréquents de poliomyélite chez les jeunes enfants, tels qu’ils se sont produits au début de l’histoire de la maladie en Europe et aux États-Unis. En revanche, dans les régions où les épidémies prédominent, les gens sont exposés au virus moins fréquemment et à une période plus tardive de leur vie, lorsqu’ils ont perdu la totalité ou la majeure partie de l’immunité passive acquise auprès de la mère. Il en résulte une plus grande susceptibilité de développer la maladie [paralytique] dans les groupes d’âge plus avancé plutôt qu’une résistance accrue
La théorie de l’amélioration de l’hygiène c/ la réalité
Des études menées aux États-Unis dans les années 1950 ont révélé qu’environ 90% des mères étasuniennes transmettaient des anticorps contre le poliovirus à leur bébé au cours des premiers mois de sa vie. Selon la théorie de l’amélioration de l’hygiène, les anticorps maternels étaient censés se dissiper pour finalement disparaître au cours de la première année de vie du bébé, exposant les enfants étasuniens aux dangers de la polio par la suite. Et, en effet, des études ont montré que le taux d’anticorps antipolio dans le sang des nourrissons chutait rapidement: à l’âge de 3 mois, plus de 50% des nourrissons n’étaient plus suffisamment protégés, et à l’âge de 6 mois ce chiffre atteignait presque 100%
La théorie de l’amélioration de l’hygiène c/ la réalité
les nourrissons étasuniens du milieu du XXe siècle, élevés dans un environnement propre, n’ont pas été exposés au poliovirus et n’ont donc pas développé l’immunité intestinale nécessaire pendant qu’ils étaient encore protégés par les anticorps de leur mère
Une autre explication: les pesticides
L’histoire officielle veut que les progrès réalisés en matière d’assainissement et d’hygiène aient conduit à une augmentation spectaculaire de la morbidité due à la polio. Néanmoins, comme nous l’avons vu, cette version des événements n’est pas corroborée par les données historiques. Y a-t-il eu un autre changement de mode de vie à la fin du XIXe siècle qui pourrait mieux expliquer l’émergence soudaine des épidémies de polio dans le monde occidental?
Une autre explication: les pesticides
Au milieu du XVIIIe siècle, deux chimistes allemands ont inventé un nouveau colorant vert qui a ensuite été connu sous le nom de vert de Paris. Le vert de Paris était une substance toxique, un mélange de cuivre et d’arsenic, principalement utilisé dans l’industrie du textile et du papier peint
Une autre explication: les pesticides
Au cours du XIXe siècle, il est devenu très populaire en Europe et aux États-Unis, et était produit par presque tous les fabricants de teintures de l’époque75
Une autre explication: les pesticides
Bien que l’arsenic était déjà connu comme étant un poison mortel, le vert de Paris était considéré comme sûr. De nombreux produits domestiques (jouets d’enfants, emballages de bonbons, jeux de cartes, tapis et papiers peints, décorations, etc.76) étaient teints de cette couleur verte volatile, et les gens inhalaient quotidiennement des vapeurs toxiques d’arsenic chez eux
Une autre explication: les pesticides
L’arsenic était également utilisé comme ingrédient dans de nombreux médicaments. La solution de Fowler, par exemple, était un médicament populaire contenant une grande quantité d’arsenic; il était prescrit par les médecins pour un large éventail d’affections: maux de tête, eczéma, psoriasis, asthme, coqueluche, bronchite, cancer, et bien d’autres
Une autre explication: les pesticides
Avec l’augmentation de l’utilisation de l’arsenic, des rapports de médecins faisant état d’empoisonnements à l’arsenic ont commencé à apparaître dans la littérature médicale. Certaines intoxications étaient dues à une exposition unique à de grandes quantités de la substance, tandis que d’autres étaient dues à une exposition continue à de plus petites quantités
Une autre explication: les pesticides
À la fin du XIXe siècle, outre ses nombreuses utilisations dans les produits ménagers et les médicaments, le vert de Paris devint également un pesticide populaire. En 1867, un agriculteur étasunien anonyme avait pulvérisé la substance verte sur ses pieds de pommes de terre pour tenter de les protéger contre le dévastateur doryphore. La nouvelle du succès retentissant du vert de Paris dans la lutte contre le doryphore avait rapidement fait le tour du monde, et les agriculteurs étasuniens avaient alors commencé à le pulvériser sur d’autres cultures. En 1880, le vert de Paris était largement utilisé dans toute l’Amérique du Nord81, ouvrant la voie à l’utilisation de produits chimiques synthétiques dans la lutte contre les parasites agricoles
Une autre explication: les pesticides
Le vert de Paris conserva son avance sur le marché des pesticides jusque dans les années 1890, où il fut détrôné par l’arséniate de plomb, un composé fabriqué à partir de plomb et d’arsenic, comme son nom l’indique. L’arséniate de plomb était un insecticide nouveau et amélioré, inventé pour lutter contre les infestations de la spongieuse, un insecte foliaire importé de France aux États-Unis par un éleveur d’insectes amateur en 1869
Une autre explication: les pesticides
Après avoir réussi à enrayer la propagation dévastatrice de la spongieuse, les agriculteurs du nord-est des États-Unis commencèrent à pulvériser de l’arséniate de plomb sur leurs pommiers dans leur lutte de toujours contre le carpocapse[188]. Le composé était simple à préparer (de nombreux agriculteurs faisaient eux-mêmes le mélange) et très efficace, en partie parce qu’il adhérait à la surface de la plante plus longtemps que ses concurrents
Une autre explication: les pesticides
Un an après l’introduction de l’arséniate de plomb, deux médecins du Massachusetts General Hospital signalèrent une augmentation inexpliquée des cas de polio paralytique dans la région de Boston
Une autre explication: les pesticides
cours des mois d’été et d’automne, mais, comme tant de médecins et de chercheurs après eux, ils n’avaient pas tenu compte du fait que cette période de l’année coïncide largement avec la saison de la cueillette des pommes dans le Massachusetts87. Est-ce une simple coïncidence que peu après l’introduction de l’arséniate de plomb, un insecticide appliqué dans les vergers de pommiers, il y ait eu une forte augmentation des cas de polio à la saison de la cueillette des pommes?[
Une autre explication: les pesticides
Putnam et Taylor fournissent un autre indice à l’appui de cette hypothèse: la plupart des patients atteints de la polio provenaient des zones rurales entourant Boston, et non de la ville elle-même
Une autre explication: les pesticides
L’arséniate de plomb, comme son nom l’indique, contient du plomb et de l’arsenic, et ce dernier était également l’un des principaux ingrédients du vert de Paris. Selon le CDC, l’exposition à d’infimes quantités de ces substances toxiques, en combinaison ou séparément, peut provoquer une variété de symptômes allant jusqu’à la paralysie et la mort
Une autre explication: les pesticides
Le Dr Archibald Hoyne, pédiatre de l’école de médecine de Chicago, notait dans un article de 1951 que le saturnisme était l’une des maladies que les médecins avaient tendance à confondre avec la polio
Une autre explication: les pesticides
Le Dr Andrew Braff, médecin de la marine étasunienne, avait rapporté un cas de saturnisme chez un soldat qui travaillait comme soudeur et qui était exposé à des vapeurs de plomb, d’arsenic et de zinc. Le soldat avait souffert de faiblesse musculaire, de paralysie des jambes et des bras, et de difficultés respiratoires98. On lui avait diagnostiqué une polio et il était mort deux jours après avoir été hospitalisé.
Une autre explication: les pesticides
L’autopsie avait révélé des lésions typiques de la polio dans sa moelle épinière. En plus du niveau élevé de plomb trouvé dans son sang, un examen microscopique des tissus de son cerveau et de sa moelle épinière avait également indiqué que le saturnisme était la cause du décès.
Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?
L’utilisation d’arséniate de plomb pour lutter contre les insectes a finalement été interdite par la loi, aux États-Unis, en 1988.
Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?
Cependant, la couche superficielle du sol dans les régions où il y a eu des pulvérisations pendant plusieurs décennies contient encore aujourd’hui de grandes quantités d’arsenic
Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?
Dans de nombreuses régions du nord des États-Unis, des quartiers résidentiels ont été construits sur des terres autrefois utilisées pour la culture des pommes. Les sols recouverts d’arséniate de plomb représentent toujours un grave danger pour la santé des habitants de ces quartiers102. Des quantités toxiques d’arsenic ont également été trouvées dans l’eau de puits de nombreuses régions des ÉtatsUnis. Dans le Vermont, une étude hydrologique menée en 2010 a classé les différents comtés en fonction du nombre de puits pollués à l’arsenic
Maladie infectieuse? Maladie contagieuse?
Au début du XXe siècle, avant que le béton ne soit coulé et le dogme établi, les médecins étaient beaucoup plus réticents à catégoriser la polio comme une maladie infectieuse et contagieuse. Ils avaient, comme nous le verrons, de très bonnes raisons de ne pas le faire. Karl-Oskar Medin, le pédiatre suédois qui a été le premier à rapporter une épidémie de polio (Stockholm, 1887), avait conclu qu’il s’agissait d’une maladie infectieuse, mais pas contagieuse104. D’autres médecins suédois pensaient que la maladie n’était même pas causée par une bactérie ou un virus, mais plutôt par des «miasmes» (vapeurs toxiques provenant de la décomposition), et que des mesures devaient être prises pour améliorer les conditions d’hygiène et de salubrité afin de la prévenir
Polio et pesticides
S’agissant de la sécurité de ces derniers, les agriculteurs prirent pour argent comptant l’assurance des fabricants que les composés étaient totalement sans danger. Si les intoxications aiguës par les pesticides ont effectivement été rares, et étaient le plus souvent dues à une manipulation négligente, l’impact sur la santé d’une consommation prolongée de résidus d’arsenic et de plomb n’a jamais été étudié par quiconque. Cela s’explique en partie par le fait que, dans les États-Unis du XIXe siècle, aucun organisme public n’était encore chargé de contrôler la qualité et la sécurité des aliments191.
Polio et pesticides
Compte tenu de l’opération de dissimulation systématique menée par les autorités fédérales et le secteur agricole, il n’est pas surprenant que les médecins n’aient pas réussi à relier les foyers de paralysie à l’utilisation croissante de pesticides.
Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères
Bien que la loi du silence sur les effets néfastes des pesticides ait été brisée dans les années 1930 et que la FDA soit devenue une agence indépendante plusieurs années plus tard, il a fallu attendre 1950 pour que le gouvernement mène des études approfondies et complètes sur l’utilisation de substances toxiques dans le processus de production alimentaire215. L’utilisation de l’arséniate de plomb n’a diminué qu’après la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’il a été remplacé par une nouvelle génération de pesticides
Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères
L’augmentation de la morbidité pendant les mois d’été et d’automne soulevait également des inquiétudes quant à la caractérisation de la polio en tant que maladie infectieuse et contagieuse. «Il est remarquable», écrivait Sabin en 1947, «que, contrairement à certaines autres infections infantiles, les épidémies de paralysie surviennent pendant les mois où les enfants ne vont pas à l’école.»222
Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères
La théorie de l’amélioration de l’hygiène, qui a été proposée pour expliquer l’augmentation soudaine de la polio à la fin du XIXe siècle, n’est pas seulement incorrecte sur le plan des faits (comme nous l’avons démontré précédemment); elle n’explique pas non plus de manière convaincante la grande disparité entre la polio et la plupart des maladies infectieuses.
Les modèles épidémiques de la polio: quatre autres mystères
Si l’on examine les mystères non résolus de la polio à la lumière de l’empoisonnement par les pesticides, les pièces du puzzle commencent à se mettre en place.
Le DDT
Le DDT était un pesticide miracle: très efficace, peu coûteux à produire, facile à utiliser et sans danger236. (À l’époque, le qualificatif «sûr» était donné à tout composé qui ne provoquait pas de réaction grave chez une personne entrant en contact avec237.) Le composé attaquait le système nerveux des insectes et des quantités infimes suffisaient à les tuer238. De plus, il était très durable: une surface traitée au DDT tuait les insectes pendant plusieurs mois239.
Le DDT
Le «dichlorodiphényltrichloroéthane», ou «DDT», est un insecticide de synthèse qui a été largement utilisé dans les pays industrialisés à partir des années 1940. Le DDT a été inventé en 1874 par un étudiant en chimie nommé Zeidler, mais il n’a pas été utilisé à l’époque. Ce n’est qu’en 1939 qu’un chimiste suisse nommé Paul Hermann Müller a découvert les propriétés insecticides du composé, et Geigy, la société pour laquelle il travaillait, a commencé à le commercialiser l’année suivante
Le DDT
Le DDT a été utilisé pour la première fois aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, l’armée a commencé à l’utiliser après avoir découvert qu’il était très efficace pour tuer les moustiques anophèles, vecteurs du paludisme, et les poux de corps, porteurs de la bactérie du typhus. Le composé a été généreusement pulvérisé dans les camps militaires (dans les casernes, les cuisines et les réfectoires, les douches et les toilettes, etc.). On saupoudrait les soldats et les administratifs de DDT avant qu’ils ne s’habillent. Des millions de soldats étasuniens possédaient leur propre bidon de poudre de DDT pour se protéger des moustiques, des poux et autres insectes vecteurs de maladies240. Après le succès retentissant du DDT dans la lutte de l’armée étasunienne contre les insectes pendant la Seconde Guerre mondiale, le composé a rapidement été adopté par le secteur civil également. Ainsi, dans la seconde moitié des années 1940, le DDT est devenu le pesticide de prédilection du peuple étasunien. Ses utilisations civiles étaient innombrables: dans les champs et les vergers, dans les élevages, dans les maisons, dans les rues des villes, dans les trains et les bus, dans les bâtiments publics, etc.241 De nombreux autres pays industrialisés ont tôt commencé à l’utiliser également
Le DDT
L’exposition au DDT via la consommation d’aliments traités était quasi inévitable pendant cette période. On en trouvait des résidus dans les fruits et légumes, dans le lait de vache243 et dans la viande[209]. Le composé était utilisé dans toutes les phases de la production et de la distribution des aliments: culture, stockage, transformation, conditionnement et transport. Un chercheur étasunien qui avait analysé la composition de produits laitiers et carnés vendus sur les étals d’un marché du Texas pendant six mois avait trouvé des résidus de DDT dans chacun des échantillons244
TORTUES-ePub
Il ne fallut pas longtemps pour que le premier rapport d’empoisonnement au DDT chez l’homme apparaisse. Dans un article publié en 1945 dans le British Medical Journal, le Dr Wigglesworth, de l’école d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, parlait d’un ouvrier de laboratoire intoxiqué au DDT. L’ouvrier avait appliqué de la poudre de DDT sur ses mains pendant plusieurs minutes afin de tester la toxicité du composé. Quelques jours plus tard, il avait ressenti des douleurs dans les quatre membres, une faiblesse dans les jambes, des spasmes et des tremblements dans tout le corps. Il avait été confiné au lit pendant plusieurs semaines et n’avait pas pu aller travailler pendant plusieurs mois. «Même au bout d’un an», note Wigglesworth, «la guérison n’était pas tout à fait complète.»
Le vaccin contre la polio: une efficacité douteuse
Comme aux États-Unis après l’introduction du vaccin, seuls les cas paralytiques ont été inclus dans les statistiques israéliennes sur la polio, ce qui a probablement contribué à la diminution des chiffres309. Pareillement, au Royaume-Uni, la morbidité due à la polio a chuté de plus de la moitié entre l’année record (1947) et l’année de l’introduction du vaccin (1956)
Le vaccin contre la polio: une efficacité douteuse
d’autres études menées à la fin des années 1950 ont indiqué qu’il n’était pas très efficace. Par exemple, Poos et Nathanson ont rapporté le cas d’une épidémie de polio survenue au cours de l’hiver 1955 dans la base navale étasunienne d’Hawaï, où le vaccin Salk avait été largement administré. Les deux auteurs avaient mené une enquête épidémiologique complète et méticuleuse et avaient constaté que, bien que la morbidité avait été légèrement inférieure chez les vaccinés par rapport aux non vaccinés, la différence n’était pas statistiquement significative314.
Résumé
La caractérisation de la polio comme maladie infectieuse est basée sur les travaux de Karl Landsteiner et des chercheurs qui ont suivi ses traces. Mais, comme nous l’avons vu, le modèle expérimental développé par Landsteiner, qui a servi de modèle à la recherche sur la polio pendant des décennies, n’a jamais vraiment isolé le poliovirus et n’a même pas été capable de reconstituer de manière satisfaisante le mécanisme naturel de la maladie chez les animaux de laboratoire. Par conséquent, la pertinence de ce modèle pour la polio chez l’homme était – et reste – pour le moins douteuse
Résumé
L’histoire de la polio comprend également une étape importante dans l’histoire des vaccins: en 1955, après que les premiers cas de paralysie ont été signalés chez des personnes nouvellement vaccinées (l’incident Cutter), les autorités sanitaires fédérales étasuniennes ont assumé la responsabilité de la vaccination et des vaccins. À partir de ce jour, tout ce qui pouvait compromettre les efforts de vaccination en nuisant à l’image des vaccins auprès du public est devenu leur affaire. Il n’est donc pas surprenant que ces autorités aient constamment et continuellement caché au public, et parfois même aux professionnels de santé et aux scientifiques, des informations sur les dangers et l’inefficacité du vaccin
Résumé
Cette rétention d’information s’inscrit dans la droite ligne de ce que les agences gouvernementales ont commencé à faire lorsqu’elles ont dissimulé des informations sur la présence de pesticides à base d’arsenic et de plomb dans les aliments, ainsi que sur l’insuffisance des tests d’innocuité du DDT et ses effets néfastes potentiels sur la santé
Si les vaccins étaient sûrs
Dans le monde réel, comme le montre ce livre, la science des vaccins est gérée de manière très différente du scénario imaginaire décrit ci-dessus: les essais cliniques sont «truqués»; les systèmes de signalement des effets indésirables ont été conçus pour être rudimentaires; la recherche biomédicale sur les dommages causés par les vaccins est quasi inexistante; les autorités sanitaires parrainent des études épidémiologiques biaisées, menées par des chercheurs ayant d’énormes conflits d’intérêts; les études évaluant le véritable bénéfice du programme de vaccination ne sont jamais réalisées, pas plus que les études comparant les populations vaccinées et non vaccinées; et les principales directives vaccinales ne reposent pas sur des bases scientifiques solides. Chaque élément de cette liste, ainsi que la liste dans sa totalité, témoigne du gouffre incroyable qui existe entre les affirmations des institutions sur la sécurité des vaccins et la réalité de la science vaccinale.
Si les vaccins étaient sûrs
Alors que l’establishment ne cesse de déclarer que la sécurité des vaccins a été impeccablement évaluée et s’est avérée excellente, ses actions traduisent une volonté délibérée de dissimuler l’ampleur et la gravité réelles des méfaits des vaccins. Alors qu’elles proclament que le programme de vaccination est le meilleur et le plus sûr possible, les autorités savent pertinemment que son bénéfice net réel n’a jamais été scientifiquement évalué. Alors qu’elles affirment que les directives vaccinales sont toujours fondées sur des données scientifiques solides, en réalité, certaines n’ont jamais été évaluées, et d’autres reposent sur des bases scientifiques fragiles
Une fraude institutionnalisée
En fait, pendant des décennies, ils se sont délibérément abstenus de mener les études qui auraient pu clarifier le lien entre les vaccins et l’augmentation des taux de maladies chroniques.
Une fraude institutionnalisée
Tous les éléments semblent s’imbriquer si parfaitement qu’il est très difficile de les considérer comme de malheureuses coïncidences sans rapport. Il faut donc inévitablement conclure que toutes les parties impliquées œuvrent délibérément et systématiquement pour cacher au public la douloureuse, sidérante et bouleversante vérité concernant la «sécurité» des vaccins.
Une fraude institutionnalisée
nous ne prétendons pas que les vaccins sont une escroquerie complète et totale. Les maladies sont réelles, et certains vaccins protègent contre la contraction de maladies.
Une fraude institutionnalisée
L’histoire montre que la vaccination a joué un rôle important dans la réduction de l’incidence de certaines maladies infectieuses. Cela dit, il ne fait aucun doute que l’establishment de la santé se livre à une propagande trompeuse destinée à exagérer et à gonfler artificiellement les avantages des vaccins
Une fraude institutionnalisée
Ainsi, il est responsable de l’entretien de la fiction selon laquelle les vaccins ont joué un rôle primordial dans la neutralisation de la menace des maladies infectieuses, de la promotion de l’histoire faussement héroïque du vaccin contre la polio et de l’utilisation abusivement trompeuse du concept d’immunité collective pour justifier la vaccination obligatoire
Une fraude institutionnalisée
À ce stade, vous vous demandez peut-être si les médecins sont au courant des faits présentés dans ce livre.
Le troisième niveau de la discussion
La réponse est que, à l’exception d’une infime minorité, les médecins ne sont absolument pas conscients de la fraude vaccinale. La plupart d’entre eux n’ont aucune idée de la manière dont les vaccins sont testés lors des essais cliniques préalables à leur homologation. La grande majorité d’entre eux seraient probablement surpris d’apprendre que l’innocuité du programme de vaccination qu’ils croient immaculée n’a jamais été évaluée, ou que des études comparant des sous-populations vaccinées et non vaccinées n’ont jamais été réalisées.
Le troisième niveau de la discussion
part mémoriser le calendrier vaccinal en vigueur, les futurs médecins n’étudient pas les vaccins, et, à l’exception de ceux qui se spécialisent en vaccinologie, ils n’ont ni l’envie ni le temps d’approfondir un domaine qui n’est pas leur spécialité. Même les pédiatres et les médecins de famille ne ressentent pas le besoin d’approfondir leurs connaissances en matière de vaccins, car le calendrier vaccinal est défini par les autorités sanitaires, et les blessures dues aux vaccins – leur enseigne-t-on et croient-ils commodément – sont de l’ordre d’un sur un million
Le troisième niveau de la discussion
En revanche, la plupart des hauts responsables qui gèrent le secteur des vaccins – ceux qui homologuent les vaccins, surveillent leurs effets indésirables, définissent les recommandations vaccinales ou allouent des fonds à la recherche sur les vaccins
Le troisième niveau de la discussion
sont parfaitement conscients des conséquences de leurs propres actions.
Le troisième niveau de la discussion
Au premier niveau (le plus superficiel) de la discussion sur les vaccins, les détracteurs ont généralement le dessus. Des clips vidéo et des photos d’enfants dont les parents affirment qu’ils ont été gravement blessés par des vaccins, des rapports sur la corruption et les activités criminelles des fabricants de vaccins, et des histoires horribles de fautes professionnelles et d’incompétence au sein du système médical attirent l’attention de nombreux parents
Le troisième niveau de la discussion
Mais ça s’arrête rarement là. Habituellement, les partisans des vaccins, généralement des étudiants en sciences ou des professionnels de la médecine ou des sciences médicales, ne tardent pas à répliquer, exploitant les données scientifiques les plus facilement disponibles pour réfuter les critiques. Ils fournissent souvent pléthore de preuves scientifiques semblant confirmer sans équivoque l’affirmation officielle selon laquelle les vaccins sont effectivement sûrs et efficaces. Et ils le font avec confiance, compétence scientifique et une apparente expertise dans la recherche sur les vaccins. C’est le deuxième niveau de la discussion. À ce stade, la plupart des parents participants ont du mal à suivre les professionnels qualifiés. Ils n’ont généralement pas les compétences nécessaires pour critiquer un article scientifique sur les vaccins et ne sont que rarement capables de remettre en question son contenu ou ses conclusions. Les partisans de la vaccination, qui ont pour la plupart une formation universitaire, jouent donc sur leur propre terrain, et le résultat reflète presque toujours leur avantage sur leurs adversaires profanes
Le troisième niveau de la discussion
De nombreuses discussions sur les vaccins se terminent à ce stade, le camp pro vaccination sortant vainqueur – mais pas toutes
Le troisième niveau de la discussion
Parfois, parmi les détracteurs des vaccins, il y a quelqu’un qui fait passer la discussion au niveau supérieur – le troisième. À ce niveau, la science avancée par les professionnels au soutien de leurs affirmations est elle-même examinée de manière critique.
Le troisième niveau de la discussion
C’est alors que la vérité toute nue et laide est exposée, comme elle a été documentée dans ce livre: la science des vaccins est lamentablement incomplète et biaisée, délibérément conçue et réalisée pour servir les intérêts de ses bailleurs de fonds (et non le public); une science qui refuse délibérément de dire toute la vérité.
Le troisième niveau de la discussion
C’est la dernière étape de la discussion – celle où les partisans des vaccins arrivent à court d’arguments pertinents. Ils n’ont tout simplement pas de réponses aux questions soulevées. La science des vaccins est truquée et, bien qu’ils se sentent obligés de le nier, ils savent qu’il en est ainsi.
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
l’expert honorable et réfléchi» à «la mère irrationnelle et sceptique à l’égard des vaccins», servait bien le récit officiel. La mère décrivait le mal que les vaccins avaient prétendument fait à son enfant, et l’expert, tout en exprimant son empathie pour le malheur de son enfant, affirmait que tout lien entre la vaccination et son état avait été réfuté sans équivoque par la science. Les discussions de ce type s’inscrivaient parfaitement dans la volonté du pouvoir de présenter le débat sur les vaccins comme une opposition «experts contre parents» ou «science contre anecdotes». Mais, au fil du temps, au désarroi grandissant de l’establishment, une nouvelle race de parents a commencé à apparaître dans ces débats. Ces parents, qui avaient passé des années de leur vie à étudier la science des vaccins, présentaient des arguments semblables à celui des «tortues jusqu’en bas», que les «honorables experts»
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
Jusqu’à il y a dix ou quinze ans, l’establishment médical ne montrait aucune réticence à faire participer ses représentants à des confrontations publiques avec les détracteurs des vaccins. Le débat télévisé typique sur la question, qui opposait généralement
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
Confronté aux arguments exposés dans ce livre, l’establishment médical a rapidement compris que pour sauvegarder la grande fraude vaccinale, il n’avait qu’un seul
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
choix: étouffer la discussion. Gagner les débats avec des recherches biaisées et des appels à la soumission à l’autorité (stratégie qui avait jadis été si efficace) n’était plus une option viable.
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
Tous les médias grand public semblent avoir «reçu le mémo», car en quelques années seulement, les voix critiques à l’égard des vaccins ont complètement disparu des plateaux télé et du reste des médias mainstream. Et l’ère de la chasse aux sorcières visant les détracteurs des vaccins a commencé
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
Quiconque osait critiquer un quelconque aspect du programme de vaccination était rebaptisé «antivax», et à partir de là la chasse était ouverte: les détracteurs étaient délégitimés, marginalisés et tournés en dérision, quelles que fussent leurs références.
La tyrannie médicale, ou faire taire les critiques
avaient beaucoup de mal à contrer. Les médecins et les scientifiques qui s’exprimaient au nom de l’establishment de la vaccination finirent par comprendre que ces débats ne seraient plus la «promenade de santé» à laquelle ils étaient habitués. Les parents étaient en train de gagner.
Le jugement du roi Salomon sur les vaccins
Ainsi, alors que même la voix des blessés n’avait plus droit au chapitre, la couverture médiatique des questions liées aux vaccins est devenue complètement unilatérale: seuls les partisans véhéments des vaccins sont maintenant autorisés à parler – en tant que prêtres ordonnés de la «science». La science est la nouvelle religion, et l’establishment médical en est le prophète.
Le jugement du roi Salomon sur les vaccins
Les détracteurs des vaccins, en raison de toute opinion qui n’est pas un soutien inconditionnel de l’intégralité du programme de vaccination, quelles que soient leurs références scientifiques ou la valeur de leurs arguments, ne devraient jamais être autorisés à s’exprimer, pas même au nom du principe autrefois vénéré de «l’équilibre journalistique», car leurs «mensonges»
Le jugement du roi Salomon sur les vaccins
pourraient «menacer» la santé publique
Le jugement du roi Salomon sur les vaccins
C’est ainsi que l’on a lavé le cerveau du public pour lui faire croire que, lorsqu’il s’agit de vaccins, un débat libre et ouvert est
Le jugement du roi Salomon sur les vaccins
«dangereux» et inacceptable
Vraie science et «science» des vaccins
La science n’exclut pas la discussion; elle l’encourage. La science ne rejette jamais un point de vue sous prétexte qu’il s’oppose au dogme actuellement accepté; la vraie science le juge objectivement sur ses mérites. En science, qui avance un argument n’importe pas; seul l’argument en lui-même compte.
Vraie science et «science» des vaccins
La science appartient au peuple. Elle appartient à l’humanité, pas aux agences gouvernementales corrompues et aux géants pharmaceutiques qui s’entendent pour réécrire les principes de la science afin de continuer à dissimuler leurs crimes contre l’humanité depuis des décennies.
Immunité collective et vaccins de routine
Le tétanos est causé par une toxine sécrétée par la bactérie Clostridium tetani. Cette bactérie vit dans le tube digestif de divers animaux et est excrétée dans leurs excréments
Immunité collective et vaccins de routine
Elle peut également survivre dans le sol pendant de nombreuses années sous la forme d’une spore
Immunité collective et vaccins de routine
Au cours de son processus de multiplication dans l’organisme, la bactérie sécrète la toxine qui provoque le tétanos, qui, s’il n’est pas traité rapidement et correctement, peut être fatal
Immunité collective et vaccins de routine
Contrairement à de nombreuses autres maladies infectieuses, le tétanos ne se transmet pas directement de personne à personne
Immunité collective et vaccins de routine
Le vaccin contre le tétanos protège contre la toxine sécrétée par la bactérie, et non contre la bactérie elle-même. Il n’empêche donc pas la bactérie ou les spores de pénétrer et de se multiplier dans l’organisme
Le vaccin antipneumococcique
L’homme est le seul hôte naturel de la bactérie pneumococcique.
Le vaccin antipneumococcique
La bactérie est abritée dans le nez et la gorge et est transmise de personne à personne via les gouttelettes provenant des éternuements et de la toux. À tout moment, entre 5 et 70% de la population porte la bactérie dans la gorge sans présenter de symptômes (porteurs asymptomatiques)
Le vaccin antipneumococcique
En outre, la bactérie peut provoquer une méningite ou une septicémie.
Le vaccin antipneumococcique
Bien que le vaccin confère une protection quasi totale contre les maladies causées par les sérotypes du vaccin, les sérotypes qui ne sont pas inclus dans le vaccin ont partiellement remplacé les sérotypes du vaccin et ont quelque peu ralenti la baisse de la morbidité158
Le vaccin antipneumococcique
le vaccin génère vraisemblablement une immunité collective en réduisant la prévalence des sérotypes pneumococciques les plus pathogènes, mais augmente en même temps la prévalence d’autres sérotypes qui peuvent également causer des maladies161
Le vaccin antipneumococcique
La réduction de l’incidence des maladies pneumococciques depuis l’introduction du vaccin est probablement due au fait que, jusqu’à présent, les sérotypes de remplacement ont été moins pathogènes, mais il n’est pas certain que cela se poursuive à l’avenir
Le vaccin contre la varicelle
Les infections à Hib nécessitent généralement une hospitalisation. Après la détection de la bactérie en laboratoire, le patient est traité avec un antibiotique de troisième génération (car certaines des souches ont développé une résistance aux antibiotiques
Le vaccin contre la coqueluche
l’étude Warfel 2014, qui a montré que la vaccination contre la coqueluche ne confère pas de résistance à une infection future, alors que la maladie naturelle en confère une49