Prédation et coopération sont toujours à l’œuvre dans l’évolution de la vie, et c’est quand l’un des deux pôles domine excessivement que le mouvement de bascule dans le sens opposé aura lieu. La réponse que la nature trouve très souvent d’elle-même c’est l’équilibre qui mêle un mélange harmonieux de prédation et de coopération. — Paul Degryse

la nature instaure des équilibres pour que l’univers se perpétue, mais ils sont toujours fragiles et remis en question pour que les choses changent, meurent, se transforment, créent de nouvelles formes de vie. Le monde évolue par le jeu de déséquilibres énergétiques perpétuel

On reconnaît volontiers la nécessité du repos après l’action, de l’écoute passive après l’émission active. On reconnaîtrait éventuellement que l’alternance santé/maladie est naturelle, le corps passant par des phases d’énergie haute et basse toutes aussi naturelles. Mais il est très difficile pour l’être humain de reconnaître la nécessité du mal comme pôle opposé du bien dans son existence, car cela demande de prendre un grand recul philosophique avec l’existence

Que serait la lumière sans l’obscurité? Quel plaisir y aurait-il au retour du printemps sans l’hiver? Peut-on imaginer ce qu’est la beauté si la laideur n’existait pas? Comment peut-il y avoir du bien si le mal n’existe pas ?